RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

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Symph57
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RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar Symph57 » 19 avr. 2010, 03:16

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Bernard Serin a décidé de son premier changement d’entraîneur en tant que président du FC Metz :
exit Yvon Pouliquen (au centre), et place au retour de Joël Muller (à gauche).
Photo Pascal BROCARD

Yvon Pouliquen évincé, Joël Muller appelé : pour réactiver « le ressort mental » de ses joueurs après sept matches sans victoire, Bernard Serin a tranché. Effets du changement escomptés dès vendredi face à Arles.

Il fallait que quelque chose change, et ce quelque chose s’appelle l’entraîneur. Pour ne pas revivre le scénario catastrophe de la saison dernière, admettant de fait la pertinence d’une comparaison entre les deux expériences, Bernard Serin a décidé hier de démettre Yvon Pouliquen de ses fonctions, un sort également réservé à Christian Mattiello, son adjoint. L’opération ne coûtera pas excessivement cher, pour s’en tenir à de basses considérations budgétaires : il restait un peu plus de deux mois de contrat aux congédiés, « ce qui pose moins de problèmes », comme le précise leur patron. Le remplaçant, quant à lui, émarge déjà au FC Metz : Joël Muller n’aura qu’un étage à descendre, un canal à traverser et un survêtement à endosser pour passer de directeur sportif à entraîneur, et retrouver un bureau qu’il connaît déjà très bien. Il présentera son adjoint ce matin, s’il est arrivé : il s’agit là, en effet, d’un nouveau venu, ayant officié par le passé « dans un grand club » selon Bernard Serin, passé maître dans l’art d’étaler l’actualité dans le temps.

La place d’Yvon Pouliquen n’aura donc pas résisté à la défaite concédée vendredi soir à Clermont à l’issue d’une prestation unanimement jugée catastrophique, ayant porté à sept matches l’actuelle série d’insuccès des Messins. Par un miracle qui en dit long sur la vigueur de l’opposition, Metz vient pourtant seulement de tomber du podium à la suite de ce revers. Arles-Avignon le devance désormais d’un point au classement, et il se trouve que le promu provençal est aussi le prochain adversaire des Messins, vendredi, à Saint-Symphorien. « La défaite à Clermont peut laisser penser que cette décision aurait pu être prise plus tôt, affirme Bernard Serin. Mais nous étions troisièmes avant Clermont car, quoi que nous fassions, c’était comme si nos concurrents ne voulaient pas de notre place. Cette fois, nous avons atteint la limite. Mais nous conservons les cartes en mains et le moment m’a semblé opportun. Ce match de vendredi, c’est un cran de plus dans l’exigence, une occasion à ne plus laisser filer : si nous gagnons, nous remontons sur le podium. Si nous perdons, les carottes seront probablement cuites. »

Eviter que l’histoire repasse les plats

Actionnaire principal du FC Metz depuis l’été 2008, président depuis l’été 2009, Bernard Serin vient de vivre sa première expérience de ce type : celle consistant à sacrifier un entraîneur avant le terme du contrat. Sa décision s’avère originale, à cinq journées de la fin et dans le cas d’un club classé quatrième : ses premiers mois de président de club supporteraient d’ailleurs assez mal un échec de l’opération, le 14 mai prochain, et réduiraient singulièrement le crédit acquis cet hiver lors de la venue de Sylvain Wiltord, qui avait replacé le football à Metz sous le feu des projecteurs. « Vous vous sentez assez seul, quand il faut prendre une telle décision », assure Bernard Serin, cependant instruit par le ratage de 2009, et persuadé de devoir en appeler au « ressort mental » des joueurs pour sortir de l’impasse et « effacer les sept derniers matches » : « J’ai estimé que cette défaite à Clermont, sans être imputable à l’entraîneur, altérait la confiance réciproque entre les joueurs et le staff. Et je ne voyais pas comment redonner confiance à cet effectif avec les mêmes composantes. La solution n’était pas non plus de faire appel à un entraîneur extérieur ne connaissant pas l’effectif, Joël s’est donc vu confier la mission de nous amener en Ligue 1. » Voilà comment l’entraîneur des dernières années fastes du FC Metz, au siècle dernier, se retrouve aujourd'hui au pied de l’ascenseur. Il y a un an, après trente-trois journées, Metz occupait la troisième place, avant de concéder trois nuls, une défaite, et de redoubler sa Ligue 2. Joël Muller avait suivi les événements depuis les tribunes. Il revient sur le terrain, pour éviter que l’histoire repasse les plats.

