[Souvenirs] Votre premier match à Saint-Symphorien

[Sssasasaroyan]

Mon premier match à Saint-Symphorien : Mardi 11 octobre 1977 - FC Metz - AS Saint-Étienne, 11e journée Division 1 (1977-1978) 0 - 2 (Buts : Christian SARRAMAGNA 10ème minute sur pénalty et Jacques SANTINI 18ème).

J'y étais.

[Ravachol]

Ah oui, match de m.... ce Metz-psg... on restait alors sur une série de ouf, 12 m sans défaite dont une série de 5 victoires consécutives et ça a enclenché une spirale négative (8m sans victoire) qui nous coûte en partie une lutte pour le titre (on finit 4e à 3 points de la 2e place et à 7 points de la 1ere). Cette saison là, autant qu'en 98, y avait moyen de jouer la 1ere place sans ce passage à vide de 8 matches.

Je me souviens des résumés compilés dans une cassette vidéo usée jusqu'à l'os quand j'étais minot. Ça finissait par Pires, Gaillot, Pierre qui chantaient Laisse Béton avec Renaud
Tout ça pour dire que la spirale derrière est ahurissante ! Mais il y avait déjà eu une première alerte juste avant Paris, à Lille, où tu prends un point miraculeux grâce à Songo'o.
Des souvenirs de gosse...
Ce match contre Paris, de mémoire, tu touches le poteau aussi et rien ne réussit. J'entends encore mon père dire " Mais Isaias, il a mis des semelles en plomb aujourd'hui ? "
Oui, il semblait y avoir la place cette saison là aussi. Mais la coupe de la Ligue a offert une belle consolation nan?

Oui Isaias avait joué à l'envers, et d'ailleurs c'est à partir de là qu'on s'est rendu compte qu'Arpinon était meilleur
La saison là c'est aussi le dernier match en pro dans les cages de D'Angelo (et son seul avec Metz), en match en retard à Montpellier où on gagne à la dernière minute.

Il y avait déjà de la place la saison d'avant, on fait une entame de saison catastrophique avec beaucoup de malchance, mais on finit avec un rythme d'européen/voire mieux, jusqu'à la désillusion contre Bordeaux (2-3) ; je crois que c'est l'équipe que j'ai préférée voir, derrière c'était tellement solide, avec l'éclosion de Song et la der d'Albert, au milieu Serredszum était au summum et permettait qu'on aligne souvent 3 milieux offensifs (Pirès, Vercruysse et Ichoua qui aurait pu faire une meilleure carrière) et devant, voilà quoi... 1ère vraie saison de Pouget, et dernière de Zitelli, j'ai vu de mes yeux jouer ensemble Vercruysse, Pirès et Zitelli - quel régal ! 1994-95 Songo'o-Pierre, Song ou Cartier, Kastendeuch, Gaillot-Serredszum, Lang ou Ichoua, Vercruysse, Pirès-Pouget, Zitelli

[Sssasasaroyan]

Cela date d'un autre siècle. Un siècle révolu.... vivement le prochain siècle, le FC Metz gagnera peut être un trophée.

[Bobsaintclair]

Cela date d'un autre siècle. Un siècle révolu.... vivement le prochain siècle, le FC Metz gagnera peut être un trophée.

Dommage que l'on ne sera plus là pour fêter cela

[JuanitaBanana]

Je relis tous vos messages, je pense aussi à cette époque, quelle tristesse quand je vois ce qu'est devenu le club aujourd'hui, on a juste un superbe stade devenu un écrin dans lequel il n'y a plus rien à montrer, plus rien à admirer.
Je regrette cette époque où l'on attendait avec une immense impatience la prochaine journée de championnat, peu de confort en tribune ou ce qui y ressemblait, on la préparait toute la semaine cette journée, dès qu'on on pouvait on allait voir les joueurs à l'entrainement, les mômes posaient avec eux, quelle fierté pour ces marmots, la communion était complète entre joueurs, staff et supporters.
Tout cela a totalement disparu, B.Serin est un chef d'entreprise, il forme des joueurs avec comme seul but de les revendre, le financier l'emporte sur le sportif, son stade est plus en centre d'affaire qu'une enceinte sportive, il a choisi un entraineur un peu à son modèle, fier de lui, fier de ses certitudes, jusque boutiste, les supporters sont devenus quantité négligeable.
Cette saison n'échappe pas à cet amer constat, beaucoup d'anciens que j'ai connu au stade ont laissé tombé, ils restent néanmoins à l'écoute des résultats de leur club de toujours mais sans plus, la ferveur est partie, place aux générations suivantes.
Dimanche, c'est Marseille, une rencontre qu'on détestait voir au stade car ce dernier revêtait des couleurs bleues et blanches, mais cela n'a plus grande importance aujourd'hui.
Comme on dit souvent, c'était mieux avant et cet avant ne reviendra certainement plus.

[Taison*]

Ce ne sont et resteront des souvenirs, JuanitaBanana ...


Le football de papa est mort, place au foot -business : l'argent est roi, le fric est partout, les joueurs sont surpayés, aller au stade revient aussi très cher, maintenant. Avant,tu t'en foutais : pour 50 francs, tu passait une bonne soirée... et même en euros, tu t'en tirais bien ! 15 € et c'était encore bon. Et il y avait du spectacle, défaite ou pas, tu étais content, parce que les joueurs avaient tout donné. Maintenant, c'est 40 € avec le billet d'entrée, le casse croute, deux bières avant et après. Ah non : je rectifie... la bière d'après, tu n'as plus envie d'aller la boire, dégoûté par ce que tu as vu.

