Question pour un projet

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DCD
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Re: Question pour un projet

Messagepar DCD » 06 juin 2022, 11:16

Je vais afficher dans mon message suivant la première partie de la page, inspirée de celle du HAC qualifiée de qualité.

Pour vos modifications, le plus simple serait de citer mon message, d'en enlever les balises puis d'y apporter vos modifications en les soulignant.

J'ai 32 référence de bas de page qui n'apparaissent pas alors que la dernière partie n'est pas de moi, mais déjà sur la page wiki. Je la modifierai par la suite.
Dernière modification par DCD le 06 juin 2022, 11:22, modifié 2 fois.

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Re: Question pour un projet

Messagepar DCD » 06 juin 2022, 11:21

Le Football Club de Metz, abrégé FC Metz, est un club de football français fondé en 1919 à Metz en Moselle, en tant que section football du Cercle Athlétique Messin, club omnisports fondé la même année.

Contrairement à ce qu’a prétendu le club entre la fin de la seconde guerre mondiale et le début des années 2000, le FC Metz n’est pas né en 1932 suite à la fusion de deux clubs rivaux : le CA Messin et l’AS Messine. Les recherches d'historiens depuis les années 1990 et notamment le « Dictionnaire historique des clubs de football français », prouvent en effet que cette affirmation était inexacte.

Si le club a reconnu lors de la célébration de ses supposés 90 ans, que le FC Metz n’est que la section football du CA Messin, il a choisi de retenir l’année de 1932 comme décisive, parce que c’est l’année de l’apparition de son patronyme actuel.

Le FC Metz passe professionnel dès 1932, le club étant l'un des clubs français ayant passé le plus de saisons en première et deuxième divisions confondues. En dépit de quatre titres de champion de France de Division 2, le FC Metz n'a jamais emporté le titre de champion de Division 1, finissant au mieux deuxième en 1998.

Après avoir été finaliste de la Coupe de France en 1938, il la remporte en 1984 et en 1988. Le club a aussi remporté la Coupe de la Ligue en 1996.
Dès 1923, le FC Metz dispute ses matchs au stade Saint-Symphorien. Il est présidé depuis le 9 juin 2009 par M. Bernard Serin, et Frédéric Antonetti a repris la direction de l’équipe première le 12 octobre 2020.

Historique
Polémique sur la date de fondation

Si depuis le travail de Thierry Berthou il est avéré que le FC Metz n’est pas né de la fusion entre le CA Messin et l’AS Messine, l’année de fondation de 1932 est abondamment retenue, car elle correspond à la première apparition de son patronyme.

En effet, le 3 mars 1932 le comité du CA Messin réunit en assemblée générale, décide de la création du « Football Club de Metz - Section de football du Cercle Athlétique Messin », afin de pouvoir participer au premier championnat professionnel de football sans avoir à modifier ses statuts .

Considéré comme l’acte fondateur d’un nouveau club par certains, il s’agit en fait que de la modification de la section amateur de football d’un club omnisports existant. C’est bien « le CA Messin qui franchit le pas du professionnalisme », comme l’ont écrit Thierry Berthou et Thierry Herberlé .

En effet, c’est le CA Messin qui fût enregistré officiellement le 9 mai 1932 par la Commission du professionnalisme comme engagé dans le championnat de France professionnel saison 1932-33 , avant de changer de titre pour celui de FC Metz .

Ainsi, de 1932 à 1947 le FC Metz était affilié à la FFFA sous le numéro 376 du CA Messin car la section football du CA Messin ne fût jamais dissoute par la FFFA et le FC Metz jamais enregistré comme société nouvelle.

Une autre obligation administrative rend impossible une date de création du FC Metz en 1932 : le Groupement des Clubs Autorisés (ancêtre de la Ligue de Football Professionnel) à rémunérer leurs joueurs, n’acceptait pas les clubs nouvellement fondés. Seuls les clubs ayant au moins trois années d’ancienneté pouvaient passer professionnel .

C’est donc le CA Messin qui obtient l’autorisation de rémunérer ses joueurs , ce qui faillit lui coûter son agrément ministériel à la préparation militaire . Les dirigeants du club de préciser à l’occasion, que le FC Metz était une section parmi d’autres du CAM, comme ils écriront plus tard lors d’une nouvelle modification juridique de sa section football, que le FC Metz s’était formé au sein du CA Messin .
Une troisième organisation du football français, la Ligue Lorraine de Football Association, considère elle aussi que la section de football du CA Messin a seulement changé de titre pour devenir le FC Metz .