Sylvain VILLAUME.

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Il ne pouvait plus durer

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La situation d’Yvon Pouliquen était devenue intenable ou presque. Bernard Serin a tranché.
Photo Julio PELAEZ

La tourmente autour de son maintien existait en partie malgré Yvon Pouliquen, mais rendait sa tache impossible. Chronique d’une issue devenue inexorable.

Avant de s’engager avec le FC Metz, alors très médiocre dernier de Ligue 1, fin décembre 2007, Yvon Pouliquen se prêtait en ces termes au jeu de l’autoportrait : « Je suis un homme de défis ». Il n’a pas réussi, autrement qu’épisodiquement, « à ramener de la joie et de l’enthousiasme autour du FC Metz », selon la feuille de route tracée par le président de l’époque, Carlo Molinari. Et il n’a pas davantage ramené le club lorrain là où il l’avait récupéré, échouant dans l’objectif de la remontée immédiate, au printemps 2009, quand avant lui Jean Fernandez en 2003 et Francis De Taddeo en 2007 ont triomphé. Aujourd’hui, le voilà privé de retenter sa chance jusqu’au bout, un mois moins cinq jours avant terme. Travailler avec le minimum requis de sérénité et de visibilité, dans le contexte actuel, aurait pourtant constitué un défi, un vrai !

A propos de sa situation personnelle, ces jours-ci, il y avait ce que disait Yvon Pouliquen – parfois ce qu’il ne disait pas. Et il y avait ce qu’il était en droit de penser, devant l’apparence de la légèreté ayant entouré la gestion de son cas, au gré des sorties médiatiques de son président. L’entraîneur breton répète, avec la force de la sincérité, « accepter » tout cela (tout cela, dit-il, « fait partie de mon métier »). Réponse de Pouliquen à propos du délai de trois matches fixé par Bernard Serin, son nouveau président, avant un triptyque Châteauroux – Strasbourg – Sedan conclu par le gain de trois points : « Je ne l’ai en aucun cas pris pour moi ». Réponse de Pouliquen, après l’ultimatum (d’un match cette fois) toujours lancé par Bernard Serin avant le déplacement à Clermont : « Je m’en fous […]. Ce qui compte pour moi est d’amener mon équipe et de revenir avec la victoire. » Réponses de Pouliquen, après la défaite en Auvergne, aux questions sur son avenir : « Demandez au président… » Le verdict lui a été annoncé hier, peu avant 18 h…

A l’heure de consacrer toute son énergie et toute son attention à l’objectif de la remontée, Yvon Pouliquen a aussi dû composer avec des questions périphériques, qu’il n’a pas lui-même soulevées. Mais un entraîneur peut-il ne pas sortir affaibli d’un débat devenu constant autour de la pertinence de son maintien ? Il peut sûrement résister aux sifflets du public, à la défiance générale entretenue par une communication atypique, consistant par exemple à résumer l’enjeu en ces termes : « Nous voulons poursuivre notre série d’invincibilité ». Après tout, Metz restait sur trois nuls, avant de s’incliner à Clermont…

« Capital-confiance altéré »

Mais il reste ce que Bernard Serin appelait, vendredi soir, « la confiance entre le staff et les joueurs ». Le match de Clermont lui a donné bien plus qu’un élément de réponse, suscité par l’ultimatum de la semaine dernière qui conférait à la rencontre du vendredi la valeur d’un test. Yvon Pouliquen a lui-même dressé le constat : « Certains n’ont pas manifesté la combativité nécessaire. » Il se refuse cependant à y voir un acte délibéré ( lire ci-dessous). Loin des micros, hors les murs de Saint-Symphorien, beaucoup exprimaient pourtant leur désappointement, leur lassitude ou leur perplexité, ou tout cela à la fois, évoquant le comportement erratique de leur entraîneur et de son adjoint, Christian Mattiello. Bernard Serin a pris acte de ce fossé qui se creusait entre les joueurs et leur encadrement en des termes choisis : « Le capital-confiance s’est encore altéré vendredi et il devient de plus en plus aléatoire d’espérer qu’il se reconstitue avec les mêmes composantes ».
S. V.

