Kent' a écrit :
Je trouve les critiques envers Le Mignan sévères sur ce match. Il se passe deux faits de jeu totalement indépendants de son pouvoir. Sans cela, on accroche un nul dont tout le monde se serait montré satisfait, voir on aurait pas franchement été loin d'un petit hold-up. L'équipe a aussi le droit d'avoir un petit coup de moins bien après trois matchs où l'intensité et l'agressivité ont été, peut-être, un peu au-dessus de notre niveau réel. Il ne faut pas que cette défaite à Brest vienne enterrer toute la cohérence qu'on a pu (re)trouver sur le mois de novembre.
La première mi-temps est sur le podium des pires qu'on ait vues depuis le début de saison.
Après 2 semaines de préparation pour ce match contre un concurrent direct qui n'avait plus gagné depuis 6 matchs, c'est une première faute.
Asoro n'a servi à rien, c'est un euphémisme. Il est resté sur le terrain jusqu'à la combientième ? Sachant qu'Ibou Sané était sur le banc.
C'est une seconde faute.
Le milieu Deminguet/Alpha a pris la marée et bu le bouilloin quasiment du début à la fin. Le premier quitte le terrain à la 68ème et le second finit le match par une énorme faute de concentration. Pendant ce temps Stambouli enfile les perles sur le banc. C'est une troisième faute.
Hein n'a longtemps servi à rien, dans un rôle impossible à déterminer (1er au pressing et 10 mètres devant Asoro en phase défensive, très bas sur le terrain en phase de récupération, trop de touches ee balles et jeu majoritairement vers l'arrière). C'est un quatième faute.
L'équipe est retombée dans ses travers de relance courte, face à 3 ou 4 brestois, acculée dans ses 20 mètres. Et personne n'a sonné la révolte et le dégagement lointain pour soulager la défense. Encore une mauvaise inspiration de l'entraîneur.
ça fait beaucoup dès le départ. Et encore trop pendant le déroulement du match.
Dans un match que tu ne perds pas de façon assez heureuse à 5 minutes de la fin, on attend de l'entraîneur de faire ce qui est nécessaire pour sauvegarder le point. Or on a la fâcheuse impression qu'il attendait, comme souvent...