J'aime pas le pain tranché aussi fin. On perd le croustillant, ça fait des petites tranches dans vie. J'aime la baguette entière, coupée avec les mains, de préférence les pointes, encore plus croustillantes. Tu peux mettre un bon morceau de pâté ou de fromage. Un côté rustique, paysan. Tu mets tout ça en bouche et des que tu as commencé à avoir le mariage du pain et du fromage, hop, un pti coup de triolisme en rajoutant une goulée de rouge, et là, tu as tous les arômes, toutes les odeurs, toutes les saveurs, toutes les textures qui explosent dans le palais. Bref, du bonheur explosif et non contraint.Taison* a écrit :InSerinWeTrust, comment peux tu juger (sans savoir) et donc d'après une photo ?InSerinWeTrust a écrit :
Le pain ne m'a pas l'air bon du tout (j'aime pas le pain tranché. Je sais, je suis chiant, mais ça gâche le plaisir du fromage)Ce pain, je l'ai tranché avant de le poser près de mon assiette.
Nous avons la chance d'avoir une boulangerie labellisée bio, tout est fait sur place, la pâte est pétrie à partir de farine locale, préparée donc à la boulangerie, et cuite au four à bois qui est situé derrière le commerce.
Ce pain, c'est du bonheur.
Mais ça, je suis désolé, même avec le meilleur pain, cuit dans le meilleur four à bois, tu peux pas l'avoir avec une tranche de pain fine, exiguë, calibrée. Ton pain, pré découpé, il sent, il sait ce qui va lui arriver et qu'il n'y a pas vraiment de passion chez son mangeur. Mon pain à moi, il est tout dans l'attente, dans la surprise de ce qui va lui arriver. Va t il se faire bouffer la croûte du dessus, ou la partie qui a cuit sur la sole du four. Il le sait pas ça mon pain. Du coup il est dans l'excitation, il est dans l'attente de la surprise, du surprenant. Il sait que sa fin sera comme nulle autre, et ça il te le rend au centuple.
La bouffe, c'est de l'exubérance, c'est de la passion, c'est de la vie boudiou, tu peux pas l'avoir avec ta tranche de pain qui ressemble à celles que t'as mangée avant ou mangera après. Un peu de poésie, d'imagination à mettre dans celui que tu vas achevé prêt au sacrifice, prêt à mourir pour la cause du plaisir.
Alors s'il te plaît Taison, rend honneur au paysan qui a fait ce blé, rend honneur au meunier qui l'a transformé en farine T45, fait honneur au boulanger qui s'est levé le c** et l'âme à 3h du mat et qui a pétri ce condensé de vie et de bonheur, en mangeant ce pain, que tu auras rompu avec tes petits doigts,vêt qui comprendra ainsi (telle ta rombière à qui tu passes la main sur la croupe sans qu'elle s'y attende et qui comprend que ça va être son soir)qu'il va mourir au champs d'honneur de ton plaisir.
Je sais que je peux compter sur toi Taison.
Merci
. Je n'ose même pas imaginer la vie de ces pauvres bêtes (ni d'ailleurs la qualité de la viande) même si les promoteurs prétendent le contraire