Enfin en 1947, lors de la réforme de ses numéros d’affiliation, la FFF considérera le FC Metz comme faisant partie des premiers clubs affiliés entre 1919 et 1921, et lui attribua le numéro 154.

D’autres éléments, moins officiels mais tout aussi démonstratifs, prouvent dès 1932 que le FC Metz est la continuité du CA Messin : les couleurs « grenat et blanc » du FC Metz sont celles du CAM depuis 1922 ; le FC Metz évolue au stade Saint-Symphorien appartenant alors au CAM ; le blason affiché par les joueurs du FC Metz est celui du CAM ; tous les joueurs amateurs du FC Metz, ainsi que près de la moitié de ses joueurs professionnels, sont des anciens camistes.

Bien que les recherches historiques et les instances officielles (FFFA, FFF, GCA et LFFA) prouvent que la date de fondation de 1932 est erronée, le FC Metz continue en 2022 d'entretenir cette date et de célébrer les prétendus 90 ans du club. Cependant, le club précisa à cette occasion être conscient qu’il est la continuité du CA Messin et de « choisir de retenir l’année 1932 comme décisive dans sa fondation, par ce que c’est à cette date qu’est adopté son patronyme actuel ».

Les débuts amateurs (1919-1932)

En janvier 1919, les autorités militaires qui régissent la ville de Metz reconquise dissolvent la très grande majorité des clubs de sports fondés sous l’empire Allemand. Le Metz Sport Verein 1912, issu de la fusion du FC Mettis et du Metz Sport Verein 1908, en fait partie.

Certains de ses anciens membres fondent le mois suivant, le Cercle Athlétique Messin et Justin Hirtz, ancien Président du MSV 12 et pionnier du football messin, en est élu président à l’unanimité . La section football du CAM commence ses activités dès mars 1919 .

Mais au même moment, les fonctionnaires municipaux alerteront les autorités militaires sur le fait que certains membres fondateurs du club parlent allemand et que leur patriotisme serait feint . Justin Hirtz et ses anciennes sociétés agrées par l’Empire, focalise en effet l’animosité de la nouvelle municipalité envers le club, qui ralenti l’obtention de son agrément ministériel à la préparation militaire de ses jeunes adhérents. Seul son remplacement par Maurice Danglard en avril 1919, engagé volontaire durant la guerre, permettront l’enregistrement des statuts du club en août 1919.

La plus ancienne trace d'un match de football disputé par les messins, remonte à une rencontre amicale disputée le 26 octobre 1919 contre l’US Hayange .

Dès le mois suivant le club participe au championnat de Moselle-Sarre organisé par le Comité Régional de Football Association de Lorraine (CRFAL) qu’il remportera après avoir gagné les deux manches de sa finale contre l’US Forbach.

En attendant le lancement du premier championnat de Lorraine organisé par la LLFA, ligue régionale fondée en juillet 1920 et officiellement reconnue par la FFFA, qui débutera en septembre 1920, le CA Messin multiplie les rencontres amicales dont certaines contre des clubs prestigieux.
Ainsi, le 4 avril 1920 le CA Messin reçoit le Club Français qu’il bat par 3 buts à 1, puis le 6 juin 1920, le CA Messin étrille le CA Paris, récent vainqueur de la Coupe de France, par 5 buts à 1. Bien préparé face à des adversaires plus aguerris, le CA Messin remportera le premier championnat de Lorraine en 1921, pour un total de 7 titres sur 12 possibles jusqu’à sa professionnalisation en 1932.

Il faut dire que le club bénéficie de l’apport des joueurs extérieurs à la région qui viennent effectuer leur service militaire dans les garnisons messines, comme sur la saison 1920/21 : Margraff du CA Paris, Cuvelier, ou Duval du Stade Rennais Universitaire Club. Le CA Messin possède aussi un entraîneur expérimenté en la personne de Gyula Kertescz, ancien joueur professionnel Hongrois.

En Coupe de France les résultats du club sont également bons. Obligé de jouer les tours préliminaires de l’édition 1920/21 pour sa première participation, le CA Messin est éliminé en 1/16ème de finale par le FC Rouen 1899, niveau de la compétition que le club atteindra encore six fois jusqu’en 1932, et dépassera en 1930 avec un 1/8ème de final contre le Stade Raphaëlois.