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Assis sur un banc

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Joël Muller a assisté à toutes les rencontres officielles du FC Metz depuis le début de la saison. Il connaît son sujet... Photo Julio PELAEZ

Joël Muller revient en première ligne avec la mission de ramener le FC Metz là où, entraîneur, il l’avait quitté en 2006 : en Ligue 1.

Son nom, ces temps-ci, revenait comme une évidence : si le FC Metz devait changer d’entraîneur, pour tenter d’appliquer la vieille recette de l’électrochoc et éviter de revivre en mai 2010 la même désillusion qu’en mai 2009, l’hypothèse de voir Joël Muller reprendre du service tombait sous le sens, pour au moins trois bonnes raisons. La première : son métier. A cinquante-huit ans, Joël Muller affiche 577 matches sur les bancs de la Ligue 1 ; il est le dernier entraîneur à avoir mené Metz en Coupe d’Europe, et Lens en Ligue des champions. La deuxième : son attachement viscéral au FC Metz, son club depuis 1967, où il a joué et entraîné avant d’en devenir le directeur sportif en 2006, refusant l’été dernier de reprendre sa carrière d’entraîneur, à Strasbourg, afin de « tout mettre en œuvre pour contribuer au retour de Metz en Ligue 1 », expliquait-il à l’époque, depuis son bureau de directeur sportif.

Troisième argument plaidant pour le retour de Joël Muller en première ligne : sa parfaite connaissance de l’actualité messine. Par ses fonctions à la tête de la cellule technique, il est à l’origine de la venue de plusieurs joueurs de l’effectif actuel ; il a notamment joué un rôle prépondérant dans la venue de Sylvain Wiltord, en janvier dernier, un renfort sans lequel Metz n’en serait même plus, aujourd’hui, à se mêler à la lutte pour la montée : les premiers effets de l’arrivée de l’ancien attaquant des Bleus avaient permis, en février, d’obtenir quatre victoires en cinq matches. Enfin, Joël Muller n’a manqué aucun des trente-trois matches de championnat et des six matches de Coupe disputés par l’équipe messine cette saison : il n’a jamais officié en Ligue 2 en tant qu’entraîneur, mais a suivi suffisamment de matches de Ligue 2, depuis quatre ans, pour savoir ce qui l’attend.

Première séance depuis le 12 mai 2006

Mais derrière tout ce qui plaidait pour revoir Joël Muller sur le banc messin, au cas où, se cachaient plusieurs réserves. Trois au moins ! Première réserve : le souvenir de sa dernière expérience d’entraîneur de Metz, en 2005-2006, qui constitue aussi sa dernière expérience d’entraîneur tout court. Elle s’était soldée par une relégation en Ligue 2 au terme d’une saison calamiteuse, mal préparée, mal traversée, mal conclue, un peu plus de cinq ans après une histoire de onze saisons de banc messin prématurément interrompue. Ce nouveau retour est-il moins casse-gueule ? Deuxième réserve : que les joueurs le voient non plus comme le dirigeant avec qui ils négocient (notamment leurs contrats), mais comme leur nouvel entraîneur. Troisième réserve : en sa qualité de président de l’Unecatef, ce syndicat (des entraîneurs) si prompt à réagir au premier changement venu, Joël Muller n’occupait sûrement pas la place idéale pour remplacer Yvon Pouliquen à moins d’un mois de la fin du championnat, confronté à une équation quasi schizophrénique. D’ailleurs, tous les mots pèsent, dans le communiqué signé hier par Bernard Serin. Notamment ceux-ci : « Joël Muller, sous contrat d’emploi avec notre club, se voit confier la conduite de l’équipe professionnelle. » Tout est dans le « se voit confier »… Sur tout cela et sur le reste, l’intéressé s’exprimera ce midi à l’issue de la première séance d’entraînement qu’il aura dirigée depuis le 12 mai 2006 avant, vendredi, de revenir s’asseoir sur son banc.
S. V.

