Votre livre de chevet...

[Couleurdhiver]

Je laisse de côté le Virgile, j'ai du mal à entrer pour le moment.

Par contre, j'ai commencé Morts avant la retraite qui est un recueil de récits de vie. Vous l'avez deviné, le point commun c'est que toutes les personnes sont des travailleurs, souvent populaires, qui sont décédés avant l'âge (très) vénérable de la retraite. Parfois d'une maladie liée à l'emploi en question, parfois non. Ce sont douze journalistes (certains avec une très belle plume) qui rédigent ces portraits.

Je pense que tout le monde devrait lire ce bouquin car, au-delà de l'évidence que des personnes meurent jeunes et possiblement à cause de leur emploi, cela rappelle surtout qu'elles n'ont même pas pu profiter a minima de la chimère si peu attrayante d'un repos sous-financé après des décennies de labeur imposé. Ce mensonge de la retraite, cette hypocrisie idéalisée et subie par nous toutes et tous.

Je termine en citant Annie Ernaux "j'ai été retraitée de l'éducation nationale à 60ans. À 62, on m'a découvert un cancer du sein. Ainsi, j'aurais pu mourir à 63 ans exactement. Penser que des gens pourront avant même d'être à la retraite est quelque chose de tres violent."

[DCD]

Je laisse de côté le Virgile, j'ai du mal à entrer pour le moment.

Par contre, j'ai commencé Morts avant la retraite qui est un recueil de récits de vie. Vous l'avez deviné, le point commun c'est que toutes les personnes sont des travailleurs, souvent populaires, qui sont décédés avant l'âge (très) vénérable de la retraite. Parfois d'une maladie liée à l'emploi en question, parfois non. Ce sont douze journalistes (certains avec une très belle plume) qui rédigent ces portraits.

Je pense que tout le monde devrait lire ce bouquin car, au-delà de l'évidence que des personnes meurent jeunes et possiblement à cause de leur emploi, cela rappelle surtout qu'elles n'ont même pas pu profiter a minima de la chimère si peu attrayante d'un repos sous-financé après des décennies de labeur imposé. Ce mensonge de la retraite, cette hypocrisie idéalisée et subie par nous toutes et tous.

Je termine en citant Annie Ernaux "j'ai été retraitée de l'éducation nationale à 60ans. À 62, on m'a découvert un cancer du sein. Ainsi, j'aurais pu mourir à 63 ans exactement. Penser que des gens pourront avant même d'être à la retraite est quelque chose de tres violent."

La majorité des français arrivent à profiter plusieurs années de leur retraite, qui comparée aux autres sociétés sur terre, n'est pas un du comme cela est présenté ici. C'est clairement un privilège.

[Couleurdhiver]

Je laisse de côté le Virgile, j'ai du mal à entrer pour le moment.

Par contre, j'ai commencé Morts avant la retraite qui est un recueil de récits de vie. Vous l'avez deviné, le point commun c'est que toutes les personnes sont des travailleurs, souvent populaires, qui sont décédés avant l'âge (très) vénérable de la retraite. Parfois d'une maladie liée à l'emploi en question, parfois non. Ce sont douze journalistes (certains avec une très belle plume) qui rédigent ces portraits.

Je pense que tout le monde devrait lire ce bouquin car, au-delà de l'évidence que des personnes meurent jeunes et possiblement à cause de leur emploi, cela rappelle surtout qu'elles n'ont même pas pu profiter a minima de la chimère si peu attrayante d'un repos sous-financé après des décennies de labeur imposé. Ce mensonge de la retraite, cette hypocrisie idéalisée et subie par nous toutes et tous.

Je termine en citant Annie Ernaux "j'ai été retraitée de l'éducation nationale à 60ans. À 62, on m'a découvert un cancer du sein. Ainsi, j'aurais pu mourir à 63 ans exactement. Penser que des gens pourront avant même d'être à la retraite est quelque chose de tres violent."

La majorité des français arrivent à profiter plusieurs années de leur retraite, qui comparée aux autres sociétés sur terre, n'est pas un du comme cela est présenté ici. C'est clairement un privilège.