Ces bonnes et régulières performances régionales et nationales, permettront au CA Messin de faire partie des 20 premiers clubs professionnels retenu par le GCA sur les 28 candidatures déposées , tout comme les importantes recettes enregistrées par le club depuis 1923 par la création de son propre stade.

A ses débuts, le club évoluait au stade municipal de la rue de Verdun, construit en 1913 et équipé de vestiaires, de douches et d'une tribune en bois pouvant rassembler jusqu'à 4 000 spectateurs. Utilisé par tous les clubs messins et et leurs différences sections, son état se dégrade rapidement et sous l'impulsion du président Maître Maurice Michaux alors président, le club met sur pied en 1921 une association immobilière financée par les 400 adhérents Camistes, ayant pour objectif la construction du parc omnisports du CA Messin sur l'Île Saint-Symphorien.

Le nouveau stade est inauguré le 26 août 1923 avec un retard, le toit de la tribune s'étant effondré au décoffrage. L'association immobilière devait connaître par la suite des préoccupations d'ordre financier mais sa situation fut rapidement assainie grâce à l'intervention de M. Guy de Wendel , et le club obtint alors un rapide retour sur investissement, avec l’augmentation de ses recettes au guichet et la venue de nouveaux joueurs comme Clément Bungert, membre fondateur de l’AS Messine et international français (1 sélection).

Capitaine de l’équipe première, il demeura un joueur amateur du club jusqu’à la saison 1933/34 comme Henri Dorveaux, titulaire depuis 1921. Les autres joueurs renommés de cette période étaient Emile Bichelberger (1 sélection B), Emile Veinante et René Seyler (2 sélections).

Plusieurs joueurs camistes devinrent professionnel en même temps que leur club, comme Louis Boé (1927-1933), Joseph Cadario (1924-1933), Louis Eckerlen (1927-1933), Charles Fosset (1926-1943), Eugène Gara (1928-1939), Ernest Keil (1927-1933), André Klein (1930-1933), Ljubomir Nuic (1930-1936), Maurice Travers (1931-1933) et André Watrin (1931-1939).

Les débuts professionnels (1932-1934)

Après avoir vainement sollicité le club concurrent de l'AS Messine pour une fusion , l'assemblée du CAM décide le 2 mars 1932 le passage de sa section football au statut professionnel. Le club, grâce aux solides recettes enregistrées à Saint-Symphorien, se permettait, depuis longtemps déjà, de rémunérer (illégalement) joueurs et encadrement . La section football du CAM devient autonome sous le nom « Football Club de Metz - Section de football du Cercle Athlétique Messin ».

Le CAM participe donc au premier championnat de France football professionnel sous le nom « Football Club de Metz - Section de football du Cercle Athlétique Messin », abrégé FC Metz.

Malgré un important recrutement de cinq joueurs professionnels étrangers et des trois joueurs de l’AS Messine, le nouveau comité directeur de la section omet dans un premier temps de recruter un entraîneur de renom.

Ainsi, jusqu’à l’arrivée de Willibald Stejskal à la mi-décembre 1932 , c’est le joueur Emile Buhrer qui assura la fonction. Et cela sans grand succès, puisqu’après 6 défaites en 10 matchs, le FC Metz était avant-dernier au début de la phase retour, pour être finalement relégué en fin de saison dans la deuxième division nouvellement créée.

Afin de remédier à ces débuts difficiles et de pallier à des problèmes financiers, le CA Messin vote à nouveau vainement le 22 juin 1933, sa fusion avec l’AS Messine. Le président de la section football, Jules Cocheteux est également remplacé par Alfred Bierlein, mécène du club et trois nouveaux joueurs de l’AS Messine sont débauchés.

Pour autant, le FC Metz échoue à remonter et son nouveau président sollicite en cours de saison, l’aide financière de la mairie . Celle-ci négocie le rachat du parc omniports du CA Messin, contre une fusion entre l’AS Messine, le CA Messin et sa section professionnelle du FC Metz, sosu le nom de Cercle des Sports de Metz .

Le 1er août 1934, après un débat houleux et la démission de son comité devant un nouveau refus de ses adhérents, l’AS Messine accepte la proposition de fusion . Dans les faits, le CA Messin étant doté d’une section professionnelle, sa fusion avec une structure amateure est considérée comme une absorption.

Le Cercle des Sports de Metz (1934-1936)

Le Cercle des Sports de Metz est ainsi constitué le 10 août 1934 et la mairie de Metz rachète le stade Saint-Symphorien au CA Messin. La section football du nouveau club conserve les numéros d'affiliation du CA Messin auprès de la FFFA et de la LLFA.

