Ferjani Sassi et les Messins ont raté l’occasion de refaire un peu de leur retard face à un concurrent direct au maintien. Photo Pascal BROCARD
Le FC Metz n’y arrive pas. Hier, il a sans doute grillé l’un de ses derniers jokers dans la course au maintien. Battus par Evian TG (1-2), les Messins restent englués à la dernière place.
Tant qu’il y a des points, il y a de l’espoir… Une ritournelle bien connue du côté de Saint-Symphorien depuis quelques semaines. Mais voilà, ces fameux points ne cessent de s’envoler. La faute à des garçons complètement dans le vent. Hier, face à Evian TG, Sylvain Marchal et ses partenaires, qui jouaient une grande partie de leur avenir, ont sombré. Encore une fois. L’avis de tempête est plus que jamais d’actualité. Et il n’est pas près d’être levé… La survie du FC Metz en Ligue 1, elle, ressemble de plus en plus à une simple vue de l’esprit au regard de la prestation offerte, ce samedi, sur la pelouse de Saint-Symphorien.
Le navire messin est à la dérive. C’est désormais une certitude. Un bateau ivre. Pas de déclic donc. Juste une nouvelle claque. Qui va laisser une sacrée trace sur le visage d’une équipe qui n’a jamais su mener la révolte tant attendue. Pourtant, en face, les hommes de Pascal Dupraz n’avaient rien de foudres de guerre. Juste ce petit supplément d’âme qui fait de grandes différences.
Dès l’entame du match, cette différence à sauter aux yeux. Certes, Bouna Sarr – l’un des rares messins à la hauteur hier – avait, de suite, tenté de dynamiser le jeu de son équipe. Mais la maîtrise du ballon était bel et bien à mettre au crédit de l’ETG. Pourtant, exception faite d’un déboulé de Duhamel, bien stoppé par Palomino (28e ), il n’y avait rien de particulier à signaler aux abords du but de Carrasso. Mais quand rien ne va… Sur un centre anodin d’Abdallah, côté gauche, le gardien messin manquait sa sortie. Le ballon rebondissait sur sa tête et terminait sa course dans ses filets (0-1, 29e )
Une ouverture du score symbolique de la fébrilité dégagée par un groupe clairement en manque de confiance. Ce but n’arrangeait pas les affaires des hommes d’Albert Cartier, brouillons, peu inspirés jusqu’à ce centre de Sassi repris par Sarr au second poteau (1-1, 45e ).
En trompe-l’œil
Une égalisation en trompe-l’œil. Malgré un dispositif identique à celui qui avait donné quelques satisfactions à Reims la semaine dernière, Metz n’avait qu’un semblant d’énergie du désespoir à offrir à des supporters désabusés. Alors certes, les Messins ont poussé après une alerte signée Duhamel, annihilée par Carrasso (52e ). Mais Métanire, lancé par Maïga, voyait sa frappe, contrée par Nounkeu, flirter avec le poteau (54e ) avant de placer un centre sur le haut de la transversale de Leroy (60e ).
A ce moment de la partie, les Lorrains avaient (enfin) repris la possession du ballon. Pour autant, la finition, elle, n’était toujours pas au rendez-vous.
A l’image de ce centre manqué par Maïga alors que Falcon attendait une offrande devant le but (67e ) ou de cette frappe mal maîtrisée de Doukouré (68e ). Pire, alors qu’ils poussaient pour ouvrir le coffre contenant cette victoire tant désirée, le couvercle s’est violemment refermé sur leurs petits doigts fragiles. Thomasson profitait en effet d’une perte de balle de Sassi pour servir Sunu, seul au point de penalty. Le milieu de terrain, d’un plat du pied droit, portait le coup fatal aux Messins (1-2, 73e ). Fatal pour l’issue de la rencontre. Et sans doute pour la suite des opérations.
Hier, le FC Metz a enregistré sa quinzième défaite de la saison, la cinquième sur sa pelouse. Le tout face à un concurrent direct dans la course au maintien. Ce matin, le club du président Serin s’éclaire plus que jamais à la lueur d’une faible lanterne rouge. Et à ce rythme-là, il n’est pas près de revoir la lumière. Désespérant !
Jean-Sébastien GALLOIS.
