Concernant le veganisme, je suis un darwinistes en plein. Je suis le fruit de mon évolution et de celle de mes ancêtres. De ce fait, je suis un prédateur, la preuve, en tant que mammifère de ce type, j'ai les yeux rapprochés, qui fixent, pardon, qui visent droit devant eux pour cibler ma proie. Mon champ visuel est donc réduit, car ce qui m'intéresse, c'est ma proie. Au contraire, les mammifères herbivores sont des proies et ont les yeux sur les côtés, afin d'avoir un champ visuel plus large et voir plus de choses, notamment en période où ils affichent un temps de faiblesse, comme par exemple la tête en avant vers le bas en train de brouter, même dans cette position, ils peuvent voir le danger au loin.belobog a écrit :On va peut-être m'accuser de vouloir donner raison à tout le monde (ou de ne pas avoir de convictions suffisamment fermes) mais entre un vegan extrémiste qui caillasse une boucherie et un type qui ne se pose jamais aucune question sur la souffrance animale et qui ne voit même pas où est le problème, il y a tout un nuancier de sensibilités plus ou moins assumées.messinmarseille a écrit :
Ayant vu dans ma prime jeunesse mon grand père élever des poules et des lapins, je suis au fait. Cela ne m'empêche pas d'apprécier la viande (qui va devenir un gros mot en occident) en ayant conscience des conditions d'abattage. Mais alors, c'est toute notre civilisation qu'il faut passer au vitriol de la critique, rien n'étant assez vert, ni assez woke. Bon appétit.
Après, j'entend parfaitement les arguments des personnes (malgré tout de plus en plus nombreuses, parfois aussi pour des raisons économiques) qui ont renoncé à manger de la viande (ou qui n'en mange presque plus). Comme j'entend les arguments inverses puisque j'appartiens encore à cette catégorie.
Ceci étant, même si l'animal se retrouve à la fin dans l'assiette, je pense qu'en terme de souffrance il y a tout de même un gap entre les lapins de ton grand père (ou de mon beau-père) et les conditions de l'élevage industriel.
Pour un exemple récent, j'ai lu qu'en Chine on construisait 5 immeubles destinés à accueillir plus de 3 millions de porcs . Je n'ose même pas imaginer la vie de ces pauvres bêtes (ni d'ailleurs la qualité de la viande) même si les promoteurs prétendent le contraire
https://www.francetvinfo.fr/economie/em ... 40462.html
Bref, je referme la parenthèse qui fait dévier le topic, il faudrait peut-être en ouvrir un spécialement sur cette question
Donc aucun argument ne me fera refuser de manger de la viande, si ce n'est effectivement d'en manger moins pour en manger mieux, et si possible abattue dans de bonnes conditions.