Des travaux d'envergure sont engagés au stade Saint-Symphorien qui est bientôt doté de 10 000 places, dont 2 000 couvertes.

Dégagés de ses problèmes financiers et avec le vivier des joueurs de l’AS Messine, le CS Metz remonte dès la fin de la saison 1934/35 en division 1, avec un nouveau président en la personne de Raymond Herlory. Le club qui n’utilise plus qu’avec parcimonie les couleurs historiques « grenat et blanc » du CA Messin, y brille au point d’occuper la première place durant 4 journées consécutives, avant de rentrer dans le rang. La saison suivante sera également réussie.

Lors de l'Assemblée Générale du CS Metz du 6 avril 1936, il est décidé que les dirigeants de la section football seraient à nouveau responsables de leur gestion morale, sportive et financière, sous condition que la section, au budget de 800 000 francs, aide financièrement les autres sections amateures. La section football prend alors la forme d'une Société Civile de Gestion du Football, que son président M. Herlory, profitant d'une décision de la FFFA du 14 décembre refusant d'inscrire une section autonome sous le nom même du club omnisports, rebaptise FC Metz.
Cette décision unilatérale de renommer la section est contestée par Maître Michaux, président du CS Metz, qui intente un procès à sa propre section de football, qu'il perdra par décision de justice en janvier 1938.

Le FC Metz (1936-1940)


Le FC Metz dépose le 25 janvier 1938 ses propres statuts pour son inscription au registre des associations. La section football du CA Messin, puis du CS Metz, est désormais juridiquement indépendante, même si elle est administrativement toujours affiliée sous les numéros du CA Messin auprès de la FFFA et de la LLFA. La portée de son autonomie reste donc floue, puisque son intitulé exact est : « Football Club de Metz (Société Civile de Gestion du au sein du CS Metz) » .

D’ailleurs, la dernière actualité connue du CS Metz avant la défaite de la France au début de la seconde guerre mondiale, l’est par le biais d’un entretien avec M. Herlory, alors président du FC Metz , qui relate ses nombreux propos au sujet des activités (natation, boxe, préparation militaire) et des évolutions du CS Metz, qu'il semble diriger. Le FC Metz devait donc toujours faire parti du Cercle des Sports de Metz.
D’un point de vue sportif, le club a peu souffert de ce déchirement interne en se maintenant en D1 pendant 3 saisons et en atteignant sa première finale de Coupe de France en 1938 sous les ordres de Edward « Ted » Maghner. Défait de peu après prolongation par l’Olympique de Marseille, le FC Metz perd aussi son entraîneur britannique pour la saison suivante, qui vit quatre entraîneurs lui succéder.

Fussbal Verein Metz (1940-1944)

Le 3 août 1940, Richard lmbt, commandant de la ville de Metz désormais allemande, demande à Emile Felsbourg et Emile Bichelberger, deux anciens dirigeants du club, de reprendre la direction du FC Metz laissée vacante par la fuite de Raymond Herlory. Rebaptisé Fussball Verein Metz, le FC Metz peut poursuivre ses activités à condition de renoncer au professionnalisme et de rester un club omnisports sur le modèle du CS Metz . Le 9 août Richard lmbt dissout tous les clubs messins non reconnus.

Là encore, cette période du club fait polémique puisque certains auteurs considèrent le FV Metz comme un club différent du FC Metz qui aurait seulement mis entre parenthèses ses activités, malgré sa reconnaissance administrative. A l’inverse d’autres voient dans le FV Metz un emblème de la résistance , surtout que les supporters demeurent nombreux à suivre le club, même chez les réfugiés.

Ainsi, toutes les semaines pendant deux ans, le journaliste répondant au surnom de Celmar et qui suivait le club auparavant pour le journal « Le Lorrain », va rédiger dans l’hebdomadaire « L’Echo des réfugiés », des articles relatant les performances du club en Gaullica Westmark et en Tschammer-Pokal . Et dans les archives de la fédération allemande de football relatives à cette compétition, le club messin est enregistré sous le nom de FC Metz .

Il faut dire que malgré les bonnes performances du FC Metz dans ces compétitions allemandes, notamment liées aux retours de vieilles gloires du club comme Emile Veinante et Bep Bakhuys, ainsi que de la présence de nombreux anciens joueurs professionnels du club, comme Charles Fosset, Antoine Gorius et Henri Nock, le président Herlory de retour dès la libération de la ville, voudra rompre avec cette période trouble de l’histoire.