Carrasso, la mauvaise tête
Une soirée à oublier, et très vite, pour Johann Carrasso. Photo Pascal BROCARD
Sur un centre anodin en première période, le gardien messin s’est complètement troué en marquant de la tête contre son camp. Un geste malheureux qui a bien sûr pesé dans le résultat final.
CARRASSO . La soirée a viré au cauchemar pour le gardien messin à la 29e minute de jeu. Moment où, sur un centre d’Abdallah et certainement perturbé par Duhamel, il a inscrit un but contre son camp… de la tête. Une action malheureuse qu’il s’est évertué à faire oublier ensuite, comme sur cette bonne sortie dans les pieds du même Duhamel (52e ).
RIVIEREZ. Le deuxième but d’Evian TG vient de son côté mais il ne semble pas être en cause. Pour le reste, l’ancien Havrais a plutôt bien tenu son rang, bien qu’averti dès la 37e minute pour une faute sur Barbosa. En revanche, il n’a une nouvelle fois que très peu apporté offensivement.
MARCHAL. Si sa défense a pris deux buts hier soir, le capitaine messin n’y est pas pour grand-chose. Tranchant et très souvent bien placé, il a compensé les sorties et les interventions plus osées de son binôme en défense centrale.
PALOMINO. Parfois à la limite mais jamais vraiment battu. L’Argentin s’est une nouvelle fois signalé par sa fougue dans les duels. Un engagement qui n’a pas nui à la qualité de ses interventions, comme devant Duhamel (28e , 72e ).
LEJEUNE. Titularisé pour la deuxième fois d’affilée au poste d’arrière gauche, il a d’abord marqué son territoire assez brutalement (2 grosses fautes en 13 minutes) avant de se montrer sérieux défensivement. Il s’est aussi montré offensivement en seconde période.
PHILIPPS. Devant sa défense, le Luxembourgeois a joué juste, récupéré pas mal de ballons et plutôt bien orienté le jeu, comme sur cette longue ouverture qui a offert une occasion de but à Maïga (67e ). Appliqué et régulier. Remplacé par N’Daw (82e ) qui, en une dizaine de minutes, a pu faire admirer sa puissance et ses passes hasardeuses.
MÉTANIRE. Discret en première période jusqu’à cette légère bousculade dans la surface haut-savoyarde avec Nounkeu (36e ), il est monté en puissance après le repos. Positionné une nouvelle fois milieu droit, il a réalisé un beau déboulé avant de voir sa frappe contrée (54e ) puis a touché la barre sur un centre tir (60e ). Remplacé par Falcon (66e ) qui croise trop sa frappe en fin de rencontre (89e ).
DOUKOURÉ. Le milieu de terrain ivoirien n’a pas eu sa justesse technique habituelle et a donc connu du déchet dans ses transmissions. Un peu mieux en deuxième période. Remplacé par Nsor (77e ) qui s’est positionné côté droit sans s’offrir d’actions.
SASSI. Presque transparent pendant 44 minutes, il s’est réveillé pour transpercer la défense haut-savoyarde et offrir une passe décisive à Sarr (45e ). A continué sur ce bon rythme après la pause avant cette perte de balle coupable sur le 2e but adverse.
SARR. Sur la lancée de sa deuxième période aboutie à Reims dimanche dernier, il a créé le danger sur presque toutes ses prises de balle. Par ses dribbles, ses passes, ses accélérations. Et il a été au bon endroit pour reprendre le centre de Sassi juste avant la pause et égaliser (45e ). Sans aucun doute le meilleur Grenat hier soir.
MAÏGA. Le Malien est souvent redescendu chercher des ballons, a parfois tenté sa chance de loin mais n’a jamais vraiment été dangereux.
Thibaut GAGNEPAIN.
