Football Le Racing sous la menace d’une pénalité Six points en moins ?
Suspecté de ne pas avoir été en conformité avec son équipe de 19 ans en championnat et en Coupe Gambardella, le Racing est susceptible de perdre six points sur tapis vert. Du côté du club, on réfute une vision des choses privilégiée notamment par Vesoul, le concurrent du Racing en CFA2.
Il ne fallait pas le chauffer. Jean-Paul Nicot, l’entraîneur de Vesoul houspillé par des pseudo-supporters du Racing lors de la victoire décrochée sur la pelouse de Schiltigheim, a fini par sortir de ses gonds. Il s’est tourné vers la dizaine d’énergumènes pour leur asséner un spontané : « Vous ferez moins les malins quand votre équipe aura six points de moins. »
« Le Racing aura largement plus que six points d’avance »
Ce mouvement d’humeur s’appuie sur une démarche administrative. « Le règlement est clair, a précisé l’entraîneur vésulien hier. Il n’y a pas d’équipe des U19 du Racing engagée en championnat, ni en Coupe Gambardella. On a informé la Fédération de cette situation. Elle prendra les décisions que prévoient ses règlements, sans doute en fin de saison, au moment d’entériner officiellement les classements. »
Au passage, le grand concurrent du Racing dans la course à la montée édulcore les effets éventuels d’une punition. « De toute façon, à la fin de la saison, le Racing aura largement plus que six points d’avance, conclut Jean-Paul Nicot. Le but pour nous, c’est de terminer deuxième avec l’espoir d’être repêché avec la faillite de club du dessus. »
Par ici, on conteste néanmoins cette vision des choses. Il n’est visiblement pas question d’abandonner six points durement gagnés qui permettent d’être premiers du championnat, à un match de la fin du cycle aller. Jean-Marc Kuentz, à la tête du centre de formation, certifie que l’inscription des équipes dans les différents championnats est intervenue à temps.
« Nous avons engagé deux équipes dans cette catégorie d’âge, l’une en 19 ans nationaux, l’autre en 19 ans A, explique l’entraîneur de la réserve. On a déclaré forfait pour les trois premières journées du championnat national, ce qui a entraîné le forfait général ( proclamé dès le 29 août, soit au lendemain de la 1 re journée). »
Pour le championnat régional, dans le groupe C du championnat A, la participation est pour le moins épisodique. Alors que Ste-Marie-aux-Mines est forfait général, le Racing a joué… un seul match de championnat perdu sur le terrain du SUC dans de larges proportions (0-7, début décembre). « Pour les autres, il y a eu des reports, certifie Jean-Marc Kuentz. Mais nous sommes en mesure désormais d’aligner une équipe mixte, avec certains U 17 et des joueurs qui nous ont rejoints depuis. »
Le championnat réunissant dix équipes, la possibilité de remettre à jour le calendrier strasbourgeois existe bel et bien. En attendant, le processus qui a conduit à la conformité strasbourgeoise vis-à-vis des règlements ne manque pas d’interpeller.
« On ne va pas nier que c’est un cas particulier »
Au 31 octobre 2011, le tirage au sort du 4 e tour de coupe Gambardella donne le programme des sept matches concernant les 14 derniers survivants alsaciens dans l’épreuve, prévus le 19 novembre. Au 14 novembre, la commission régionale des coupes ajoute une précision de dernière minute. « Vu l’engagement du Racing en coupe Gambardella au 5 juillet, vu le forfait général de son équipe en championnat national et l’engagement d’une équipe en division départementale, vue la non-qualification automatique du Racing au tour fédéral, la commission décide d’un tour intermédiaire […]. La rencontre Haguenau – Racing est fixée au 15 novembre, à 19h30. »
L’empressement peut s’apparenter à une volonté de trouver des petits arrangements entre amis. « On ne va pas nier que c’est un cas particulier, précise Ilan Blinderman, le directeur général de la Ligue d’Alsace. Il faut se souvenir aussi de la situation particulière, de la liquidation. La FFF a rendu une jurisprudence pour que le Racing et Grenoble repartent en CFA 2 alors que le règlement prévoyait de le faire repartir en Excellence. »
Le sempiternel “700 clubs + 1” répété à l’envi par Albert Gemmrich n’a jamais eu autant de résonance. « Devant cette situation exceptionnelle, il a fallu permettre une mise en conformité, poursuit Ilan Blinderman. On laisse au Racing la chance de reconstituer une équipe de U 19, sachant qu’il était hors de question de dépouiller les autres clubs et que 80 % des effectifs dans ces catégories d’âge avaient quitté le club. Le Racing nous a demandé du temps pour construire son équipe. On lui a laissé. Mais ces U 19 ne constituent pas une équipe alibi. Ils rattraperont leur retard après la trêve. »
L’intérêt supérieur du foot alsacien est en jeu dans l’esprit des dirigeants de la LAFA. Il faut croire que le sentiment n’est pas partagé par tous. Les dirigeants de Vesoul admettent volontiers que c’est un club… alsacien qui les a informés de la situation particulière du club strasbourgeois avec ses U19.
