Destination finale 5 : Vous vous en doutez, on étire la licence « destination finale » façon string mais considérant le concept (oui, toi, petite dinde et toi, jeune trou duc à claquer, tu as pu, à un temps T, éviter ma faux, mais sache que moi, La Mort, est tant que je serai vivante, je te courserai pour te trancher en deux), on peut aller loin : destination finale 6, destination finale 7…toujours avec ces mêmes jeunes adultes qui passent 1h20 à tenter d’échapper à la dame en noir. Après, ce n’est qu’une question de rendu visuel plus ou moins réussi…parfois ça se joue sur une autoroute, parfois dans un parc d’attractions ou sur un circuit, là, ça commence sur un pont. Tant d’originalité est déconcertant, mais comme tout film du genre, ça se laisse voir sans qu'on ait envie d'imiter Socrate, d'autant qu'il m'a été plaisant de retrouver, en nostalgique de
Candy Man, le charismatique Tony Todd. Une bonne idée également lors du final.
Edit : Je ne peux m’empêcher de citer un avis que je viens de lire sur
allo cine par une personne qui considère que ce film est simplement «
parfait » : «
Tout est à couper le souffle : - la bande son - des effets de styles qui donnent des frissons impressionnants - les effets spéciaux ( j'en est rarement vue de cette qualité) - les acteurs parfaits - les dialogues - le scenario du déroulement du film ». Alors oui, tous les goûts sont dans la nature (comprendre, même les goûts qui sentent la palpitation intestinale) oui, les mises à mort conservent un certain charme (j'en place une pour le démembrement de la gymnaste) mais lire que les acteurs (taillés pour un bon vieux slasher de série Z) comme les dialogues (écrits sur un coin de table mais parfaitement calibrés au public ciblé) sont remarquables, ça me fout limite le bourdon…