Philipps : « On donne des buts »
Johann Carrasso, gardien de Metz : « Sur le centre, c’est vrai que je suis un peu perturbé par Duhamel mais il ne me touche pas et c’est moi qui fais la faute de main. Au dernier, j’ai cru qu’il attaquait le ballon donc j’ai voulu y aller un peu plus et voilà. Ce soir, le premier but est pour moi. »
Albert Cartier, entraîneur de Metz : « On a fait des bouts de match. On avait bien commencé puis on s’est mis en difficulté avec ce premier but. Après, on a souffert quelques minutes avant de se reprendre et d’égaliser. Puis on a eu un temps fort de 20 minutes en deuxième période et c’est malheureusement à ce moment-là qu’Evian a de nouveau marqué. Le maintien ? Il faut garder en tête que tout est encore faisaible. On a toujours notre avenir en main même s’il faudra désormais réaliser un sacré parcours pour arriver à nos objectifs. »
Chris Philipps, milieu de Metz : « On donne des buts et ça, dans notre situation, on ne peut pas se le permettre d’autant qu’on a déjà pas mal de difficultés à en marquer un. Après avoir fait le plus dur et être revenu au score, on a cru que tout irait bien mais on n’a pas marqué dans notre temps fort et on a payé cash nos erreurs. »
Bouna Sarr, milieu de Metz : « On savait très bien qu’il fallait passer par une victoire pour recoller et ça n’a pas été le cas. Il ne faut pas se mentir, cela va être très difficile. Il faudra en discuter dès demain (aujourd’hui) la tête froide et oublier cette soirée. Le maintien, tant que mathématiquement rien n’est fait, j’y crois. On luttera jusqu’au bout. »
Pascal Dupraz, entraîneur d’Evian : « Je suis satisfait par le résultat, moins par l’attitude. En première mi-temps, qu’on a dominée outrageusement, on a remis le FC Metz en selle. Ensuite, il y a eu une deuxième mi-temps et on a assisté à une tout autre rencontre. Metz a été rasséréné par notre relâchement. Le match a alors été compliqué, âpre. On a fait front, avec un état d’esprit formidable […] Je voudrais avoir un mot pour Albert Cartier : il fait du bon travail, c’est une bonne personne. Il n’a pas dit son dernier mot, son équipe non plus. Peut-être que, prochainement, la victoire leur sourira. »
Gilles Sunu, milieu d’Evian : « Ce n’est pas une victoire décisive, mais elle fait du bien. Il fallait gagner contre un concurrent direct. On a pas mal souffert en début de deuxième mi-temps, mais on a su faire le dos rond et marquer. Maintenant, il nous reste onze finales. »
Cédric Barbosa, milieu d’Evian : « Le fait de sortir de la zone de relégation augmente notre capital confiance, mais on peut vite y retomber si on se grise un peu. Il faut donc faire attention. Mais si on reste dans le même état d’esprit, on arrivera à s’en sortir. »
Insupportables…
Des « Cartier démission » ont dégringolé des tribunes, hier à Saint-Symphorien. Rien d’étonnant à cela... Photo Pascal BROCARD
Les joueurs messins ont encore mis à rude épreuve les nerfs de leurs supporters, qui finissent par être désabusés de la situation.
Qu’il est dur d’être supporter du FC Metz par les temps qui courent. Depuis de nombreuses semaines, même. Les 16 286 spectateurs du stade Saint-Symphorien, moins la poignée de personnes qui avaient pris place dans la tribune réservée aux visiteurs, ont encore bien eu du courage, hier soir, à braver le froid pour pousser les Grenats vers une victoire qu’ils attendent toujours depuis la visite de Caen (3-2), le 1er novembre 2014. Une autre époque.
De Génération Grenat à la Horda Frenetik, en passant par les tribunes Nord et Sud, on est passé par tous les états au cours de cette soirée censée permettre aux joueurs d’Albert Cartier d’entretenir l’espoir d’un maintien qui semble de plus en plus hypothétique après la quinzième défaite de la saison, la cinquième à domicile. Auparavant, Paris, Monaco, Montpellier et Guingamp étaient déjà venus cueillir trois points sur le beau gazon de Saint-Symphorien.
Le but casquette de Johann Carrasso contre son camp, à la demi-heure de jeu, a fait rire jaune le public lorrain. Dépité. Comment y croire dans un pareil contexte ? Les « Serin, une chanson » et « Cartier démission » ont ainsi été lancés par une minorité de spectateurs, désabusés devant un tel spectacle. Ils ont aussi demandé de « mouiller le maillot ». Mais, aussi versatiles puissent-ils être, ces mêmes spectateurs ont laissé éclater leur joie au moment de l’égalisation de Bouna Sarr, intervenant après 502 minutes sans marquer en championnat.
« Une réaction tout à fait normale »
Après avoir pouffé, Saint-Symphorien a soufflé, Saint-Symphorien a poussé. En vain.