[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Et les liens de tout ça?
- sablonnais
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Une cigogne fait-elle le printemps ?
DNA
par François Namur, publié le 20/03/2012
Football La convention autour du Racing ratifiée
Tout est bien…
Après plus trois mois de négociations, les principaux dirigeants du Racing ont ratifié une convention qui doit clarifier la gestion du club. La durée de vie de document est de quatre ans et demi. D’ici là, le retour au professionnalisme est espéré.
Tout ça pour ça, pourrait-on penser. Après un feuilleton à rebondissements dont il a l’insupportable secret, le Racing est apparu parfaitement pacifié ou presque, hier midi, quand les trois hommes forts du club strasbourgeois ont déboulé devant les médias.
Patrick Spielmann, président de l’association, Frédéric Sitterlé, présenté l’été dernier comme le partenaire privé privilégié dans la reconstruction d’un club placé en liquidation judiciaire, et Henri Ancel, proche de la Municipalité mais également de deux camps qui tendaient au mieux à se considérer en chiens de faïence ces derniers temps, ont donc trouvé un accord.
« Sur la base d’un texte type du ministère »
« La période de discussions peut paraître longue, mais la convention est signée pour quatre ans et quelques mois, a expliqué Patrick Spielmann. On a trouvé un accord sur la base d’un texte type du ministère de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. » Les écrits organisent les relations entre l’association, qui a repris les activités du club une fois la liquidation judiciaire prononcée à l’été dernier, et la société par action simplifiée (SAS), créée et dirigée par Frédéric Sitterlé.
Ce dernier avait apporté les garanties au tribunal lorsque le club a été menacé de disparition pure et simple. Il a dans l’idée d’être à la base d’un retour vers les sommets, tout du moins vers le professionnalisme. Néanmoins, entre les chevilles ouvrières du Racing amateur et les rêveurs d’un futur doré ou nettement moins terne, les fritures ont pu apparaître sur la ligne.
Henri Ancel a aidé à mettre de l’huile dans les rouages et à éteindre l’incendie qui s’est propagé au monde politique quand l’opposition a évoqué le sujet au conseil municipal le mois dernier.
La subvention allouée par la Ville représente les deux tiers du budget cette saison. Frédéric Sitterlé avait assuré d’un apport de plusieurs millions d’euros dans les trois ans mais tardé à ouvrir concrètement le portefeuille. D’aucuns ont décelé une escroquerie en gestation ou des malversations à prévoir dans les premières propositions de convention.
« Il ne faut pas se tromper d’adversaire, a lâché Henri Ancel hier. Si le club est aujourd’hui un grand accidenté, c’est à cause de Jafar Hilali, par qui le cataclysme est arrivé. Là, il n’y avait pas de mauvaise volonté, ni de souhait de s’enrichir personnellement. Mais on sait qu’avec le Racing, il est parfois dur de faire bouger les choses. »
Au final, la nouvelle convention aurait fait l’objet d’un accord assez simple puisqu’elle s’appuie sur… le texte qui a longtemps eu cours.
Elle est néanmoins valable quatre ans et demi, tandis que le précédent document faisait l’objet d’une nouvelle signature chaque année. Elle prévoit également quelques nouveautés avec l’organisation d’un conseil de club, composé de six personnes, trois désignées par l’association et trois par la SAS. Cette entité aura en charge la politique sportive, les orientations stratégiques et la validation du budget.
Cette dernière question relève de la plus haute importance. Lancé dans la course à la remontée, le Racing peut très bien être relégué par les instances fédérales pour des raisons financières. C’est ce qui lui est arrivé l’été dernier, son incapacité à remonter en Ligue 2 l’ayant conduit en CFA2.