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Metz fait bon voyage

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Olivier Perrin (à gauche) et ses joueurs peuvent se congratuler : leur finale, ils la tiennent. Photo MAXPPP

Ils ont tremblé, un peu. Mais au final, les Messins, vainqueurs logiques de Sedan (3-1), se sont ouvert le chemin du Stade de France. En finale, les hommes d’Olivier Perrin affronteront Sochaux.

Les Messins auraient pu sombrer dans la dépression. Sedan s’y est d’ailleurs largement employé, hier après-midi sur la pelouse d’Aurillac. Mais cette équipe des U19 du FC Metz, elle, a des ressources. Nécessaire pour se remettre d’un penalty manqué dès la troisième minute. Suffisante pour relever la tête après avoir concédé une égalisation à contre-courant juste avant la pause.
De notre envoyé spécial à Aurillac

De ces petites contrariétés sedanaises, même au pays du Cantal, pas question d’en faire tout un fromage. Metz s’est, à chaque fois, remis en ordre de bataille. De façon désordonnée parfois, surtout en première période, mais avec courage toujours. Yeni Ngbakoto le premier. Crocheté dans la surface de réparation, le milieu de terrain grenat n’est donc pas parvenu à se faire justice lui-même face à Da Eira, auteur, pour le coup, d’une superbe parade (3 e). Mais il a vite relevé la tête. D’abord pour voir Sedan profiter de ce léger moment de flottement pour placer deux contres signés Boli (11 e) et Tchenkoua (12 e), que M’Fa s’est chargé d’annihiler.

Méticuleusement ensuite, pour remettre son équipe dans le sens de la marche. De la tête, sur un centre signé Gaëtan Bussmann (15 e), puis d’un coup franc puissant repoussé difficilement par Da Eira (29 e). Finalement, c’est Kehli, en renard des surfaces, qui plaçait son coup de griffe au nez et à la barbe du sanglier sedanais (1-0, 30 e). Certes, les hommes d’Olivier Perrin, si séduisants face à Saint-Etienne et Lyon lors des deux tours précédant, semblaient quelque peu crispés. Mais tout au long de ce premier acte, ils avaient au moins le mérite de confisquer le ballon à leur adversaire. Jusqu’à la quarante-deuxième minute… Dans le rôle de l’empêcheur de tourner en rond, j’ai nommé Sliti, qui, d’une frappe aussi soudaine que puissante, permettait à son équipe de regagner les vestiaires du stade Baradel avec un joli sourire en coin (1-1).

La réponse du banc

La réservation en première classe d’un voyage devant mener les Lorrains en villégiature du côté de Saint-Denis allait-elle être annulée ? Non. Pas si près du but. Alors, méthodiquement, N’Ganvala et ses partenaires ont repris leur bâton de pèlerin. Et Metz a retrouvé son jeu. Par instants en tout cas. Mais suffisamment pour contrarier les plans d’Ardennais qui éprouvaient toutes les peines du monde à s’approcher du but de M’Fa. Son homologue sedanais, quant à lui, ne pouvait qu’accompagner du regard le coup franc de Ngbakoto qui flirtait avec son montant gauche (55 e). Il ne restait plus qu’aux Messins de régler la mire. Une mission pour Yohan, Croizet de service. A peine rentré en jeu, ce dernier plaçait une frappe limpide, imparable pour Da Eira (2-1, 69 e). Du sang neuf. Voilà ce dont avaient besoin les Grenats pour mener à bien leur croisade. Et Jordan Faucher l’a bien compris. Entré en scène peu avant l’heure de jeu, le jeune Messin a d’abord pris le soin de prendre la température d’Aurillac. Avant de réchauffer un peu plus l’atmosphère d’une splendide demi-volée sur un service de… Anthony M’Fa (3-1, 71 e). Passeur décisif, le gardien lorrain se mettait une dernière fois en valeur sur un coup franc travaillé de Bouhenna (75 e), avant de se lancer dans une chevauchée fantastique pour partager sa joie avec ses coéquipiers. La réservation pour Saint-Denis est validée. Le billet oblitéré. Et peu importe le moyen de transport. Même à pieds, ils iront réaliser leur rêve : fouler la pelouse du Stade de France !

