Edité. Pas de politique ici.Dr.Oetker a écrit :
Personnellement je regrette qu'on n'ait pas des gouvernants qui soient capables de prendre la parole pour annoncer clairement que les décisions prises le sont sur base d'analyses de risques (ce qui implique qu'on accepte le risque, et qu'on vit avec), qui ne favorisent pas nécessairement la santé de tous sur le court terme, que des gens vont être victimes de la maladie mais qu'il faut l'assumer et faire au mieux en préservant notre économie qui quoi qu'on en pense nous maintient en vie elle aussi, au propre comme au figuré mais sur des échelles de temps différentes.
Malheureusement trop souvent la priorité N°1 de nos politiques est la gestion de leur communication...
ç'a été dit ensuite : le but n'est pas de faire disparaître les cas mais de lisser la courbe pour que les hôpitaux suivent -> les gens ont crié au scandale qu'un octogénaire puisse être laissé sur le carreau a profit d'un(e) jeune homme (femme)
ç'a été rappelé par la ministre du travail et celui de l'économie, toutes les entreprises ne doivent pas fermer -> on les a qualifiés de salauds de capitalistes
c'est redit par Edouard Philippe depuis mardi dernier, le remède sera pire que le mal si on continue le confinement -> chacun se victimise en se faisant passer pour un 1ère ligne sans arme qui irait au front pour le plaisir du maréchal
Nos politiques ne sont pas très pragmatiques dans leur approche. Mais la population n'est carrément pas réceptive. Le 2ème semestre va faire très mal, les gens n'ont pas conscience que les entreprises (et pas que les groupes qu'on critique facilement) ne garderont pas leurs effectifs d'avant la crise, que dans l’hôtellerie/restauration/tourisme ça va dévisser sévèrement, que des maladies chroniques n'étant plus traitées nous avons fabriqué les décès prématurés de demain. Chacun voit midi à sa porte, veut son masque, veut sauver sa peau, veut rester à la maison en touchant 84 à 100% du net, veut un vaccin,... tout le monde attend mont et merveilles de l'Etat, toujours l'Etat, encore l'Etat, comme si un individu n'était pas capable de se prendre en main pour tracer son chemin.
Là où beaucoup se trahissent sur leur état d'esprit, c'est en réclamant des congés dignes de ce nom cet été. Pas la semaine au rabais dans la campagne isolée, non les 15 jours syndicaux à la playa avec les gueuletons qui vont bien. Le virus c'est bien pour pas mettre les gosses à l'école et repousser au max sa date de reprise, mais pour les loisirs, non non, il n'existe plus. Et c'est clairement la tournure que cela prend.