« Un besoin en trésorerie que l’on peut estimer entre 400 000 et 500 000 euros »
Frédéric Sitterlé devra bel et bien apporter sa contribution, dès cette saison. Henri Ancel a pu se forger une idée des besoins. « Il y a deux points à considérer, explique-t-il au regard d’un rapide survol des comptes du club. Le déficit d’exploitation s’élèvera entre 1 et 1,3 million d’euros pour la présente saison ( en partie comblé par la subvention municipale qui s’élève à 750 000 euros). Mais il y a surtout un besoin en trésorerie avant le 30 juin que l’on peut estimer entre 400 000 et 500 000 euros. » En fait, le chiffre n’a rien de spectaculaire. « On le retrouve de manière récurente tous les ans », précise Patrick Spielmann.
Frédéric Sitterlé sera donc mis à contribution. Le jeune chef d’entreprise promet de ne pas se défiler. « La convention est un acte de propriété du club, explique-t-il. Mon apport financier était conditionné par la signature de la convention. J’avais envisagé un autre texte, avec une valorisation du rôle de l’association, mais il est devenu politiquement invendable en raison d’incompréhensions. On est parvenu à un accord. Le but désormais est de refermer au plus vite la parenthèse dépôt de bilan. »
Ce n’est pas pour demain. Après 80 années de professionnalisme, le Racing est plongé dans le monde amateur dont il tente de s’extirper. Une échéance de trois à cinq ans est espérée pour revoir le jour. Dans tous les cas, le plus tôt sera le mieux. Évidemment.
http://www.dna.fr/sports/2012/03/20/tout-est-bien
par François Namur, publié le 20/03/2012
Football La convention autour du Racing ratifiée
Tout est bien…
Après plus trois mois de négociations, les principaux dirigeants du Racing ont ratifié une convention qui doit clarifier la gestion du club. La durée de vie de document est de quatre ans et demi. D’ici là, le retour au professionnalisme est espéré.
Tout ça pour ça, pourrait-on penser. Après un feuilleton à rebondissements dont il a l’insupportable secret, le Racing est apparu parfaitement pacifié ou presque, hier midi, quand les trois hommes forts du club strasbourgeois ont déboulé devant les médias.
Patrick Spielmann, président de l’association, Frédéric Sitterlé, présenté l’été dernier comme le partenaire privé privilégié dans la reconstruction d’un club placé en liquidation judiciaire, et Henri Ancel, proche de la Municipalité mais également de deux camps qui tendaient au mieux à se considérer en chiens de faïence ces derniers temps, ont donc trouvé un accord.
« Sur la base d’un texte type du ministère »
« La période de discussions peut paraître longue, mais la convention est signée pour quatre ans et quelques mois, a expliqué Patrick Spielmann. On a trouvé un accord sur la base d’un texte type du ministère de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. » Les écrits organisent les relations entre l’association, qui a repris les activités du club une fois la liquidation judiciaire prononcée à l’été dernier, et la société par action simplifiée (SAS), créée et dirigée par Frédéric Sitterlé.
Ce dernier avait apporté les garanties au tribunal lorsque le club a été menacé de disparition pure et simple. Il a dans l’idée d’être à la base d’un retour vers les sommets, tout du moins vers le professionnalisme. Néanmoins, entre les chevilles ouvrières du Racing amateur et les rêveurs d’un futur doré ou nettement moins terne, les fritures ont pu apparaître sur la ligne.
Henri Ancel a aidé à mettre de l’huile dans les rouages et à éteindre l’incendie qui s’est propagé au monde politique quand l’opposition a évoqué le sujet au conseil municipal le mois dernier.
La subvention allouée par la Ville représente les deux tiers du budget cette saison. Frédéric Sitterlé avait assuré d’un apport de plusieurs millions d’euros dans les trois ans mais tardé à ouvrir concrètement le portefeuille. D’aucuns ont décelé une escroquerie en gestation ou des malversations à prévoir dans les premières propositions de convention.
« Il ne faut pas se tromper d’adversaire, a lâché Henri Ancel hier. Si le club est aujourd’hui un grand accidenté, c’est à cause de Jafar Hilali, par qui le cataclysme est arrivé. Là, il n’y avait pas de mauvaise volonté, ni de souhait de s’enrichir personnellement. Mais on sait qu’avec le Racing, il est parfois dur de faire bouger les choses. »
Au final, la nouvelle convention aurait fait l’objet d’un accord assez simple puisqu’elle s’appuie sur… le texte qui a longtemps eu cours.