Je suis un vieux supporter aussi, et par notre saint et défunt marronnier, je ne m'y retrouve plus, je n'ai plus envie d'aller dans cet endroit qui m'attirait tant autrefois : J'y ai laissé de l'argent, passé des soirées mémorables, chanté, frappé dans les mains, y ai sauté de joie, hurlé nos chansons, descendu les travées à chaque but marqué... C'est fini, oui : j'ai 60 ans et ne rêve plus et je ne sais pas si je retrouverai tout cela.

[JuanitaBanana]

Ce ne sont et resteront des souvenirs, JuanitaBanana ...


Le football de papa est mort, place au foot -business : l'argent est roi, le fric est partout, les joueurs sont surpayés, aller au stade revient aussi très cher, maintenant. Avant,tu t'en foutais : pour 50 francs, tu passait une bonne soirée... et même en euros, tu t'en tirais bien ! 15 € et c'était encore bon. Et il y avait du spectacle, défaite ou pas, tu étais content, parce que les joueurs avaient tout donné. Maintenant, c'est 40 € avec le billet d'entrée, le casse croute, deux bières avant et après. Ah non : je rectifie... la bière d'après, tu n'as plus envie d'aller la boire, dégoûté par ce que tu as vu.

Je suis un vieux supporter aussi, et par notre saint et défunt marronnier, je ne m'y retrouve plus, je n'ai plus envie d'aller dans cet endroit qui m'attirait tant autrefois : J'y ai laissé de l'argent, passé des soirées mémorables, chanté, frappé dans les mains, y ai sauté de joie, hurlé nos chansons, descendu les travées à chaque but marqué... C'est fini, oui : j'ai 60 ans et ne rêve plus et je ne sais pas si je retrouverai tout cela.

On est exactement sur la même longueur d'ondes, cela me fait toujours bizarre de rencontrer d'anciens fidèles de toujours qui ont également laissé tomber, et la suppression du tarif réduit "+ de 65 ans" a été très très mal ressenti par la plupart, c'est surtout le principe qui est décrié.
Et oui, le temps du marronnier, des premières et secondes, du beau jeu, de la symbiose entre joueurs, staff et supporters n'existe plus, le pognon a pris le relai, les supporters sont passés au statut de client, c'est toute la différence mais elle est énorme.

[Bobsaintclair]

Je relis tous vos messages, je pense aussi à cette époque, quelle tristesse quand je vois ce qu'est devenu le club aujourd'hui, on a juste un superbe stade devenu un écrin dans lequel il n'y a plus rien à montrer, plus rien à admirer.
Je regrette cette époque où l'on attendait avec une immense impatience la prochaine journée de championnat, peu de confort en tribune ou ce qui y ressemblait, on la préparait toute la semaine cette journée, dès qu'on on pouvait on allait voir les joueurs à l'entrainement, les mômes posaient avec eux, quelle fierté pour ces marmots, la communion était complète entre joueurs, staff et supporters.
Tout cela a totalement disparu, B.Serin est un chef d'entreprise, il forme des joueurs avec comme seul but de les revendre, le financier l'emporte sur le sportif, son stade est plus en centre d'affaire qu'une enceinte sportive, il a choisi un entraineur un peu à son modèle, fier de lui, fier de ses certitudes, jusque boutiste, les supporters sont devenus quantité négligeable.
Cette saison n'échappe pas à cet amer constat, beaucoup d'anciens que j'ai connu au stade ont laissé tombé, ils restent néanmoins à l'écoute des résultats de leur club de toujours mais sans plus, la ferveur est partie, place aux générations suivantes.
Dimanche, c'est Marseille, une rencontre qu'on détestait voir au stade car ce dernier revêtait des couleurs bleues et blanches, mais cela n'a plus grande importance aujourd'hui.
Comme on dit souvent, c'était mieux avant et cet avant ne reviendra certainement plus.

vouii l'époque où l'on pouvait voir André Beta arriver en solex au café des arts pour jouer aux courses est révolue.

[Taison*]

vouii l'époque où l'on pouvait voir André Beta arriver en solex au café des arts pour jouer aux courses est révolue.

Et Rigobert Song avec sa Volkswagen Polo toute rouillée ?

[Taison*]

On est exactement sur la même longueur d'ondes, cela me fait toujours bizarre de rencontrer d'anciens fidèles de toujours qui ont également laissé tomber, et la suppression du tarif réduit "+ de 65 ans" a été très très mal ressenti par la plupart, c'est surtout le principe qui est décrié.
Et oui, le temps du marronnier, des premières et secondes, du beau jeu, de la symbiose entre joueurs, staff et supporters n'existe plus, le pognon a pris le relai, les supporters sont passés au statut de client, c'est toute la différence mais elle est énorme.

Hé oui.... mais "avant", notre FC Metz était un club familial.

Oui, je les ai suivi sans interruption de 1975 à 2012... ensuite, quelques matchs par saison mais sans plus : ce n'étais déjà plus pareil, effectivement.