pilch a écrit :
Carrass' a écrit :
Je suis d'accord ppur dire qu'il ne faut pas des mercenaires mais en l'état, ce groupe n'a pas le niveau pour tenir une saison complète en ligue 1.
C'est pas parce que sur 90 mins on a tenu le duel face à Lyon qu'on peut le faire sur 38 matchs.
Et on est certainement en surrégime sur les 25 derniers matchs. Ne pas faire la même erreur qu'il y a 2 ans et ne retenir que la partie de la saison qui s'est bien passée pour évaluer le niveau de l'équipe. Et de toute façon il nous faut un banc pour palier d'éventuelles blessures.
Je ne pense pas que Metz a été en surrégime sur les 25 derniers matchs.
Le Havre, Metz, Bastia et Bordeaux se sont tirés la bourre comme on a rarement vu 4 équipes sur le même rythme pendant 25 matchs. Saint Etienne a fait également une deuxième partie de saison de très belle facture. Ça fait 5 équipes au parcours haletant.
Là où Metz a fait fort, c'est que cela a été fait avec une équipe type quasi inchangée (Traoré a pris la place de Kouyaté, de mémoire Kouao avait déjà pris la place de Centonze), avec grosso modo 13 joueurs pour 11 postes (temps de jeu plus ou moins égal N'Doram - Maiga et Maziz mis en balance sur 7/8 matchs peut être avec Camara et Atta), et sans réel plan B en cas de blessure ou suspension devant.
De plus, éliminé tôt en coupe de France, le rythme de match a du être de 1 match par semaine, hors Trèves internationales. Donc physiquement, c'est pas non plus insurmontable. Donc le terme surrégime me paraît un peu exageratoire. Pour mémoire, disputant le titre en Ligue 1 en 97/98, avec 2 coupes nationales plus une compétition européenne (intertoto? J'ai un doute), Metz joue alors 44 matchs dans la saison (sans compter les équipes nationales, comme cette saison il est vrai, pour certains), avec à l'arrivée un 11 titulaire quasi inchangé le long de la saison et à peine 5/6 joueurs dans la rotation (avec 3 remplacements par match possibles contre 5 actuellement). Donc la encore, impact physique (avec des éléments de préparation inconnus à l'époque) largement comparable.
Donc si le parcours de Metz est extraordinaire, remarquable, bandifiant, il n'est en rien comparable au parcours de la saison passée où effectivement il y a bien eu un surrégime de 10/12 matchs au retour d'Antonetti sur le banc, avec Boulaya qui a marché sur l'eau pendant cette période, avec un effondrement total à partir de février (on a du enchaîné près de 8 matchs sans faire un seul tir cadré)