Elle est néanmoins valable quatre ans et demi, tandis que le précédent document faisait l’objet d’une nouvelle signature chaque année. Elle prévoit également quelques nouveautés avec l’organisation d’un conseil de club, composé de six personnes, trois désignées par l’association et trois par la SAS. Cette entité aura en charge la politique sportive, les orientations stratégiques et la validation du budget.
Cette dernière question relève de la plus haute importance. Lancé dans la course à la remontée, le Racing peut très bien être relégué par les instances fédérales pour des raisons financières. C’est ce qui lui est arrivé l’été dernier, son incapacité à remonter en Ligue 2 l’ayant conduit en CFA2.
« Un besoin en trésorerie que l’on peut estimer entre 400 000 et 500 000 euros »
Frédéric Sitterlé devra bel et bien apporter sa contribution, dès cette saison. Henri Ancel a pu se forger une idée des besoins. « Il y a deux points à considérer, explique-t-il au regard d’un rapide survol des comptes du club. Le déficit d’exploitation s’élèvera entre 1 et 1,3 million d’euros pour la présente saison ( en partie comblé par la subvention municipale qui s’élève à 750 000 euros). Mais il y a surtout un besoin en trésorerie avant le 30 juin que l’on peut estimer entre 400 000 et 500 000 euros. » En fait, le chiffre n’a rien de spectaculaire. « On le retrouve de manière récurente tous les ans », précise Patrick Spielmann.
Frédéric Sitterlé sera donc mis à contribution. Le jeune chef d’entreprise promet de ne pas se défiler. « La convention est un acte de propriété du club, explique-t-il. Mon apport financier était conditionné par la signature de la convention. J’avais envisagé un autre texte, avec une valorisation du rôle de l’association, mais il est devenu politiquement invendable en raison d’incompréhensions. On est parvenu à un accord. Le but désormais est de refermer au plus vite la parenthèse dépôt de bilan. »
Ce n’est pas pour demain. Après 80 années de professionnalisme, le Racing est plongé dans le monde amateur dont il tente de s’extirper. Une échéance de trois à cinq ans est espérée pour revoir le jour. Dans tous les cas, le plus tôt sera le mieux. Évidemment.
http://www.dna.fr/sports/2012/03/20/tout-est-bien
Dernière modification par sablonnais le 20 mars 2012, 17:06, modifié 1 fois.
- sablonnais
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
DNA
Football
publié le 20/03/2012
Des problèmes, quand même
Il ne s’agit pas de réduire l’importance du document conclu lors de l’AG réunie hier matin. Néanmoins, quelques nuages noirs continuent à obscurcir l’horizon et rendent vains tout espoir de tourner, en un tour de bras, la page la plus sombre qu’a connue le Racing, avec sa relégation en CFA2 l’an dernier.
Depuis quelques mois, le club alsacien ressemblait à un aigle à deux têtes qui désirait voler vers deux directions différentes.
Ancel appelé à remplacer Spielmann
Un proche du dossier admettait volontiers que la cohabitation entre Frédéric Sitterlé et Patrick Spielmann ressemblait au mariage d’une carpe et d’un lapin : « Ce n’est pas vraiment la même manière de travailler ». Henri Ancel a lui même considéré que « tout était à vif et que dans ces conditions, reconstruire de façon sereine n’a pas nécessairement été évident. »
Il ne fait guère de doute que le président de l’association donnera sa démission dans les semaines à venir. « J’aurais préféré que l’on ne parle pas de moi, explique l’intéressé. Je veux bien me consacrer à des sujets qui me tiennent à cœur, mais on peut être gagné par de la lassitude. »
Patrick Spielmann souhaite donc prendre du recul, ne plus apparaître en première ligne, se concentrer sur quelques dossiers en gestation, comme un développement transfrontalier du club.
En attendant, Henri Ancel apparaît comme le candidat tout désigné à la succession. « Le jour où Patrick Spielmann démissionnera, il sera possible d’envisager une candidature mais l’important est d’avancer tous ensemble », préfère botter en touche “l’héritier pressenti”, revenu aux affaires à la demande de Spielmann et Sitterlé.