Jean-Sébastien GALLOIS.

Réactions :

Olivier Perrin (entraîneur de Metz). « C’est un énorme soulagement ! Car objectivement, sur l’ensemble de la rencontre, je n’ai pas reconnu mon équipe. Nous ne sommes pas parvenus à nous lâcher, notamment en première période. J’ai alors senti les garçons très crispés, et le penalty manqué dès l’entame du match, ne nous a pas aidés à nous libérer. A la pause, je leur ai demandé de jouer, simplement. Nous y sommes enfin parvenus, même si physiquement nous avons un peu accusé le coup. Et finalement, ce sont deux remplaçants qui nous offrent cette qualification, qui, globalement, est tout de même méritée. »

Yohan Croizet (deuxième buteur de Metz). « En entrant sur la pelouse, j’ai ressenti une grosse pression. Ce n’est jamais évident de rentrer dans un match aussi important alors que l’issue est indécise. Je me suis dit qu’il fallait que je devienne indispensable à l’équipe. Alors marquer sur l’un de mes premiers ballons, c’est une énorme joie. Aujourd’hui, c’est un rêve qui se réalise : aller au Stade de France ! »

Yeni Ngbakoto (milieu de Metz). « Je suis heureux ! Même si tout n’a pas été parfait, notamment en première période, personne n’a lâché. Cela nous a souri après la pause. C’est une juste récompense. Personnellement, j’étais un peu bouleversé après mon penalty manqué. Mais ça arrive… Alors je me suis vite remis dans le match. Maintenant place au Stade de France. Jusqu’à présent, on le voyait juste à la télé. Là, on va y être pour de vrai. En tant qu’acteur ! C’est beau. Mais ce sera encore plus beau quand nous allons soulever la Coupe ! »

Denis Moutier (entraîneur de Sedan). « C’est une grosse déception. Nous ne sommes jamais vraiment rentrés dans le match. La faute à une crispation bien trop grande. Cela dit, la victoire des Messins est logique. Sur cette rencontre, ils nous ont été largement supérieurs. C’est la fin d’une belle aventure, qui, je crois, va permettre à mes joueurs de grandir encore un peu. »
J.-S. G.

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Pouliquen : Moi j'y croyais

Yvon Pouliquen venait d’apprendre qu’il n’était plus l’entraîneur du FC Metz, de la bouche de son patron, hier soir, lorsqu’il a accepté de répondre à nos questions. Voici ses réponses…

• Comment réagissez-vous à la décision prise par Bernard Serin ? « Il y a toujours de la déception quand on est démis de ses fonctions, qui plus est à cinq matches de la fin du championnat, et toujours dans la course pour la montée… »

• Vu la sorte d’ultimatum fixé avant le match à Clermont, et la défaite qui a suivi, vous pouviez vous y attendre ? « Je ne peux effectivement pas dire que je suis surpris. »

• Comprenez-vous les motivations de votre mise à l’écart ? « Je n’ai qu’une chose à dire : j’espère que le club montera en Ligue 1. J’en crois les joueurs capables et je ne laisse pas une équipe à la rue : elle est quatrième et, à la faveur du prochain match, peut remonter sur le podium. »

• Votre président veut susciter une réaction psychologique des joueurs. Vous sentiez-vous capable, vous, de la provoquer ? « Oui. Moi, j’y croyais. »

