Messagepar Capitaine Fracasse » 02 juin 2025, 16:40
Toutes les montées sont belles, mais qu'on le veuille ou non, celles qui viennent de nulle part prennent le dessus inconsciemment vis à vis de celles qui se sont révélées "inévitables", "inarrêtables" parce qu'on était au dessus du lot.
On a la montée ric rac quand on a 3 points et 6 buts d'avance au goal average où on perd à Lens et où Le Havre en met 5, à un but de nous laisser en L2. On a la montée d'il y a 2 ans, face à Bordeaux, après une remontada en points durée 6 mois au classement et avec Rodez et l'ultra bordelais qui nous font un beau cadeau en Gironde pour nous assurer le coup.
Quand on monte "au classement", on monte peut être parce qu'on a mis un but vainqueur à la 95eme minute lors de la 10ème journée, ou parce que le gardien préserve ne serait-ce qu'un match nul en toute fin de match à la 27eme journée, le point qui fait la différence à la fin. La montée est partout et nulle part.
Avec le match retour à élimination directe sèche (vu le nul à l'aller et la disparition du "but à l'extérieur", qui sinon nous aurait déjà mis en L1 dès le but d'Alpha Touré), la dramaturgie fait que forcément on se souviendra quoi qu'il arrive de ce match à Reims (sauf Alzheimer. le plus tard possible..).
On a été en L2 pendant 21 minutes, de la 57eme à la 78eme.
Puis on s'est retrouvés avec Reims dans le no-mans-land pendant les 19 minutes qui ont amené aux prolongations (7 minutes d'arrêts de jeu), puis les 20 minutes de prolongation.
Et finalement, on remonte en L1 à 10 minutes des tirs aux buts, avec quand même la possibilité qui restait à Reims d'égaliser, donc pas complètement tranquilles, et on monte en L1 pour de vrai à la 114ème et en plus sur un but fantastique.
On a joué 120 minutes (hors arrêts de jeu), Reims a été en L1 21 minutes et nous seulement 10 minutes, les bonnes ! Et la délivrance au bout du bout.
Donc je vote pour jeudi dernier, indépendamment du fait que ce soit la dernière en date.