Une perte de balle de Ferjani Sassi, aussitôt exploitée par l’équipe de Pascal Dupraz, a plongé le stade dans un abîme profond à l’amorce du dernier quart d’heure. Certains n’ont pas demandé leur reste, quittant l’enceinte bien avant le coup de sifflet final. Quand M. Kalt a mis un terme à ce supplice, Sylvain Marchal et ses coéquipiers, comme de coutume, se sont retrouvés dans le rond central pour saluer, timidement, leurs supporters puis ont été accompagnés aux vestiaires, la tête basse, par une bordée de sifflets. Insupportables…
« La réaction des supporters est tout à fait normale. Cela fait partie du métier , observe après coup Bouna Sarr, le buteur messin. Quand tu ne mouilles pas le maillot, tu es puni… Mais qu’ils sachent qu’il y a autant de déception de notre côté... A nous maintenant de relever la tête et d’assumer nos responsabilités. »
Maxime RODHAIN.
Hors jeu
Fakhreddine Ben Youssef. Photo Marc WIRTZ
Ben Youssef
Sa blessure remonte au 11 janvier. Son arrivée en Lorraine au 6 février. Depuis, Fakhreddine Ben Youssef, l’une des deux recrues tunisiennes du FC Metz, cet hiver, n’a toujours pas joué sous ses nouvelles couleurs. Touché à la cuisse, l’ex-attaquant du CS Sfaxien devrait reprendre la course à partir de demain, la dernière échographie s’étant avérée rassurante. Pour autant, les supporters messins ne sont pas près de voir à l’œuvre un joueur privé de compétition depuis presque deux mois… A noter que Thibaut Vion (cheville) reprendra l’entraînement collectif ce lundi, pendant que Florent Malouda (cuisse) passera une IRM.
Arsenal
Comme chaque année, le FC Metz organise un concours visant à sélectionner les futurs pensionnaires de la section sportive du collège Arsenal de Metz qui intégreront l’établissement lors de la rentrée de septembre. Peuvent se porter candidat et participer aux tests programmés à la Plaine Saint-Symphorien le jeudi 26 mars, les jeunes footballeurs licenciés nés entre 2001 et 2005. Inscriptions en ligne sur http://www.fcmetz.com.
Derby
Les U19 du FC Metz accueillent, aujourd’hui à la Plaine de jeux de Saint-Symphorien (15 h), leurs homologues de l’AS Nancy Lorraine dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe Gamberdella.
Entrée gratuite.
Discussion
Après avoir apporté son soutien à Albert Cartier en conférence de presse, l’entraîneur haut-savoyard Pascal Dupraz a discuté quelques minutes avec son homologue messin. Pour lui donner les recettes du maintien ?
Plié en quatre ! (CFA)
Les Messins ont vécu un véritable cauchemar en seconde période, hier face à Sochaux (4-0).
La réserve messine s’est effondrée en seconde période face à des Sochaliens sur un nuage. Une pelouse sortant temporairement de l’hiver et n’offrant pas forcément une surface de jeu idéale n’a pas aidé ces deux réserves pros hier. Voilà pourquoi, les spectateurs n’ont guère eu l’occasion de s’enflammer durant les 45 premières minutes où bon nombre d’actions élaborées se sont terminées sur une dernière passe, voire un avant-dernier geste trop imprécis pour déjouer l’attention des défenses. Ce n’est donc que sporadiquement que les deux portiers Konaté et Kodion ont eu à s’employer. Et finalement au sortir de la première période, même si les Messins avaient eu davantage le ballon dans les pieds, la parité semblait logique. Si Souprayen d’une volée limpide sur un corner aurait pu s’offrir quelques bravos supplémentaires (22e ), et que Robinet, lui aussi, avait tenté une frappe passant de peu au-dessus (45e ), Konaté fut tout heureux de voir Zouma lui sauver la mise sur une incursion d’Andrada (25e ). Un portier sochalien à la parade, un peu plus tard sur un contre savamment joué par Andrada et que Millimono avait eu comme idée de transformer en but (41e ).
De but (s) heureusement, il en fut question, ensuite. Des buts fort jolis dans leur conception comme dans leur réalisation.
