BarryLyndon a écrit :
TressorMoreno57 a écrit :
C'est tout sauf simple de réussir à faire ça, en ligue 1 Bodmer au Havre, Lorenzi à Brest, c'est tout sauf simple ce qu'ils font. C'est des heures et des heures de travail et il faut de la réussite et de la chance aussi. Quand je vois à l'étranger ce que font des clubs comme Luton en Angleterre, bochum en Allemagne bref c'est beau..
On verra peut-être ça un jour à Metz..
Lorenzi et Bodmer font un boulot incroyable, c'est indéniable. On peut rajouter le board rémois également (depuis quelques saisons). Mais, Reims mis à part car ce n'est plus vraiment la même catégorie - même si le départ de Matusiwa témoigne d'une logique de trading malgré tout et pose des limites au développement - Le Havre ou Brest ont un poil de moyens supplémentaires (Cf: Bayo et ses émoluments au Havre que Metz ne pouvait prendre en charge).
Pourquoi plus? Car ils ne sont pas plombés par leurs infrastructures. Je voyais Brest fond de grille en début de saison et je me suis carrément bien planté! Mais aujourd'hui, ils s'attaquent à leur stade, leur centre d'entraînement/formation et là, ça ne va pas être la même tisane pour eux. Je ne parle pas du pillage en règle à la fin de la saison mais, à court terme, le développement du club sera à surveiller.
On peut prendre l'exemple d'Angers surtout. Il y a quelques saisons, on disait que Pickeu faisait un taf incroyable. Angers, c'était la Youth League et un développement intéressant. Investissement dans le stade, les infras, un président qui fait davantage parler de lui dans les colonnes faits divers (et que je ne compare absolument pas avec Serin par ailleurs!) et qu'est ce que ça donne? Une descente aux enfers, en L2 sans panache car la machine sportive s'est grippée faute de moyens. Et là, les mauvais choix se paient cash!
Tu as raison, comme d'autres équipes Metz est un club fragile où des arbitrages doivent être faits et où les mauvais choix se paient cash...
Cependant, je me dis que ce qui désespère le plus un certain nombre de supporters aujourd'hui c'est cette impression d'éternel recommencement.
Il n'y a pas eu de descente aux enfers à proprement parler (sauf peut-être l'année de la descente en National) mais on oscille depuis quasiment vingt ans entre le "paradis" (la L1) et le "purgatoire" (la L2) avec l'impression que ça ne changera jamais et qu'on est durablement condamné à ce cycle (la fameuse théorie de la Ligue 1,5)
Bref, je crois que consciemment ou inconsciemment pas mal de supporters seraient aujourd'hui prêts à "lâcher la proie pour l'ombre", et préfèreraient avoir une équipe dirigeante qui prennent des risques, quitte à se planter. Histoire de pouvoir rêver de nouveau un peu, même sur une brève durée. Plutôt que de connaitre par avance le scenario le plus plausible de la saison dès la (énième) remontée en L1