Bhoys a écrit :
L'interview de Stassin après le match était assez lunaire et pitoyable.
Pas un mot d'excuse, au contraire " surpris d'avoir eu un rouge au début, pour lui c'est jaune" !
Il devrait être suspendu aussi longtemps que dure l'indisponibilité de Tolisso.
Indisponibilité qui sera relativement courte puisqu'il n'a eu qu'une entorse au genou. Il faut être honnête, des fautes comme celles de Stassin, on en voit toutes les semaines et souvent même plusieurs fois par match (comme hier soir où Lacazette et Mikau font en gros la même).
La particularité de la faute de Stassin hier c'est : 1) l'orientation du corps de Tolisso, qui a pour conséquence l'entorse d'ailleurs ; 2) le fait que le pied ne glisse pas hors du pied mais sur lui, et donc que le contact se prolonge, ce qui rend la faute impressionnante.
Mais en soit, ce n'est pas si dangereux. Sa cheville n'a rien, il doit tout au plus avoir une marche de crampon.
Si ce n'était pas le derby, personne n'en parlerait.
Ce qui est insupportable ce sont les atermoiements de Letexier et des arbitres en général : un coup on veut à tout prix préserver l'intégrité du joueur, un coup on cède à l'aspect impressionnant d'une faute, puis on se déjuge sans doute à raison, mais on finit par aller voir Tolisso en fin de match pour s'excuser, etc. Ils ne sont pas fichus de se donner une conduite normale.
Soit on arbitre selon les règles et alors on ne met pas rouge hier soir ; mais on peut encore dire qu'il s'est laissé déjugé à juste titre, et que la VAR est là pour ça. Elle a d'ailleurs joué son rôle hier soir : regard froid sur l'action, ils en voient toutes les semaines sans mettre de rouge, ils se disent "est-ce que ça vaut le coup, là, d'en mettre un ?" et Letexier sur le ralenti à froid se dit pareil. Mais alors on ne va pas céder à la pression en allant pitoyablement s'excuser en fin de match.
Soit on estime que tout contact prolongé comme celui de Stassin hier vaut rouge, et alors on le dit, on change la règle au lieu de rester dans cette zone ambigüe où l'on ne sait pas de quoi on parle.