• Avez-vous des regrets, par rapport à la gestion des dernières semaines ? « On peut toujours avoir des regrets, comme celui d’avoir encaissé le but de l’égalisation de Sedan à la 92 e minute ( 1-1, le 9 avril). Mais c’est le football, c’est ce qui fait son charme et, parfois, sa cruauté. Le dernier match, à Clermont, est probablement le moins abouti de la série actuelle. Il est décevant mais j’espère que ce n’est pas une volonté des joueurs, j’en suis même sûr ! »

• Vous ne vous êtes pas estimé lâché par vos joueurs, vendredi ? « Non ! A six journées de la fin, ce serait ridicule et dangereux. Certains ont plutôt manqué de sérénité, sous le poids de la pression. »

• Avez-vous déjà eu un échange avec votre remplaçant ? « Oui. »

• Comment s’est-il passé ? « Mais très bien ! Je serai d’ailleurs au stade, ce lundi matin, pour encourager les joueurs et leur souhaiter de monter en Ligue 1. »
S. V.

Pouliquen : 43 victoires, 31 nuls, 31 défaites.

Tom

Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar Tom » 19 avr. 2010, 05:40

Merci pour l'article matinal.
En espérant que ce coup de poker fonctionne !

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Straight Outta Metz
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Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar Straight Outta Metz » 19 avr. 2010, 05:48

Tom a écrit :En espérant que ce coup de poker fonctionne !
ah parce que Muller qui remplace Pouliquen c'est un coup de poker...
La vache.
Waouh.

quickos
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Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar quickos » 19 avr. 2010, 07:09

Je pense que la saison prochaine, il y aura un nouveau coach.
Sinon, YP n'était surpris et en plus il n'en veut pas à BS pour avoir démis de ces fonctions. Toujours une bonne mentalité d'YP et en plus il croit à la monter pour cette saison.
Maintenant qui est se mystérieux adjoint?

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Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar control » 19 avr. 2010, 08:44

et bien toutes ces bonnes nouvelles de bon matin, c'est presque trop!
je suis impatient de voir la reaction de joueurs sur le terrain.

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Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar Amsalem » 19 avr. 2010, 08:46

Si sportivement, Pouliquen m'aura fait enrager par ses choix hasardeux/peu compréhensibles, autant humainement, je le crois homme de confiance. En outre, bien que son remplacement (qui aurait dû intervenir bien avant) par Müller soit somme toute logique (pour des raisons déjà largement rappelées), chat échaudé craignant l'eau froide, je n'arrive décidément pas à m'en enthousiasmer. Les sempiternels retours, la parabole du fils prodigue qui rentre à la maison (en l'espèce, qui descend un étage et se change), je n'y crois que peu. Enfin, dans notre déliquescence généralisée, j'en profite pour faire un petit coucou aux joueurs dont on ne doit pas oublier les mérites...
Dernière modification par Amsalem le 19 avr. 2010, 08:58, modifié 1 fois.

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Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar Patsupfcmetz » 19 avr. 2010, 09:08

"Ayant officié" ... Je n'ai pas l'impression que se soit d'un ancien joueur qu'il parle non ?

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solidsnake
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Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar solidsnake » 19 avr. 2010, 09:10

il a entrainé à Mouscron.....

Greg
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Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar Greg » 19 avr. 2010, 09:12

C'est pas enthousiasmant mais c'était clairement la seule chose à faire. Il s'agit d'un interim de 5 matches. Il y aura un nouvel entraineur la saison prochaine. Sur ce point, il est intéressant qu'on recrute aussi un adjoint "venant d'un grand club". Un intérim aussi, ou le futur entraineur?

renard

Re: RL 19/04/2010 - Muller appelé au pied de l’ascenseur

Messagepar renard » 19 avr. 2010, 09:13

Straight Outta Metz a écrit :
ah parce que Muller qui remplace Pouliquen c'est un coup de poker...
La vache.
Waouh.
en gardant Y.P on allait droit dans le mur ! ! !

Et pour le remplacer à 5 matchs de la fin seul J.M pouvait le remplacer ... pour espérer finir sur le podium et monter en L1
Il était trop tard pour faire venir un entraîneur extérieur qui ne connaît pas les joueurs, le club ... on a plus le temps de tâtonner ...


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