Grenat au soleil a écrit :
Le Lancet est une référence dans le domaine médical. Les articles qui y sont publiés sont la plupart du temps considérés comme des références dans leurs domaines.
Le vrai problème c’est que cet article pose une seule question : est-ce que l’usage de chloroquine et/ou hydroxychloroquine est bénéfique pour les patients hospitalisés à qui on on a administré ces substances dans le 48 heures ayant suivi un diagnostic covid +? La réponse apportée est que ça n’apporte aucun bénéfice en termes de guérison mais que ça augmente la fréquence d’effets indésirables et de mortalité.
Le problème est que tout le monde - y compris les journalistes- extrapole en disant que cet the molécule est néfaste, hors l’article ne fait état que d’une certaine catégorie de patients.Ce n’est pas démontré ici dans les autres cas même si on peut le supposer.
Petite précision: « dans les 48 heures après un diagnostic hospitalier »
Oui Lancet est une revue sérieuse, et les conclusions de l’ étude « l’hydroxychloroquine ne fonctionne pas sur les cas graves »est une lapalissade! .
Dire que ça augmente les effets néfastes, chez des patients qui ont des défaillances multi-organes en raison de leur forme grave de Covid, ça ne prouve pas que cette molécule soit dangereuse chez les patients au début de la maladie.
Si une étude donne du paracetamol à tous les patients en phase terminale d’un cancer, elle pourra conclure que le risque de décès est augmenté par le paracetamol chez les patients cancéreux, par rapport à un bras contrôle où l’on incluerait que des sujets jeunes !
Mais peu importe, on sait depuis longtemps que l’hydroxychloroquine ne marche pas sur les cas graves, et nous avons arrêté de l’utiliser depuis un moment, la modification de la réglementation demandée par Mr Veran ne changera rien, ce n’est qu’une pirouette politique