A l’essai depuis jeudi, le jeune attaquant argentin de River Plate, Tomas Martinez, devrait disputer une mi-temps sous le maillot grenat, aujourd’hui, en Belgique. Photo FC METZ
Donner du temps de jeu à l’ensemble de l’effectif et obtenir certaines réponses, tels sont les intérêts messins de la double confrontation, aujourd’hui en Belgique, contre Charleroi puis Seraing.
La chaleur ne freine pas les ardeurs messines. Passés en quelques jours d’une douzaine de degrés au Chambon-sur-Lignon, leur lieu de stage, aux plus de trente degrés qui baignent le stade d’entraînement de Saint-Symphorien cette semaine, Sylvain Marchal et ses coéquipiers continuent à mettre beaucoup d’entrain et d’application dans les séances concoctées par Albert Cartier et son staff. « L’investissement est intéressant, ça l’est moins dans la réalisatio n, tempère Albert Cartier. Mais c’est normal, étant donné les charges de travail et les conditions climatiques. »
Au terme d’une semaine consacrée au travail technico-tactique, le FC Metz va disputer, aujourd’hui à Seraing, deux rencontres amicales face à Charleroi (à 17 h) puis contre Seraing (à 19 h), le club local désormais sous la coupe des dirigeants lorrains ; soit les troisième et quatrième matches depuis la reprise de l’entraînement après un succès contre le voisin amnévillois (3-2), pensionnaire de CFA2, et une défaite concédée face à Saint-Etienne (3-1), que les Grenats retrouveront cette saison en Ligue 1. Une ultime sortie qui a permis au groupe d’Albert Cartier de mesurer le travail à accomplir pour se rapprocher d’une formation qualifiée pour la Ligue Europa.
En Belgique, l’entraîneur mosellan souhaite « donner du temps de jeu à tout le monde, que tous aient quatre-vingt-dix minutes dans les jambes parce qu’il reste trois matches avant de débuter le championnat ». Pour monter en puissance et « donner du rythme », il compte également sur les rendez-vous contre l’UNFP, jeudi à Saint-Avold, et Sochaux, le lendemain à Mulhouse. « C’est bien à ce moment de la préparation de jouer aussi en fin de semaine », précise Albert Cartier, qui va progressivement être amené à faire des choix et à dessiner une équipe-type. « Pour le moment, c’est encore prématuré parce qu’il y a encore des matches amicaux derrière, mais il y a une ébauche. » Le FC Metz n’en est pas encore à préparer son premier déplacement en championnat, à Lille le 9 août, mais « des choses se mettent en place tout doucement ».
Avec l’Argentin Tomas Martinez
Albert Cartier a prévu d’aligner deux équipes en fin d’après-midi. « J’attends certaines réponses à des questions », prévient le technicien lorrain. Conscient que l’opposition la plus relevée viendra de Charleroi, il n’alignera pas pour autant une équipe de coiffeurs lors du second test en début de soirée. « Ça ne veut pas dire que, contre Seraing, ce sera un cadeau », insiste-t-il. Hormis Thibaut Vion (genou) et Jonathan Rivierez (talon d’Achille) sur le flanc, il procédera donc à une large revue d’effectif. Même Tomas Martinez, le jeune attaquant argentin de River Plate à l’essai depuis jeudi. « Il jouera quarante-cinq minutes parce qu’il n’a qu’une semaine de préparation dans les jambes avec la réserve de River Plate », explique l’entraîneur des Grenats.
Au stade du Pairay de Seraing : Charleroi (D1 belge)-Metz à 17 h, Seraing (D2 belge)-Metz à 19 h
Maxime RODHAIN.
A l’eau…
Il n’y a pas seulement les exercices proposés par le staff technique qui ont épuisé Romain Rocchi et ses coéquipiers cette semaine : la chaleur a également soumis les organismes des joueurs à rude épreuve. Après la fraîcheur rencontrée lors du stage auvergnat, le thermomètre a allègrement dépassé les trente degrés pendant les séances d’entraînement. « Il y a une grosse perte hydrique et en sels minéraux. Au cours d’une séance, ils peuvent perdre un à deux litres d’eau. Il faut donc boire beaucoup et prendre des compléments en salaison », explique le Docteur André Marie, présent sur le terrain pour surveiller de près les joueurs d’Albert Cartier.
Les conséquences peuvent être fâcheuses si ces conseils ne sont pas suivis. La déshydratation peut entraîner aisément des tendinites, des claquages… « Il n’y a pas de solution miracle : les joueurs doivent boire de l’eau et prendre des solutions salines qu’on leur donne en complément. » Évidemment, les plages de repos ne sont pas à négliger. « Mais ils sont conscients de tout ça, ce sont des professionnels », apprécie le médecin des Grenats.
M. R.
au début je croyais que c'était une nouvelle erreur du Répu 