Il reste que des problèmes qui vont au-delà des personnes restent en suspens. La convention signée s’inscrit dans un retour au professionnalisme à terme. Pour l’heure, alors qu’il consacre une bonne part de son budget à son centre de formation, le Racing n’a aucun moyen de conserver dans ses effectifs la jeunesse qu’il forme.
« Nous avons sollicité un spécialiste sur la question, l’avocat de Vincent Collet ( l’entraîneur de la SIG) sur le sujet, explique Patrick Spielmann. Des joueurs ( une trentaine) sont nourris, logés, blanchis, profitent du savoir faire des entraîneurs et peuvent s’en aller. C’est dur à accepter. » Il reste que la législation sportive ne protège guère les efforts déployés par le monde amateur.
Conserver Kuentz
Concrètement, au centre de formation strasbourgeois, la figure angulaire, Jean-Marc Kuentz, directeur du centre et à la tête de l’équipe une, a de quoi se poser quelques questions. Il a volontairement signé un contrat d’un an à l’été dernier. « Il sera associé à toutes les discussions sur la politique sportive du club, garantit Henri Ancel. Nous savons que c’est un éducateur de qualité. » Après avoir perdu des dizaines des meilleurs jeunes formés au club, ce serait ballot de perdre l’un de ses meilleurs entraîneurs.
http://www.dna.fr/sports/2012/03/20/des ... quand-meme
Football
publié le 20/03/2012
Des problèmes, quand même
Il ne s’agit pas de réduire l’importance du document conclu lors de l’AG réunie hier matin. Néanmoins, quelques nuages noirs continuent à obscurcir l’horizon et rendent vains tout espoir de tourner, en un tour de bras, la page la plus sombre qu’a connue le Racing, avec sa relégation en CFA2 l’an dernier.
Depuis quelques mois, le club alsacien ressemblait à un aigle à deux têtes qui désirait voler vers deux directions différentes.
Ancel appelé à remplacer Spielmann
Un proche du dossier admettait volontiers que la cohabitation entre Frédéric Sitterlé et Patrick Spielmann ressemblait au mariage d’une carpe et d’un lapin : « Ce n’est pas vraiment la même manière de travailler ». Henri Ancel a lui même considéré que « tout était à vif et que dans ces conditions, reconstruire de façon sereine n’a pas nécessairement été évident. »
Il ne fait guère de doute que le président de l’association donnera sa démission dans les semaines à venir. « J’aurais préféré que l’on ne parle pas de moi, explique l’intéressé. Je veux bien me consacrer à des sujets qui me tiennent à cœur, mais on peut être gagné par de la lassitude. »
Patrick Spielmann souhaite donc prendre du recul, ne plus apparaître en première ligne, se concentrer sur quelques dossiers en gestation, comme un développement transfrontalier du club.
En attendant, Henri Ancel apparaît comme le candidat tout désigné à la succession. « Le jour où Patrick Spielmann démissionnera, il sera possible d’envisager une candidature mais l’important est d’avancer tous ensemble », préfère botter en touche “l’héritier pressenti”, revenu aux affaires à la demande de Spielmann et Sitterlé.
Il reste que des problèmes qui vont au-delà des personnes restent en suspens. La convention signée s’inscrit dans un retour au professionnalisme à terme. Pour l’heure, alors qu’il consacre une bonne part de son budget à son centre de formation, le Racing n’a aucun moyen de conserver dans ses effectifs la jeunesse qu’il forme.
« Nous avons sollicité un spécialiste sur la question, l’avocat de Vincent Collet ( l’entraîneur de la SIG) sur le sujet, explique Patrick Spielmann. Des joueurs ( une trentaine) sont nourris, logés, blanchis, profitent du savoir faire des entraîneurs et peuvent s’en aller. C’est dur à accepter. » Il reste que la législation sportive ne protège guère les efforts déployés par le monde amateur.
Conserver Kuentz
Concrètement, au centre de formation strasbourgeois, la figure angulaire, Jean-Marc Kuentz, directeur du centre et à la tête de l’équipe une, a de quoi se poser quelques questions. Il a volontairement signé un contrat d’un an à l’été dernier. « Il sera associé à toutes les discussions sur la politique sportive du club, garantit Henri Ancel. Nous savons que c’est un éducateur de qualité. » Après avoir perdu des dizaines des meilleurs jeunes formés au club, ce serait ballot de perdre l’un de ses meilleurs entraîneurs.
http://www.dna.fr/sports/2012/03/20/des ... quand-meme
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
A la mi-temps, le Racing gère tranquillement son meilleur ennemi du CFA2 2011-2012, le Vesoul Haute-Saône Foot, 2 à 0.