Ainsi, l’historique président va réussir à imposer la « Croix de Lorraine » symbole de résistance sur les maillots du club, à la fois pour le mettre en avant et multiplier les matchs amicaux, principales sources de revenues du club ruiné par la guerre, mais aussi afin de tourner la page du FV Metz.

Le plus important journal local de l’après-guerre, le Républicain Lorrain, va lui aussi totalement occulter cette période du club en n’y faisant aucune référence, hormis une fois lors d'une présentation de Bep Bakhuys, dans laquelle le journaliste s'oublie et précise qu'en 1942, le hollandais a contacter les dirigeants du FC Metz pour son retour . Le Républicain Lorrain soutiendra également raymond Herlory dans son procès pour diffamation envers le journaliste Fernand Albaret, qui s’était offusqué de la récupération de la Croix de Lorraine par le club, et des méthodes cavalières de Raymond Herlory, accusé d’avoir escroqué l’équipe de l’Armée de Terre sur la recette d’un match de gala.

L’Après-guerre (1945-1968)

La reconstruction s'annonce difficile. Toutes les infrastructures du club ont été détruites, le stade est inondé, les joueurs dispersés… Consciente de la situation catastrophique du club, la Fédération française de football lui accorde trois mesures exceptionnelles :
• tout joueur sous contrat avec le FC Metz en 1940 est obligé d'y revenir ;
• le FC Metz est admis d'office en Division 1 ;
• le FC Metz ne peut être relégué lors de cette saison (ces deux dernières mesures concernent également le RC Strasbourg).

Le club se traîne en bas du classement lors de la saison 1945-1946 mais on ne s'en inquiète guère, étant donné qu'il est assuré de ne pas descendre. Néanmoins, en fin de saison, le président Raymond Herlory fait une grosse frayeur aux supporters : il octroie son privilège de non-relégation au club du Havre, dont la ville a été énormément touchée par les bombardements. Heureusement, les Grenats terminent à la 17e et avant dernière place. Lors de la saison 1949-1950, le club est relégué. Il recrute alors un jeune gardien très talentueux, futur international français, François Remetter.
En 1950-1951, Metz réussit l'exploit de battre le prestigieux Stade de Reims en 32e de finale de la Coupe de France, puis remonte en Division 1. Il en termine 5e la saison suivante, mais est de nouveau relégué à l'issue de la saison 1957-1958. Les Grenats, de nouveau promus à la fin de la saison 1960-1961, enregistrent le triste record de la plus large défaite de leur histoire: ils sont battus par le RC Paris 11 buts à 2. Le club redescend à l'issue de la saison, terminant dernier.

Le 15 juillet 1965, après 26 ans de présidence, Raymond Herlory passe le relais à Paul Mayer. Deux ans plus tard, le club est un des prétendants à la montée, avec Ajaccio et Bastia. À trois journées de la fin, il perd un match crucial face à Chaumont, qui le prive de montée, mais on s'aperçoit que le gardien de but chaumontais n'était pas qualifié pour jouer. Le FC Metz accède donc de nouveau à la première division. Le 21 juin 1967, Paul Mayer ayant rempli son objectif de ramener le FC Metz en Division 1, passe le relais à Charles Molinari, un jeune industriel.
Dernière modification par DCD le 07 juin 2022, 08:33, modifié 1 fois.

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Re: Question pour un projet

Messagepar messinmarseille » 06 juin 2022, 17:38

Wow, le pavé. Nice job DCD. :yes:

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Messagepar DCD » 07 juin 2022, 10:32

messinmarseille a écrit : Wow, le pavé. Nice job DCD. :yes:
Merci. Au fait, ne doit-on pas écrire les grenat sans s, quand il s'agit d'une couleur ?

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Re: Question pour un projet

Messagepar Cactus » 07 juin 2022, 10:43

DCD a écrit :
Merci. Au fait, ne doit-on pas écrire les grenat sans s, quand il s'agit d'une couleur ?
En principe si, et c'est une question qui a longtemps fait polémique.
Ce n'est pas parce que c'est une couleur, mais parce que c"est dérivé d"un nom : un marron, une orange etc...

La règle est celle-ci :
Les adjectifs de couleur dérivés de noms employés comme adjectifs (comme par exemple : brique, crème, grenat, marron, orange, pervenche, turquoise, etc.) ne s'accordent jamais,
sauf dans le cas de quelques exceptions qu'il faut connaître (comme par exemple : châtain, écarlate, rose, vermeille, violet, fauve).
Donc c"est assez complexe.