"Profiter" est le terme prépondérant et ambiguë : avec quelles ressources mensuelles, quelle santé, quelles possibilités de mobilités. Et si, statistiquement, les anciens travailleurs de classes moyennes et supérieures ont la possibilité temporelle et financière de "profiter", c'est beaucoup moins vrai chez les personnes de classe dite populaire.
Moi je n'y crois pas au mythe de la retraite, je le juge brinquebalant, inégal et surtout injuste dans son état. Une mauvaise loterie où tu n'as pas le choix de participer. Et ce n'est pas parce que c'est pire/moins bien dans d'autres sociétés que c'est bien

[Glouglou]

La majorité des français arrivent à profiter plusieurs années de leur retraite, qui comparée aux autres sociétés sur terre, n'est pas un du comme cela est présenté ici. C'est clairement un privilège.

"Profiter" est le terme prépondérant et ambiguë : avec quelles ressources mensuelles, quelle santé, quelles possibilités de mobilités. Et si, statistiquement, les anciens travailleurs de classes moyennes et supérieures ont la possibilité temporelle et financière de "profiter", c'est beaucoup moins vrai chez les personnes de classe dite populaire.
Moi je n'y crois pas au mythe de la retraite, je le juge brinquebalant, inégal et surtout injuste dans son état. Une mauvaise loterie où tu n'as pas le choix de participer. Et ce n'est pas parce que c'est pire/moins bien dans d'autres sociétés que c'est bien

Faudrait pondre un bouquin sur les retraités des classes populaires qui profitent un maximum de leur après carrière. Allez, DCD, au travail ! (Y a Cactus qui veut bien participer)

[DCD]

La majorité des français arrivent à profiter plusieurs années de leur retraite, qui comparée aux autres sociétés sur terre, n'est pas un du comme cela est présenté ici. C'est clairement un privilège.

"Profiter" est le terme prépondérant et ambiguë : avec quelles ressources mensuelles, quelle santé, quelles possibilités de mobilités. Et si, statistiquement, les anciens travailleurs de classes moyennes et supérieures ont la possibilité temporelle et financière de "profiter", c'est beaucoup moins vrai chez les personnes de classe dite populaire.
Moi je n'y crois pas au mythe de la retraite, je le juge brinquebalant, inégal et surtout injuste dans son état. Une mauvaise loterie où tu n'as pas le choix de participer. Et ce n'est pas parce que c'est pire/moins bien dans d'autres sociétés que c'est bien

Avoir une retraite, c'est à dire être payé sans travailler, c'est énorme.

Alors il est probable que dans les classes populaires tu en profites moins, car tu gagnes moins et moins longtemps, et en moins bonne santé. Mais c'est tout de même un énorme plus, par rapport à ce qui est de travailler pour vivre jusqu'à cela ne soit humainement plus possible.

Quand au choix j'en suis désolé, mais le refrain que les gens issus des classes populaires ne peuvent s'en extraire, je n'y crois pas.

[Couleurdhiver]

"Profiter" est le terme prépondérant et ambiguë : avec quelles ressources mensuelles, quelle santé, quelles possibilités de mobilités. Et si, statistiquement, les anciens travailleurs de classes moyennes et supérieures ont la possibilité temporelle et financière de "profiter", c'est beaucoup moins vrai chez les personnes de classe dite populaire.
Moi je n'y crois pas au mythe de la retraite, je le juge brinquebalant, inégal et surtout injuste dans son état. Une mauvaise loterie où tu n'as pas le choix de participer. Et ce n'est pas parce que c'est pire/moins bien dans d'autres sociétés que c'est bien

Avoir une retraite, c'est à dire être payé sans travailler, c'est énorme.

Alors il est probable que dans les classes populaires tu en profites moins, car tu gagnes moins et moins longtemps, et en moins bonne santé. Mais c'est tout de même un énorme plus, par rapport à ce qui est de travailler pour vivre jusqu'à cela ne soit humainement plus possible.

Quand au choix j'en suis désolé, mais le refrain que les gens issus des classes populaires ne peuvent s'en extraire, je n'y crois pas.

Une retraite, c'est percevoir une compensation pour avoir travaillé plusieurs décennies. Ce n'est pas la même chose que d'être payé sans travailler.