- sablonnais
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
CFA 2 C : Strasbourg file vers le CFA devant 9 000 personnes
C'était l'affiche tant attendu par les supporters de Strasbourg et Vesoul ce samedi à la Meinau. Et devant près de 9132 personnes, Strasbourg a laissé sur place Vesoul son concurrent pour la montée. Les strasbourgeois s'imposent deux buts à zéro grâce à des buts de Benjamin Genghini à la 25' puis David Ledy juste avant la pause. Vesoul ne reviendra pas et se retrouve à douze points du leader strasbourgeois.
http://www.foot-national.com/foot-cfa-2 ... 34358.html
C'était l'affiche tant attendu par les supporters de Strasbourg et Vesoul ce samedi à la Meinau. Et devant près de 9132 personnes, Strasbourg a laissé sur place Vesoul son concurrent pour la montée. Les strasbourgeois s'imposent deux buts à zéro grâce à des buts de Benjamin Genghini à la 25' puis David Ledy juste avant la pause. Vesoul ne reviendra pas et se retrouve à douze points du leader strasbourgeois.
http://www.foot-national.com/foot-cfa-2 ... 34358.html
- get_up_kids
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
A noter qu'il y a tjrs des problèmes à Strasbourg en coulisses et que Sitterlé l'actuel président se serait rapproché à nouveau d'Hillali, qui a déclaré vouloir racheter à nouveau le RCS!
- Aventurix
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Est-ce que c'est Sitterlé qui a contacté Hillali ou le contraire?get_up_kids a écrit :A noter qu'il y a tjrs des problèmes à Strasbourg en coulisses et que Sitterlé l'actuel président se serait rapproché à nouveau d'Hillali, qui a déclaré vouloir racheter à nouveau le RCS!
Article des DNA du 24/04/2012
"Alors que les voyants sont au vert du côté du sportif, les tractations se poursuivent en coulisses pour trouver un repreneur enclin à financer le club. Sans succès pour l’instant…
Décidément, avec le Racing, l’actualité n’est qu’un éternel recommencement. Alors que se profile la venue de Vesoul samedi – dans un match qui peut être décisif dans l’optique de la montée en CFA – c’est dans les coulisses que l’agitation se poursuit en ce début de semaine.
Comme l’an dernier à la même époque (quand Jafar Hilali tenait encore les rênes du club), on parle essentiellement d’investisseur, de gros sous et de revente. Plus, en tout cas, que des aspects sportifs qui sont passés au second plan.
Et pour les acteurs de ce feuilleton sans fin, l’objectif est le même qu’au printemps dernier : trouver quelqu’un pour financer le redressement de l’équipe strasbourgeoise.
Ce qui signifie trouver une bonne âme capable d’injecter dans les semaines à venir entre 300 et 500 000 euros pour boucler le budget de l’équipe pro.
Et ce “quelqu’un” ne sera vraisemblablement pas Frédéric Sitterlé, sauf énorme retournement de situation.
« On a été contacté par plusieurs personnes et il y a actuellement plusieurs pistes. Pour l’instant, la tendance est à un départ de Frédéric Sitterlé, mais aucune hypothèse n’est exclue », expose ainsi Alain Fontanel, adjoint au maire chargé de ce dossier ô combien sensible à la Ville.
« C’est peut-être le moment de passer la main »
Des propos qui rejoignent ceux tenus hier par Frédéric Sitterlé, qui a accepté de sortir de son mutisme.
« Dans les circonstances actuelles, les conditions que j’ai toujours exigées pour poursuivre mon engagement ne sont pas réunies, a ainsi indiqué l’entrepreneur de Blodelsheim. La convention n’est toujours pas en vigueur et c’est un préalable indispensable ».
Au-delà du fait que la signature de cette convention tarde à venir (*), Frédéric Sitterlé avance un autre argument, lui aussi lié à ses rapports avec l’association Racing, pour justifier son recul. Et là encore, il est question de gros sous.
