DCD a écrit :
grenat25 a écrit :
Et même s'il s'agissait de faire exclusivement de l'off-shore pour éliminer les problématiques de saccage des paysages ou de bruit, même si je n'aborde pas la très critique question du facteur de marche qu'on peut considérer un poil meilleur au grand large, il reste les coûts énormes présents et futurs, l'impact sur la faune, le "cadeau" du démantèlement/recyclage - ou du maintien d'installations laides par manque de moyens pour les enlever - fait aux générations futures (car je pense que d'ici 20 ans maximum cette technologie sous sa forme actuelle sera obsolète...).
Bon. Voyons tes arguments : impact sur la faune alors qu'il n'y a rien de plus biogène que de créer des récifs marins, laideur subjectif d'un parc éolien en mer visible par très peu de monde, technologie qui sera périmée dans 20 ans sans rien pour étayer cette insertion.
Au sujet des terres rares, de ce que j'en sais, les éoliennes les plus performantes en utilisent très peu et certaines pas du tout.
J'ai bien précisé que pour le off-shore on pouvait négliger l'élément esthétique. Par contre, le bétonnage pour créer de l'effet récif....bof, bof surtout si je mets en regard les inconnues sur les effets sur la faune marine (assez fascinant dans une époque où le principe de précaution paralyse tant d'autres activités...)
Au niveau technos de substitution difficile de lancer un débat détaillé, mais la situation actuelle a au moins la vertu de booster la recherche en matière de sources d'énergie et de ce que j'en vois au quotidien je pense vraiment que des solutions très différentes vont émerger.
Pour finir, parlons génératrices.
Certes, la majorité des éoliennes fonctionne actuellement sans aimants ce qui nécessite donc une alimentation (un peu contre-intuitif pour de la génération d'électricité, mais c'est comme ça).
Pour se conformer aux besoins, cela donne des machines volumineuses - car peu efficientes , avec beaucoup de composants (et donc des gros coûts de maintenance qui masqueront largement sur le long terme l'avantage lié à l'absence d'aimants...) et de facto inadaptées pour tout système autonome (=sur batterie).
Les génératrices à aimants sont beaucoup plus performantes et conduisent à des machines plus compactes.
D'une part, je ne comprendrais pas que dans une logique de production d'énergie efficiente, on continue de greffer les solutions les moins efficaces sur une production déjà (très) intermittente...
D'autre part, dans le cas du off-shore tant chéri par certains, le passage à la solution à aimants est quasiment naturel (compacité, maintenance...).
Pour se donner une idée, on parle de 2 tonnes d'aimants dans une génératrice 3MW contre typiquement quelques kilos dans une machine de traction automobile (oui je sais qu'il y a plus de voiture dans le monde mais en faisant un rapide calcul il est fort probable qu'il y ait déjà plus de terres rares dans les éoliennes en place que dans les moteurs de traction des véhicules électriques déjà sur route).