Messagepar Bhoys » 03 déc. 2024, 08:20
La réalité sur la multipropriété.
C'est assez flippant, pour ceux qui rêvent d'être à la place de Strasbourg.
Source " fsrcs"
BlueCo, la triple peine
Le problème avec BlueCo se décline en trois axes majeurs, chacun d’eux menaçant directement l’identité et l’avenir de notre club. Il est temps de faire le point.
La multipropriété.
Ce système détruit l’âme des clubs filialisés et réduit leur indépendance à néant. À Strasbourg, il foule aux pieds tout ce qui a fait la force du club durant la décennie de reconstruction. Qu’autant de gens y consentent, au moins tacitement, est source pour nous de déception et de perplexité.
Une politique sportive désastreuse.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Plus jeune équipe titulaire en Ligue 1 depuis 75 ans.
Équipe ayant perdu le plus de points après avoir mené au score.
4e au classement... à la mi-temps, avant de s’effondrer quasi-systématiquement ensuite.
Non, une équipe de 21 ans de moyenne d’âge ne peut pas performer collectivement à ce niveau. Ce n’est jamais arrivé dans l’histoire du football, chaque semaine en apporte une nouvelle illustration.
Avec 62,4 millions d’euros dépensés la saison dernière, 63,9 millions cet été, et un effectif pléthorique de 44 joueurs pros, le Racing n’a même pas un banc de touche digne de ce nom. Sur les 13 premiers matchs :
26 joueurs utilisés.
11 ont joué 270 minutes ou moins
Tout repose sur seulement 15 joueurs.
Effarant.
Un suicide économique.
Clearlake, qui détient in fine le Racing, est un fonds de capital-risque. Des institutions et des gens très riches leur confient leur agent avec une attente de rendement supérieur à ce que propose la bourse. L’ordre d’idée dans ce milieu est de tripler la mise en 8-10 ans. Comment le Racing pourrait-il générer plusieurs centaines de millions à horizon 2031-33 entre l’état général du football français, des transferts majeurs qui sont déjà des échecs (Sylla) et la politique sportive décrite ci-dessus ? Le développement des ressources propres du club ne compense clairement pas la hausse délirante de ses coûts, sa masse salariale surtout. Dans ces conditions, le train de vie du Racing n’est assuré que par des injections régulières de cash à visée purement spéculative. Il n’y a pas besoin d’être un grand expert de la finance internationale pour savoir qu’un asset qui perd de l’argent - et surtout qui n’a pas de perspective d’en rapporter - est dans une situation extrêmement précaire.
Si quelqu’un en Alsace a les compétences pour mesurer l’ampleur du drame à venir, c’est bien Marc Keller.
Combien de temps continuera-t-il à jouer le rôle de sauveur pour masquer ce naufrage moral, sportif et économique ?
Jusqu’à quand acceptera-t-il de servir de bouclier aux véritables décideurs ?
Restons vigilants et défendons l'âme de notre club.
Allez Racing
#Nonàlamultipropriété #BlueCoOut