« La convention qui doit être validée m’engage à couvrir le déficit de l’association et de ses dirigeants historiques, qu’elle que soit la cause et le montant du déficit. J’avais donc exigé une gestion transparente et une gouvernance démocratique (de l’association, ndlr), mais les départs annoncés n’ont pas été suivis de faits », précise encore Frédéric Sitterlé.
Et le Haut-Rhinois d’ajouter : « C’est peut-être le moment pour une nouvelle équipe de capitaliser sur le travail réalisé cette année, c’est peut-être le moment de passer la main dans de bonnes conditions, dans l’intérêt du club ».
L’hypothèse d’une énième revente semble donc clairement acquise, après des semaines de conflits ouverts entre Frédéric Sitterlé et Patrick Spielmann, président de l’association Racing.
Mais pour vendre le club, ou plutôt, la SA créée par Sitterlé, encore faut-il trouver un acheteur. Et pour l’instant, le seul à être officiellement sorti du bois se nomme Jafar Hilali, pas vraiment en odeur de sainteté auprès de la Ville et des supporteurs.
« Ce n’est jamais bon de se baigner deux fois dans la même eau », pose de manière diplomatique Alain Fontanel quand on évoque le nom du fantasque ex-président du Racing.
Du coup, la quête se poursuit pour tenter de trouver une solution acceptable pour toutes les parties. « On travaille pour trouver une solution dans l’intérêt du club », ajoute ainsi le vice-président de la CUS.
Pour l’édile municipal, qui travaille en collaboration étroite avec Patrick Spielmann et Frédéric Sitterlé, quelle que soit la solution finalement choisie, il faut trouver « une sortie par le haut ».
Et surtout, la trouver le plus rapidement possible. Histoire de ne pas ajouter à ces incessants problèmes de gouvernance une crise sportive.
(*) la convention régissant les rapports entre SA et association est actuellement à l’étude à la Préfecture, qui doit la valider pour qu’elle entre en vigueur."
Ben c'est toujours autant le bazar du côté des coulisses à la Meinau! Sont pô encore en CFA !
- pilch
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- Localisation : Paris
Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Ils sont très, très bons !
- Aventurix
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Lu sur Eurosport
Strasbourg remonte en CFA
Le Racing Club de Strasbourg, ancien grand club du football français qui a failli disparaître en fin de saison dernière en raison de graves problèmes financiers, a validé sa remontée en CFA après avoir battu Chaumont (2-0) samedi dans son stade de la Meinau.
Champion de France en 1979, le Racing, qui disputait encore la Coupe d'Europe en 2006, était tombé en National en 2010. Il avait manqué de peu la remontée en L2 la saison passée (4e) mais d'inextricables dissensions internes et une gestion erratique l'avaient conduit à la liquidation judiciaire. Racheté par Frédéric Sitterlé, un investisseur alsacien, le club était reparti cette saison en CFA2, le cinquième niveau national, non sans connaître encore quelques soubresauts en interne.
Avec son succès face à Chaumont, Strasbourg est assuré de terminer en tête du groupe C de CFA2 alors qu'il reste trois journées de championnat. Toujours populaire, le club a attiré plusieurs milliers de spectateurs dans son stade tout au long de l'année, avec un record à près de 10.000 spectateurs pour le premier match de la saison. Il y avait encore plus de 6.700 personnes dans les travées de la Meinau samedi.
Strasbourg remonte en CFA
Le Racing Club de Strasbourg, ancien grand club du football français qui a failli disparaître en fin de saison dernière en raison de graves problèmes financiers, a validé sa remontée en CFA après avoir battu Chaumont (2-0) samedi dans son stade de la Meinau.
Champion de France en 1979, le Racing, qui disputait encore la Coupe d'Europe en 2006, était tombé en National en 2010. Il avait manqué de peu la remontée en L2 la saison passée (4e) mais d'inextricables dissensions internes et une gestion erratique l'avaient conduit à la liquidation judiciaire. Racheté par Frédéric Sitterlé, un investisseur alsacien, le club était reparti cette saison en CFA2, le cinquième niveau national, non sans connaître encore quelques soubresauts en interne.
Avec son succès face à Chaumont, Strasbourg est assuré de terminer en tête du groupe C de CFA2 alors qu'il reste trois journées de championnat. Toujours populaire, le club a attiré plusieurs milliers de spectateurs dans son stade tout au long de l'année, avec un record à près de 10.000 spectateurs pour le premier match de la saison. Il y avait encore plus de 6.700 personnes dans les travées de la Meinau samedi.
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