Ils ont fait une offre pour Ikone également … Ikone en L2 ce serait totalement fouJohn Deeree a écrit : De Smet devrait être la 1ère recrue de ce mercato du Pfc
[Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
- _Chris.
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Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
- sogood
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Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Interview très intéressante aujourd'hui d'Antonetti dans l'Equipe :
Frédéric Antonetti a mis du temps à accepter un entretien sur sa nouvelle vie de directeur sportif. Revenu l'été dernier au SC Bastia, dans le club de ses débuts, le technicien a fini par se plier à l'exercice, lundi midi, mais pour « quelque chose de simple, sans photo ». Attablé dans un restaurant du centre-ville, lui qui n'est « pas du tout en recherche » d'un banc, a raconté ce choix : une évidence, à ses yeux, pour que son expérience aide à réinstaller le SCB au plus haut niveau.
« Après trois décennies à entraîner, pourquoi avoir basculé dans un rôle de directeur sportif ?
L'année dernière, j'ai eu des propositions pour retrouver un banc, de deux clubs qui sont aujourd'hui en Ligue 1 (il a quitté le RC Strasbourg à l'été 2023). Je n'avais pas envie de prendre une équipe en cours de saison. J'allais voir le Sporting au stade à chaque fois que je pouvais. Je voyais l'engouement populaire qu'il y avait. Des enfants, des femmes, des jeunes habillés en bleu. Bien sûr un public turbulent, on le sait. Mais une ambiance familiale qui m'a beaucoup plu. Quand j'y étais entraîneur, il n'y avait que des hommes, pas là. Il était peut-être temps de rendre à ce club ce qu'il m'a donné. Le président, Claude Ferrandi, et le vice-président, Pierre-Noël Luiggi, sont venus me voir. Je leur ai dit que j'avais une vision sur comment faire fonctionner le club.
Et quelle était cette vision ?
Elle repose sur quatre piliers. D'abord, l'équipe première. Des bons joueurs, il y en a partout. Il faut avoir l'oeil pour les trouver. J'estime qu'en tant qu'ancien entraîneur je l'ai. J'ai fait débuter 180 joueurs en pro. Il faut avoir l'entraîneur qui va les faire progresser, et donc un formateur. Benoît Tavenot (qui a été son adjoint à Metz et Strasbourg) s'est imposé. On a refait l'effectif à 60 %. Le deuxième pilier, c'est l'équipe 2, qui est en N3. On fait de la post-formation, parce qu'en formation on a un vivier très faible - on est 350 000 habitants en Corse. Je travaille en parallèle sur l'amélioration des infrastructures : que tout le monde déménage dans un centre d'entraînement à Borgo, mais il faudra plusieurs années pour ça. Et le quatrième point, c'est la cellule de recrutement. C'est encore un peu artisanal, on doit se développer. Aujourd'hui, j'ai deux gars avec moi, mon neveu (Pierre-Paul Antonetti) et Gilles Cioni. On observe les Championnats où on a les moyens de recruter : en Amérique du Sud, toutes les Deuxièmes Divisions d'Europe, les Championnats moins cotés, le National 2...
Pourquoi ne pas être revenu en tant qu'entraîneur ?
Quand on est entraîneur, on ne peut pas constituer un effectif. On n'a pas le temps. J'avais des idées, je voulais les mettre en application, même si la marge de manoeuvre est réduite financièrement et qu'elle est contrainte par la DNCG. Le terrain me manque, mais je n'interviens jamais auprès de Benoît. Il gère le présent et moi j'observe le présent pour préparer le futur. Mon profil n'existe pas en France chez les directeurs sportifs : ce sont soit d'anciens joueurs, soit des gens qui ont fait Limoges (le Centre de droit et d'économie du sport) ; quelqu'un qui a passé trente ans sur les bancs de touche, il y en a zéro. C'est dommage, parce que l'entraîneur a un regard. Pour moi, c'est le mieux placé pour constituer un effectif. J'ai toujours aimé ça, mais quand tu es entraîneur, tu n'as pas le temps. Et tout ça, c'est venu dans un contexte global du football français en crise. Aujourd'hui, il y a deux footballs : celui de la mondialisation, avec des capitaux qui arrivent de l'étranger, des clubs qui ont perdu leur identité ; et celui des clubs régionaux comme le nôtre.
Comment le SC Bastia peut-il trouver sa place dans le football actuel ?
