Top 50 des séries (et vous, c'est quoi vos séries préférées ?)

[belobog]

Après avoir regardé Les Papillons noirs (très bien au passage), je me suis dit que j'allais continuer à donner une chance aux séries françaises. Et j'ai jeté hier mon dévolu sur HPI pour laquelle j'avais lu de bonnes critiques (originale, drôle, pertinente, bien interprétée, tout ça, tout ça)

Le pitch : une mère de famille célibataire à haut potentiel intellectuel (le HPI du titre) et rétive à l'autorité se retrouve à être consultante pour la police. Et d'épisode en épisode, elle va résoudre différentes affaires (une par épisode)

Dans le rôle titre, Audrey Fleurot fait le job. Il faut dire que j'aime bien cette actrice depuis ses apparitions en Dame du lac dans Kaamelott

Pour le reste : rien. En tout cas strictement rien de neuf. C'est exactement le même type de série policière que celles proposées depuis environ 20 ans sous de multiples déclinaisons. La recette est globalement la suivante (sans doute figure-t-elle d'ailleurs dans un manuel ou un logiciel à usage des scénaristes) :

1° Choisir un personnage principal (policier, consultant, avocat, juge pour enfant, etc) un peu atypique. Mais qui, quel que soit son profil (bourru au grand cœur, marginal peu respectueux des procédures, timide maladroit, handicapé misanthrope, flic amateur de série américaine,...) reste avant tout un génie de la déduction ou de l'intuition. Et qui du coup fait passer ses collègues pour de grosses buses tellement ils ont 10 trains de retard.
C'est évidemment l'étape principale, la seule a priori qui demande un semblant d'imagination et qui sera de nature à garantir (ou non) le succès ultérieur de la série

2°Faire résoudre à ce personnage une enquête par épisode selon un mode scénaristique invariable (un meurtre de départ, un minimum de 2 à 3 fausses pistes, puis la résolution de l'affaire). Bon, allez, parfois il y a l'épisode de Noel (où les acteurs font les foufous), voire un épisode double (où l'enquête se prolonge sur 2 épisodes). Juste histoire de donner l'impression que c'est pas toujours la même chose. Autre figure de style imposée que j'allais oublier : l'épisode où le flic est lui-même suspecté d'être le meurtrier et devra prouver son innocence

3° Mettre ce personnage en binôme avec un collègue du sexe opposé. Collègue qui au début ne le/la supporte pas... mais qui va finir par s'y attacher voire plus si affinité (tout en faisant en sorte de ne pas aller trop loin non plus, histoire de maintenir une certaine tension sexuelle)

4° Le cas échéant, rajouter un petit fil rouge qui fasse artificiellement le lien entre les épisodes (un contexte familiale tendu, un drame personnel, une disparition parmi les proches,...)

Voila, après 2 épisodes, HPI c'est globalement ça, comme tant d'autres séries avant elle. Alors, pour être honnête, ça marche plutôt bien grâce à Audrey Fleurot donc en mode Sherlock en mini jupe panthère qui aurait des enfants à gérer. Mais de là à dire que ça révolutionne le genre, il ne faut pas exagérer non plus

Bref, ce sont des séries pas déplaisantes et qui, si elles trouvent leur public, peuvent facilement durer 5, 8, 10 saisons. Mais qui n'apportent pas grand chose en définitive (à part éventuellement le plaisir de retrouver régulièrement un personnage "attachant"). Et surtout qui témoignent d'une intense paresse des scénaristes et/ou d'une absence totale de prise de risque des diffuseurs

[santamaradona]

Excellent résumé des séries policières
Tu pourrais faire scenariste

[messinmarseille]

Après avoir regardé Les Papillons noirs (très bien au passage), je me suis dit que j'allais continuer à donner une chance aux séries françaises. Et j'ai jeté hier mon dévolu sur HPI pour laquelle j'avais lu de bonnes critiques (originale, drôle, pertinente, bien interprétée, tout ça, tout ça)

Le pitch : une mère de famille célibataire à haut potentiel intellectuel (le HPI du titre) et rétive à l'autorité se retrouve à être consultante pour la police. Et d'épisode en épisode, elle va résoudre différentes affaires (une par épisode)

Dans le rôle titre, Audrey Fleurot fait le job. Il faut dire que j'aime bien cette actrice depuis ses apparitions en Dame du lac dans Kaamelott

Pour le reste : rien. En tout cas strictement rien de neuf. C'est exactement le même type de série policière que celles proposées depuis environ 20 ans sous de multiples déclinaisons. La recette est globalement la suivante (sans doute figure-t-elle d'ailleurs dans un manuel ou un logiciel à usage des scénaristes) :

