Pour ce qui est la température y a 500 millions d'années > par exemple article sur l'historique du CO2 atmo sur earth.org (pas vraiment un site négationniste).Evargalo a écrit :Je ne sais pas à quels "experts" tu fais référence, mais ces phénomènes astronomique sont généralement considéré comme mineur (explique moins de 2% de la variabilité) par rapport aux facteurs géocentrés (composition de l'atmosphère, albedo, activité volcanique...).grenat25 a écrit :
Il y a 500 millions d'années la concentration de CO2 était comprise entre 3000 et 9000 ppm pour une température 10° au dessus de l'actuelle, alors qu'actuellement pour une évolution potentielle de 340 à 400 ppm on nous parle de 5°.
Les raisons de cet écart selon les experts ? La prépondérance d'autres phénomènes (activité solaire, cycle orbital...)
Personne ne dit que c'est simple ni qu'un facteur unique expliquerait le climat et ses évolutions. C'est même pour cela que la recherche est très dynamique dans ce domaine.grenat25 a écrit :
ce qui à mon sens appelle à au moins questionner l'appréciation "unipolaire" qui prévaut actuellement.
Mais l'argument : "regardez c' est très compliqué ça veut dire qu'on vous ment !" est un ressort typique des climato-négationnistes. Pour le réchauffement actuel, les causes sont bien déterminées et la responsabilité humaine fait consensus.
La vapeur d'eau est le premier gaz à effet de serre, devant le CO2 puis le méthane. C'est d'ailleurs une des boucles de rétroaction positives qui aggrave le problème : effet de serre-> réchauffement-> plus d'évaporation-> plus de vapeur d'eau dans l'air-> réchauffement accru.grenat25 a écrit :
Et si le CO2 est si "sensible" quid de la vapeur d'eau au travers de l'évolution de la couverture nuageuse, elle-même fruit de nombreux facteurs...
C'est aussi la principale contribution du secteur aérien : les avions produisent un peu de CO2 mais surtout beaucoup de vapeur d'eau (très fort potentiel réchauffant mais ne reste dans l'atmosphère que quelques semaines).
Quoiqu'il en soit c'est un phénomène complexe mais étudié scientifiquement et pris en compte dans les rapports du Giec notamment. Il ne contredit pas du tout la responsabilité anthropique.
De plus, si les phénomènes astronomique sont mineurs comment expliquer la relativement faible élévation de température au regard des taux de CO2. Que donneraient de telles concentrations dans les modèles actuels ?
Je ne vois actuellement (hormis peut-être dans quelques milieux "autorisés") pas d'approche autre que simpliste dans la communication concernant le réchauffement climatique, avec une polarisation quasi exclusive sur le CO2 et une tendance catastrophiste.
Le "consensus" (ou l'autoconviction) sur l'exactitude des modèles en est un est des symptômes, à l'opposé de ce que devrait être une approche scientifique naturellement sceptique dans l'appréhension de phénomènes complexes.
Seules quelques voies dissonantes essayent de remettre un peu d'ordre comme par exemple https://media.nature.com/original/magaz ... 1192-2.pdf où il n'est pas question de nier mais juste de rationnaliser en mettant en évidence la difficulté à modéliser la vraie sensibilité au CO2 et à ne pas se laisser embarquer par les modèles les plus pessimistes.
J'attends également avec impatience la sortie du livre de Judith Curry https://anthempress.com/climate-uncertainty-and-risk-hb, scientifique de très haut niveau qui a "juste" perdu il y a quelques années sa chaire d'enseignement parce qu'elle souhaitait conserver à propos du climat une approche rationnelle et mesurée...