On a peu de marge de manoeuvre, parce que la répartition des revenus du football français est très injuste : c'est aux riches qu'on donne le plus. Avant, il n'y avait pas tant de différence : en Première Division, elle n'était que de 1 à 4 en termes de budget, entre le plus gros et le plus petit... Aujourd'hui, le salaire d'un bon joueur de Nice couvre l'ensemble de la masse salariale du Sporting Club de Bastia, qui est de 250 000€ brut par mois. Pour exister, on doit appliquer une politique sportive en adéquation avec nos moyens. Et pourquoi on doit exister ? Parce qu'on a la passion. S'il n'y avait pas cette passion, je n'y serais pas allé. On n'existe que grâce à elle, sinon on serait rayés de la carte du football. Je pense que Furiani amène 10 % à chaque joueur. Si on avait un quart des moyens du Paris-Saint-Germain, on aurait déjà été champions d'Europe. Et si on a la chance, un jour, de remonter en Première Division, on fera 20 000 de moyenne, donc le stade sera trop petit (il fera plus de 16 000 places, une fois les travaux actuels terminés).
Frédéric Antonetti a mis du temps à accepter un entretien sur sa nouvelle vie de directeur sportif. Revenu l'été dernier au SC Bastia, dans le club de ses débuts, le technicien a fini par se plier à l'exercice, lundi midi, mais pour « quelque chose de simple, sans photo ». Attablé dans un restaurant du centre-ville, lui qui n'est « pas du tout en recherche » d'un banc, a raconté ce choix : une évidence, à ses yeux, pour que son expérience aide à réinstaller le SCB au plus haut niveau.
« Après trois décennies à entraîner, pourquoi avoir basculé dans un rôle de directeur sportif ?
L'année dernière, j'ai eu des propositions pour retrouver un banc, de deux clubs qui sont aujourd'hui en Ligue 1 (il a quitté le RC Strasbourg à l'été 2023). Je n'avais pas envie de prendre une équipe en cours de saison. J'allais voir le Sporting au stade à chaque fois que je pouvais. Je voyais l'engouement populaire qu'il y avait. Des enfants, des femmes, des jeunes habillés en bleu. Bien sûr un public turbulent, on le sait. Mais une ambiance familiale qui m'a beaucoup plu. Quand j'y étais entraîneur, il n'y avait que des hommes, pas là. Il était peut-être temps de rendre à ce club ce qu'il m'a donné. Le président, Claude Ferrandi, et le vice-président, Pierre-Noël Luiggi, sont venus me voir. Je leur ai dit que j'avais une vision sur comment faire fonctionner le club.
Et quelle était cette vision ?
Elle repose sur quatre piliers. D'abord, l'équipe première. Des bons joueurs, il y en a partout. Il faut avoir l'oeil pour les trouver. J'estime qu'en tant qu'ancien entraîneur je l'ai. J'ai fait débuter 180 joueurs en pro. Il faut avoir l'entraîneur qui va les faire progresser, et donc un formateur. Benoît Tavenot (qui a été son adjoint à Metz et Strasbourg) s'est imposé. On a refait l'effectif à 60 %. Le deuxième pilier, c'est l'équipe 2, qui est en N3. On fait de la post-formation, parce qu'en formation on a un vivier très faible - on est 350 000 habitants en Corse. Je travaille en parallèle sur l'amélioration des infrastructures : que tout le monde déménage dans un centre d'entraînement à Borgo, mais il faudra plusieurs années pour ça. Et le quatrième point, c'est la cellule de recrutement. C'est encore un peu artisanal, on doit se développer. Aujourd'hui, j'ai deux gars avec moi, mon neveu (Pierre-Paul Antonetti) et Gilles Cioni. On observe les Championnats où on a les moyens de recruter : en Amérique du Sud, toutes les Deuxièmes Divisions d'Europe, les Championnats moins cotés, le National 2...
Pourquoi ne pas être revenu en tant qu'entraîneur ?