1° Choisir un personnage principal (policier, consultant, avocat, juge pour enfant, etc) un peu atypique. Mais qui, quel que soit son profil (bourru au grand cœur, marginal peu respectueux des procédures, timide maladroit, handicapé misanthrope, flic amateur de série américaine,...) reste avant tout un génie de la déduction ou de l'intuition. Et qui du coup fait passer ses collègues pour de grosses buses tellement ils ont 10 trains de retard.
C'est évidemment l'étape principale, la seule a priori qui demande un semblant d'imagination et qui sera de nature à garantir (ou non) le succès ultérieur de la série

2°Faire résoudre à ce personnage une enquête par épisode selon un mode scénaristique invariable (un meurtre de départ, un minimum de 2 à 3 fausses pistes, puis la résolution de l'affaire). Bon, allez, parfois il y a l'épisode de Noel (où les acteurs font les foufous), voire un épisode double (où l'enquête se prolonge sur 2 épisodes). Juste histoire de donner l'impression que c'est pas toujours la même chose. Autre figure de style imposée que j'allais oublier : l'épisode où le flic est lui-même suspecté d'être le meurtrier et devra prouver son innocence

3° Mettre ce personnage en binôme avec un collègue du sexe opposé. Collègue qui au début ne le/la supporte pas... mais qui va finir par s'y attacher voire plus si affinité (tout en faisant en sorte de ne pas aller trop loin non plus, histoire de maintenir une certaine tension sexuelle)

4° Le cas échéant, rajouter un petit fil rouge qui fasse artificiellement le lien entre les épisodes (un contexte familiale tendu, un drame personnel, une disparition parmi les proches,...)

Voila, après 2 épisodes, HPI c'est globalement ça, comme tant d'autres séries avant elle. Alors, pour être honnête, ça marche plutôt bien grâce à Audrey Fleurot donc en mode Sherlock en mini jupe panthère qui aurait des enfants à gérer. Mais de là à dire que ça révolutionne le genre, il ne faut pas exagérer non plus

Bref, ce sont des séries pas déplaisantes et qui, si elles trouvent leur public, peuvent facilement durer 5, 8, 10 saisons. Mais qui n'apportent pas grand chose en définitive (à part éventuellement le plaisir de retrouver régulièrement un personnage "attachant"). Et surtout qui témoignent d'une intense paresse des scénaristes et/ou d'une absence totale de prise de risque des diffuseurs

Hpi, c'est bon et drôle, une rare série qui m'amène à jeter un coup d'œil à la tv. Originale et impertinente. Mais ça a déjà plus d'un an ou deux.

[belobog]

Hpi, c'est bon et drôle, une rare série qui m'amène à jeter un coup d'œil à la tv. Originale et impertinente. Mais ça a déjà plus d'un an ou deux.

J'ai pas dis que c'était mauvais Olivier, j'ai même laissé entendre que, dans le genre, j'avais trouvé ça plaisant
J'ajouterai que pour se détendre sans trop se prendre la tête, ça me semble être plutôt dans le haut du panier des séries policières françaises... et je regarderai sans doute d'autres épisodes avec plaisir, ne serait-ce que pour voir la belle Audrey

C'est simplement que par rapport à tout ce que j'avais lu de dithyrambique en amont, je trouve précisément que c'est pas si original que ça.
Ceci étant, on peut faire exactement le même type de reproche à beaucoup de séries policières américaines conçues exactement sur le même moule scénaristique (Castle et autres). Séries que j'ai pourtant regardées plus ou moins longuement, avec plus ou moins de plaisir au début. Mais immanquablement ça finit par s'essouffler au bout d'un moment car les scénaristes, prisonniers du cadre trop rigide qu'ils se sont fixés, ne parviennent pas à se renouveler et ça tourne un peu en rond

Après, c'est certain aussi qu'on ne peut pas mettre sur le même plan les séries qui racontent une histoire qui se déploie sur plusieurs épisodes voire sur plusieurs saisons et celles où chaque épisode a son intrigue propre. C'est pas le même genre d'attente pour les spectateurs et pas le même genre de plaisir non plus... même si on peut évidemment rechercher les deux en fonction de son humeur du moment

[belobog]

Excellent résumé des séries policières
Tu pourrais faire scenariste

Merci

Histoire de combiner mes deux passions, j'hésite à proposer une histoire avec un flic corse, anciennement entraineur de foot. Ou alors avec un profiler roumain, anciennement entraineur de foot également. Les deux résolvant des enquêtes avec des réflexes hérités de leur précédent métier