Mais dans la réalité c'est passé dans les usages à commencer par le club qui parle des "grenats" !

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Re: Question pour un projet

Messagepar belobog » 07 juin 2022, 11:04

Bravo DCD ! Très intéressant !

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Re: Question pour un projet

Messagepar DCD » 08 juin 2022, 11:46

J'ai modifié le dernier chapitre.

L’Après-guerre (1945-1968)

La reconstruction s'annonce difficile. Toutes les infrastructures du club ont été détruites, le stade est inondé, les joueurs dispersés… Consciente de la situation catastrophique du club, la FFFA sous l’impulsion de M. Herlory alors président du GCA, accorde trois mesures exceptionnelles au FC Metz (et au RC Strasbourg également pour les deux dernières) :

• tout joueur sous contrat en 1940 est obligé d'y revenir ;
• admission d'office en Division 1 ;
• relégation impossible lors de cette saison.


Le retour des anciens messins crée quelques tensions avec le FC Toulouse et le défenseur André Frey, qui refuse de réintégrer le FC Metz et obtiendra gain de cause.

Le club se traîne en bas du classement lors de la saison 1945-1946 mais on ne s'en inquiète guère, étant donné qu'il est assuré de ne pas descendre. Néanmoins, le président Raymond Herlory fait une grosse frayeur aux supporters : il octroie son privilège de non-relégation au club du Havre, dont la ville a été énormément touchée par les bombardements. Peur toute relative car en bon communiquant qu’il était, le président Herlory ne précisa que plus tard, que ce privilège était uniquement donné aux havrais qui en cas de maintien devaient le rétrocéder aux messins, alimentant davantage sa bonne image et celle du club.

Durant encore 4 saisons le club évolua en D1, notamment grâce aux émergences des buteurs locaux comme le polonais naturalisé Tadeusz (Thadée) Cisowski, le luxembourgeois Gustave Kemp et le messin Henri Baillot, qui inscrivirent 164 buts à eux trois. Mais à la fin de la saison 1949-1950 le club est relégué. Il recrute alors un jeune gardien très talentueux, futur international français, François Remetter.

En 1950-1951, porté par un Thadée Cisowski meilleur buteur du club, le FC Metz réussit l'exploit de battre le prestigieux Stade de Reims en 32e de finale de la Coupe de France, puis remonte en Division 1. Il y restera 7 années en obtenant une 5ème place dès la saison suivante, toujours grâce aux exploits de son meilleur buteur. Mais comme son prédécesseur Emile Veinante, Thadée Cisowski quitte le FC Metz pour le RC Paris dès la saison suivante, et le FC Metz s’enfonce au classement, pour être à nouveau relégué à l'issue de la saison 1957-1958. Les Grenat encore promus à la fin de la saison 1960-1961, enregistrent le triste record de la plus large défaite de leur histoire : ils sont battus par le RC Paris 11 buts à 2. Le club redescend à l'issue de la saison en terminant pour la première fois dernier.

Le 15 juillet 1965, après 26 ans de présidence, Raymond Herlory passe le relais à Paul Mayer. Deux ans plus tard, le club est un des prétendants à la montée, avec Ajaccio et Bastia. À trois journées de la fin, il perd un match crucial face à Chaumont, qui le prive de montée, mais on s'aperçoit que le gardien de but chaumontais n'était pas qualifié pour jouer. Après le dépôt d’une réserve et l’obtention d’une victoire sur tapis vert, le FC Metz accède donc de nouveau à la première division. Le 21 juin 1967, Paul Mayer ayant rempli son objectif de ramener le FC Metz en Division 1, passe le relais à Charles Molinari, un jeune industriel.

Jerk
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Re: Question pour un projet

Messagepar Jerk » 08 juin 2022, 13:43

Super boulot. Bravo :bravo:

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berkeley1987
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Re: Question pour un projet

Messagepar berkeley1987 » 10 juin 2022, 20:41

Jerk a écrit : Super boulot. Bravo :bravo:

tout-à-fait d'accord, super boulot, bravo,

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Bevet_Breiz
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Re: Question pour un projet

Messagepar Bevet_Breiz » 13 juin 2022, 23:02

PPR a écrit :
DCD a écrit : C'est gentil, mais au final la communauté a réagit et j'avoue que je jubile (elprofessor = Cneuf21)
Visiblement, il est passé par la page aujourd'hui. :mrgreen:
Je confirme :
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