Quand on est entraîneur, on ne peut pas constituer un effectif. On n'a pas le temps. J'avais des idées, je voulais les mettre en application, même si la marge de manoeuvre est réduite financièrement et qu'elle est contrainte par la DNCG. Le terrain me manque, mais je n'interviens jamais auprès de Benoît. Il gère le présent et moi j'observe le présent pour préparer le futur. Mon profil n'existe pas en France chez les directeurs sportifs : ce sont soit d'anciens joueurs, soit des gens qui ont fait Limoges (le Centre de droit et d'économie du sport) ; quelqu'un qui a passé trente ans sur les bancs de touche, il y en a zéro. C'est dommage, parce que l'entraîneur a un regard. Pour moi, c'est le mieux placé pour constituer un effectif. J'ai toujours aimé ça, mais quand tu es entraîneur, tu n'as pas le temps. Et tout ça, c'est venu dans un contexte global du football français en crise. Aujourd'hui, il y a deux footballs : celui de la mondialisation, avec des capitaux qui arrivent de l'étranger, des clubs qui ont perdu leur identité ; et celui des clubs régionaux comme le nôtre.
Comment le SC Bastia peut-il trouver sa place dans le football actuel ?
On a peu de marge de manoeuvre, parce que la répartition des revenus du football français est très injuste : c'est aux riches qu'on donne le plus. Avant, il n'y avait pas tant de différence : en Première Division, elle n'était que de 1 à 4 en termes de budget, entre le plus gros et le plus petit... Aujourd'hui, le salaire d'un bon joueur de Nice couvre l'ensemble de la masse salariale du Sporting Club de Bastia, qui est de 250 000€ brut par mois. Pour exister, on doit appliquer une politique sportive en adéquation avec nos moyens. Et pourquoi on doit exister ? Parce qu'on a la passion. S'il n'y avait pas cette passion, je n'y serais pas allé. On n'existe que grâce à elle, sinon on serait rayés de la carte du football. Je pense que Furiani amène 10 % à chaque joueur. Si on avait un quart des moyens du Paris-Saint-Germain, on aurait déjà été champions d'Europe. Et si on a la chance, un jour, de remonter en Première Division, on fera 20 000 de moyenne, donc le stade sera trop petit (il fera plus de 16 000 places, une fois les travaux actuels terminés).
- sogood
- Messages : 4582
- Inscription : 25 août 2014, 09:00
Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Guingamp est un vrai prétendant aux barrages.
7 ou 8 équipes pour 5 places en fin de saison.
7 ou 8 équipes pour 5 places en fin de saison.
- Billou Grenat
- Messages : 14635
- Inscription : 27 août 2009, 19:22
Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Guingamp : 3 buts marqués en 1 match.
Metz : 0 but marqué en 4 matchs ...
On est le 17/01 et même pas la moindre rumeur de la venue d'un attaquant, ne changez rien tout va bien ...
Metz : 0 but marqué en 4 matchs ...
On est le 17/01 et même pas la moindre rumeur de la venue d'un attaquant, ne changez rien tout va bien ...
- dutcom
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- Inscription : 18 juil. 2011, 19:40
- Localisation : plus près de la mer que de mes terres
Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Il y a eu des années où on avait tout un tas de rumeur pour rien signer derrière. Si on fait l'inverse ça me va bien.Billou Grenat a écrit : Guingamp : 3 buts marqués en 1 match.
Metz : 0 but marqué en 4 matchs ...
On est le 17/01 et même pas la moindre rumeur de la venue d'un attaquant, ne changez rien tout va bien ...
Sinon Guingamp revient bien en effet. C'est fou cette densité dans le 1er tiers. Va falloir être réguliers !
- nerolf55
- Modérateur
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Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Et Caen qui perd à Ajaccio dans le match de la peur, c'est dingue.... 6eme défaite consécutive, dont 3 avec leur nouveau coach. Assez dingue
- El Pop
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- Inscription : 26 oct. 2017, 19:56
Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Billou Grenat a écrit : Guingamp : 3 buts marqués en 1 match.
Metz : 0 but marqué en 4 matchs ...
On est le 17/01 et même pas la moindre rumeur de la venue d'un attaquant, ne changez rien tout va bien ...

-
- Messages : 514
- Inscription : 22 juin 2015, 15:47
Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Kebbal pas certain d'être titulaire à St Symphorien
https://www.leparisien.fr/sports/footba ... INU5VU.php
https://www.leparisien.fr/sports/footba ... INU5VU.php
- El Pop
- Messages : 1896
- Inscription : 26 oct. 2017, 19:56
Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Voire plus...sogood a écrit : Guingamp est un vrai prétendant aux barrages.
Sur la phase aller, bien que défaite, sûrement la meilleure équipe affrontée et ils sont sur une belle série
- metz011
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- Localisation : A la frontière franco-belge
Re: [Ligue 2 BKT] Saison 2024/2025
Ouverture du score de Lorient, j'ai du mal à savoir quel serait le meilleur score pour nous en vrai
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