Et je n'ai pas dit ça, bien que je pense que l'ascenseur social soit moins actif aujourd'hui que celui du FC Metz. Puis si l'on suit cette logique, ceux qui n'ont pas voulu ou su (soit par manque de capacités/opportunités, soit par les circonstances de la vie) ne peuvent que regretter d'avoir moins de chance de "jouir" d'une petite retraite ? C'est pas audible non plus selon moi.
Ces retraites avortées impactent aussi souvent des conjoints, avec des projets à deux, c'est presque encore plus pernicieux.

M'enfin, nous ne serons pas d'accord sur ce sujet. Je souhaite à ceux qui ont la possibilité de vraiment "profiter" de la retraite puisse le faire longtemps et dans de bonnes conditions. Et bonne année

[Glouglou]

"Profiter" est le terme prépondérant et ambiguë : avec quelles ressources mensuelles, quelle santé, quelles possibilités de mobilités. Et si, statistiquement, les anciens travailleurs de classes moyennes et supérieures ont la possibilité temporelle et financière de "profiter", c'est beaucoup moins vrai chez les personnes de classe dite populaire.
Moi je n'y crois pas au mythe de la retraite, je le juge brinquebalant, inégal et surtout injuste dans son état. Une mauvaise loterie où tu n'as pas le choix de participer. Et ce n'est pas parce que c'est pire/moins bien dans d'autres sociétés que c'est bien

Avoir une retraite, c'est à dire être payé sans travailler, c'est énorme.

Alors il est probable que dans les classes populaires tu en profites moins, car tu gagnes moins et moins longtemps, et en moins bonne santé. Mais c'est tout de même un énorme plus, par rapport à ce qui est de travailler pour vivre jusqu'à cela ne soit humainement plus possible.

Quand au choix j'en suis désolé, mais le refrain que les gens issus des classes populaires ne peuvent s'en extraire, je n'y crois pas.

Le contrat est simple : tu cotises pour obtenir une retraite. Ce n'est pas "énorme". C'est simplement juste. Concernant ta dernière phrase, en sixième, j'ai lu Bourdieu. Et j'ai tout compris. Je le relis, régulièrement. Du coup, ça rejoint le thème du topic. Lisez Bourdieu !

[DCD]

Avoir une retraite, c'est à dire être payé sans travailler, c'est énorme.

Alors il est probable que dans les classes populaires tu en profites moins, car tu gagnes moins et moins longtemps, et en moins bonne santé. Mais c'est tout de même un énorme plus, par rapport à ce qui est de travailler pour vivre jusqu'à cela ne soit humainement plus possible.

Quand au choix j'en suis désolé, mais le refrain que les gens issus des classes populaires ne peuvent s'en extraire, je n'y crois pas.

Le contrat est simple : tu cotises pour obtenir une retraite. Ce n'est pas "énorme". C'est simplement juste. Concernant ta dernière phrase, en sixième, j'ai lu Bourdieu. Et j'ai tout compris. Je le relis, régulièrement. Du coup, ça rejoint le thème du topic. Lisez Bourdieu !

Ce qui est énorme, c'est de percevoir suffisamment d'argent en travaillant pour vivre et cotiser pour après. C'est pas rien. En France, on est clairement pas à plaindre.

[Glouglou]

Le contrat est simple : tu cotises pour obtenir une retraite. Ce n'est pas "énorme". C'est simplement juste. Concernant ta dernière phrase, en sixième, j'ai lu Bourdieu. Et j'ai tout compris. Je le relis, régulièrement. Du coup, ça rejoint le thème du topic. Lisez Bourdieu !

Ce qui est énorme, c'est de percevoir suffisamment d'argent en travaillant pour vivre et cotiser pour après. C'est pas rien. En France, on est clairement pas à plaindre.

Bon, on a clairement d'énormes divergences. Et je trouve cela hyper inquiétant. Mais je te souhaite un bon réveillon (et lis Bourdieu, mon vieux )

[Cactus]

Hé dites donc là vous !

c'est pas parce que c'est la fin de l'année que vous avez le droit de causer politique
et société