Cyclisme

[golden years]

Il faudra que tu te rembobines le film de la saison 2024. Pogacar a tout explosé sur son passage et n'a aucun adversaire. Sur les courses auxquelles il a participé il n'a laissé que les miettes.
Se promener du 1er au dernier jour du Tour, après avoir déjà marché sur le Giro 6 semaines avant, est assez louche. Mais survoler son sport des Strade Bianche en mars jusqu'au Tour de Lombardie en octobre, en passant pas une échappée de 100 km aux mondiaux, est une farce.
Le sport de très haut niveau met au supplice l'organisme, surtout quand les phases de récupération sont trop courtes. Regardes comment il finit le Tour avec l'étape de la Colmiane, le gars en a encore assez dans le carbu pour repartir sur une semaine de course. Jamais une défaillance ni une faiblesse. Pendant 8 mois !
On dépasse le simple stade de la suspicion, reste à savoir quand et comment il se fera choper.

Tu ne l'aimes point c'est un fait...Ton point de vue sur le cyclisme ( je pense que tu dois le pratiquer assidument ) est éclairé, c'est un autre fait.
Ce n'est pas le seul sport d'endurance qui voit une progression...( je n'ai pas l'adjectif ) Chargé ou pas, la question de l'entrainement se pose aussi. Et là ou beaucoup se dispersent, se reposeraient sur 'un protocole miracle' et bien je n'ai pas peur de penser qu'ils ne sont pas taillés pour le haut du pavé et qu'ils s'entrainent tres tres mal en qualité.
J'ai bien plus de doute dans un Colbrelli de l'époque que dans un Pogi ou un Remco.
Mais je te concède à l'évidence que le doute est plus que permis. Seulement si tu accordes un blanc seing à Vayer...Le schmiblick ne vas pas avancer.

[Capitaine Fracasse]

Bon ben le Tour dans l’Est, c'est pas pour 2025.

[Palinodie]

On vient d'apprendre le décès de Rik Van Looy à l'âge de 90 ans.
Je suppose que ce nom de coureur ne dit plus grand chose aujourd'hui, mais ce mec est l'un des rares à avoir gagné tous les Monuments du cyclisme et ce pendant une douzaine d'années, entre 1956 et 68, plus 2 fois champion du monde, bref une terreur.
En fait (aujourd'hui, on écrirait de base...), le gars se prénommait Hendrik, mais il a en quelque sorte succédé à Rik Van Steenbergen, qui lui-même a un palmarès XXL dans les classiques, du coup, les journalistes belges l'ont surnommé Rik 2.
C'est lui qui le premier a construit une équipe complètement mise à son service, des équipiers qui cadenaissaient le peloton, laissant le soin au boss de régler tout le monde au sprint.

Selon la légende, Rik était moyennement partageur, des fois il oubliait de partager la prime du vainqueur comme promis et voilà t'y pas qu'en 1963, alors que le championnat du monde se déroulait dans les Flandres, donc à la maison pour Rik, 2 équipiers de l'équipe belge montent un complot : l'un, Benoni Beyet, joue le mec cuit et donc reste dans la roue de Van Looy, l'autre, Gilbert De Smet, emmene le sprint un poil trop tôt.
Du coup, le Rik , qui a suivi De Smet, se trouve sec à quelques encablures de la ligne d'arrivée, ce dont profite Beyet pour le sauter sur la ligne malgré que Rik se soit quasiment cramponné à son maillot.
Grosse colère de Rik, qui porte en vain réclamation, mais Benoni Beyet ne va plus gagner grand chose, le Rik a la rancune tenace.

C'était l'époque où les choses étaient claires, aux belges les classiques et aux français le Tour de France...

[Glouglou]

On vient d'apprendre le décès de Rik Van Looy à l'âge de 90 ans.
Je suppose que ce nom de coureur ne dit plus grand chose aujourd'hui, mais ce mec est l'un des rares à avoir gagné tous les Monuments du cyclisme et ce pendant une douzaine d'années, entre 1956 et 68, plus 2 fois champion du monde, bref une terreur.
En fait (aujourd'hui, on écrirait de base...), le gars se prénommait Hendrik, mais il a en quelque sorte succédé à Rik Van Steenbergen, qui lui-même a un palmarès XXL dans les classiques, du coup, les journalistes belges l'ont surnommé Rik 2.
C'est lui qui le premier a construit une équipe complètement mise à son service, des équipiers qui cadenaissaient le peloton, laissant le soin au boss de régler tout le monde au sprint.

Selon la légende, Rik était moyennement partageur, des fois il oubliait de partager la prime du vainqueur comme promis et voilà t'y pas qu'en 1963, alors que le championnat du monde se déroulait dans les Flandres, donc à la maison pour Rik, 2 équipiers de l'équipe belge montent un complot : l'un, Benoni Beyet, joue le mec cuit et donc reste dans la roue de Van Looy, l'autre, Gilbert De Smet, emmene le sprint un poil trop tôt.
Du coup, le Rik , qui a suivi De Smet, se trouve sec à quelques encablures de la ligne d'arrivée, ce dont profite Beyet pour le sauter sur la ligne malgré que Rik se soit quasiment cramponné à son maillot.
Grosse colère de Rik, qui porte en vain réclamation, mais Benoni Beyet ne va plus gagner grand chose, le Rik a la rancune tenace.

C'était l'époque où les choses étaient claires, aux belges les classiques et aux français le Tour de France...

On peut dire que Rik est morty.

[champ d'or]

Pogacar a chuté sur les Strade Bianche, mais comme Pidcock n'avait pas envie de gagner il l'a attendu pour se faire allumer à 18km de l'arrivée.
Les chutes faisant partie de la course (sauf pour des interventions de tiers tels que moto suiveuse ou spectateur), je ne comprends pas pourquoi les coureurs s'attendent toujours.

[patrick57]

Pogacar a chuté sur les Strade Bianche, mais comme Pidcock n'avait pas envie de gagner il l'a attendu pour se faire allumer à 18km de l'arrivée.
Les chutes faisant partie de la course (sauf pour des interventions de tiers tels que moto suiveuse ou spectateur), je ne comprends pas pourquoi les coureurs s'attendent toujours.

Ça se partage les primes sûrement,c'est plus rentable