Sochaux transformé
Mais les Messins avoueront s’être fait piéger bêtement quand sur une relance rapide de Konaté, Diallo a sorti une accélération pour enrhumer la défense lorraine et servir Robinet afin d’éviter la sortie de Kodion (57e ). Le match venait de basculer. Dans la foulée, en effet, sur un corner de Cros, Zouma s’élevait pour placer un coup de tête victorieux (60e ) qui ne semblait plus laisser place au suspense dans cette partie. Et ce d’autant plus que Konaté, après une glissade de Zouma usait de ses poings pour priver Metz de tout acte rédempteur (64e ). Si les protégés de Bur jetaient leurs forces, ils se faisaient piéger en contre. Diallo jouait les passeurs avisés pour un plat de pied de Malsa qui faisait mouche (68e ). Comme Robinet sentait couler en lui un plaisir de doublé, il s’échappait pour exécuter Kodion et ce FC Metz qui aura vécu un véritable cauchemar en seconde période.
SOCHAUX - FC METZ (2) : 4-0 (0-0)
Stade Blum. 127 spectateurs. Arbitre : M. Bortolotti. Buts : Robinet (57e , 77e ), Zouma (60e ), Malsa (68e ).
SOCHAUX. Konate, Fuchs, Da Rocha, Zouma (Keyoubi, 72e ), Cros, Souprayen, Camara, Malsa (Daham, 78e ), ilgaz, Robinet, Diallo.
FC METZ (2). Kodion, Donval, Lahaye, Choplin, Joubert, Kashi, Sido, Bur (Pierrot, 64e ), Andrada, Ikaunieks, Millimono (Diallo, 63e ).
Metz/Algrange : bon pour le moral
Lindsay a lancé les Mosellanes sur la voie du succès. Photo Pierre HECKLER
Face à Arras, la lanterne rouge, Metz/Algrange a glané une victoire importante dans l’optique de son maintien. Les filles de Gérome Henrionnet sont relancées.
C’est une bonne opération pour les filles de Metz-Algrange qui sont revenues de leur voyage dans le Nord avec un succès important.
Les Arrageoises, déjà condamnées à la descente en Division 2, avaient l’occasion d’obtenir leur deuxième victoire de la saison en s’offrant un sursaut d’orgueil. Malgré leur bonne volonté, elles n’y sont pas parvenues et ont dû logiquement subir la loi de leur adversaire beaucoup plus en jambes.
La première période était largement à l’avantage des Mosellanes et c’était normalement qu’elles concrétisaient leur domination à la 20e minute par Lindsay sur une ouverture de Martins. Leger pouvait à trois reprises sonner le glas de leur hôte mais elle se heurtait à chaque fois à la jeune gardienne des U19, Alexandra Bodniefgski, auteur d’une très belle prestation (24e , 25e et 27e ).
En seconde période, les locales mettaient tout en œuvre pour revenir à la marque mais l’arrière-garde messine ne s’en laissait pas compter et procédait par contre-attaques rapides.
Elston arrive au bon moment
Elston butait à nouveau sur Bodniefski. Ce n’était que partie remise car cinq minutes plus tard, suite à un très beau mouvement entre Lindsay et Janela, cette dernière débordait côté droit pour un centre parfait à destination d’Elston qui ne se privait pas de signer le deuxième but des Mosellanes.
La messe était dite et malgré une timide réaction des Arrageoises, notamment sur un coup franc de vingt-cinq mètres de Rougemont, qui s’écrasait sur la barre transversale, Metz/Algrange n’était plus inquiété en gérant parfaitement la fin de la rencontre qui était malheureusement gâchée par la blessure involontaire de Justine Ravenel au genou droit.
Une victoire qui va faire un bien fou aux Lorraines plus que jamais dans le coup pour arracher leur maintien parmi l’Elite.
ARRAS - METZ/ALGRANGE : 0-2 (0-1)
Arbitre : Mme Craipeau. Buts : Lindsay (20e ), Elston (68e ).
ARRAS. Bodniefski – Leuko, Lernon (cap), Levacher, Prette – Gosse (Desmaretz, 45e ) – Saïdi, Legroux (Rougemont, 60e ), Pugnetti – Duporge, Iloudje – Dacquigny. Entraîneur : René Devienne.
METZ/ALGRANGE. Laar – Papaix, Mbah, Janela, Lindsay – Elston (Wojdyla, 80e ), Lhuillier, Martins, Leger – Gathrat, Gomes Jaroba (cap), Burtin, Gurz – Mansuy, Ravenel. Entraîneur : Gérome Henrionnet.