Dans le 1er cas, je me dis qu'on serait plutôt en mode The Shield, dans le second plutôt dans la ligne de Derrick

[messinmarseille]

Excellent résumé des séries policières
Tu pourrais faire scenariste

Merci

Histoire de combiner mes deux passions, j'hésite à proposer une histoire avec un flic corse, anciennement entraineur de foot. Ou alors avec un profiler roumain, anciennement entraineur de foot également. Les deux résolvant des enquêtes avec des réflexes hérités de leur précédent métier

Dans le 1er cas, je me dis qu'on serait plutôt en mode The Shield, dans le second plutôt dans la ligne de Derrick

Imagine un Albert Cartier en Dr house.

[belobog]

Merci

Histoire de combiner mes deux passions, j'hésite à proposer une histoire avec un flic corse, anciennement entraineur de foot. Ou alors avec un profiler roumain, anciennement entraineur de foot également. Les deux résolvant des enquêtes avec des réflexes hérités de leur précédent métier

Dans le 1er cas, je me dis qu'on serait plutôt en mode The Shield, dans le second plutôt dans la ligne de Derrick

Imagine un Albert Cartier en Dr house.

Bon, vous avez une rupture des croisés. Patient suivant. C'est aussi une rupture des croisés. Suivant... Ah, enfin un cas plus intéressant : j'ai eu du mal mais j'ai identifié votre problème : soyez courageux, vous êtes nancéen Monsieur

[belobog]

Je me refais avec un certain plaisir le dessin animé Cobra (celui avec le rayon delta dans le bras)

1er constat : dans le style, ça a plutôt bien vieilli je trouve

2ème constat : c'est vraiment pas du tout "metoo" comme série animée (ce qui pourrait sembler contradictoire avec le constat n°1)

3ème constat : l'ayant vu enfant, je suis rétrospectivement surpris de ne pas avoir été davantage marqué à l'époque par le nombre impressionnant de belles jeunes filles en tenue légère voire sans tenue du tout En ce temps là, je ne devais pas prêter attention à ce genre de "détail"

[DCD]

Je me refais avec un certain plaisir le dessin animé Cobra (celui avec le rayon delta dans le bras)

1er constat : dans le style, ça a plutôt bien vieilli je trouve

2ème constat : c'est vraiment pas du tout "metoo" comme série animée (ce qui pourrait sembler contradictoire avec le constat n°1)

3ème constat : l'ayant vu enfant, je suis rétrospectivement surpris de ne pas avoir été davantage marqué à l'époque par le nombre impressionnant de belles jeunes filles en tenue légère voire sans tenue du tout En ce temps là, je ne devais pas prêter attention à ce genre de "détail"

Alors, l'ayant regardé avec mon fils il y a deux ou trois ans j'ai trouvé :

1) que le dessin et l'animation avaient très mal vieillis (comme pour "Capitaine Flam" et "Ken le survivant de l'enfer")
2) que c'est vraiment pas "metoo"
3) que j'avais été très marqué par le dessin des belles jeunes filles et que j'avais plaisir à revoir ces détails

[belobog]

Je me refais avec un certain plaisir le dessin animé Cobra (celui avec le rayon delta dans le bras)

1er constat : dans le style, ça a plutôt bien vieilli je trouve

2ème constat : c'est vraiment pas du tout "metoo" comme série animée (ce qui pourrait sembler contradictoire avec le constat n°1)

3ème constat : l'ayant vu enfant, je suis rétrospectivement surpris de ne pas avoir été davantage marqué à l'époque par le nombre impressionnant de belles jeunes filles en tenue légère voire sans tenue du tout En ce temps là, je ne devais pas prêter attention à ce genre de "détail"

Alors, l'ayant regardé avec mon fils il y a deux ou trois ans j'ai trouvé :

1) que le dessin et l'animation avaient très mal vieillis (comme pour "Capitaine Flam" et "Ken le survivant de l'enfer")
2) que c'est vraiment pas "metoo"
3) que j'avais été très marqué par le dessin des belles jeunes filles et que j'avais plaisir à revoir ces détails

Sur le point 1, c'est sans doute que je m'attendais à pire. C'est marrant d'ailleurs que tu cites Capitaine Flam, c'est précisément l'autre anime que je reverrai avec plaisir. Du coup, toi qui me semble être spécialiste, c'est quoi un dessin animé de cette période qui aurait bien vieilli ?

Sur le point 3, tu devais sans doute être un peu plus précoce que moi à l'époque