Article sur Gauthier Hein dans Le Parisien

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Capitaine Fracasse
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Article sur Gauthier Hein dans Le Parisien

Messagepar Capitaine Fracasse » 13 déc. 2025, 14:44

Bonjour

Un article sur Gauthier Hein dans Le Parisien
sur ses troubles anxieux dans sa jeunesse
sur le traumatisme de la mort d'un jeune du centre de formation de Tours quand il y était
sur son "analyse" avec la femme de Jean Marc Furlan quand il était à Auxerre (elle faisait la préparation mentale de l’équipe)

J’ai ce lien mais je ne sais pas s'il fonctionne pour vous

https://www.leparisien.fr/sports/footba ... PMV25M.php

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Evargalo
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Re: Article sur Gauthier Hein dans Le Parisien

Messagepar Evargalo » 13 déc. 2025, 17:36

Le lien est le bon mais l'article est protégé, on peut le lire entièrement si on est abonné, on peut lire un paragraphe et demi si on accepte les cookies, et sinon rien du tout.

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Capitaine Fracasse
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Re: Article sur Gauthier Hein dans Le Parisien

Messagepar Capitaine Fracasse » 13 déc. 2025, 18:07

Allez, je le copie/colle
Au passage, j'ai souvent vu des articles très intéressants sur le FC Metz dans Le Parisien. Il n'y en a pas beaucoup, mais à chaque fois...

Article

« Un homme un peu plus en paix » : après les crises d’angoisse, la reconstruction de Gauthier Hein, capitaine de Metz

À l’heure de recevoir ce samedi (19 heures) le PSG avec le FC Metz, le milieu et capitaine Gauthier Hein se livre à cœur ouvert sur les difficultés qu’il a surmontées. À travers la psychologie, la méditation et la préparation mentale.

Par Gilles Tournoux
Le 12 décembre 2025 à 16h00

Ses nuits sans sommeil, durant lesquelles les terreurs nocturnes l’envahissaient et les crises d’angoisse se répétaient sans cesse, ne sont plus qu’un mauvais souvenir. C’était il y a sept ans, et Gauthier Hein, choqué comme tout le monde au FC Tours, où il était prêté en Ligue 2, après la disparition tragique de Thomas Rodriguez, jeune du centre de formation mort dans son sommeil à 18 ans, avait peur de ne plus se réveiller.

« C’était plus fort que moi, je ne pouvais plus dormir, moi qui ai la phobie des pertes de connaissance, des malaises et des problèmes cardiaques, confie-t-il. J’étais à deux doigts d’appeler les pompiers lors d’une dernière grosse crise. C’est à ce moment-là où j’ai dit stop, ça ne peut plus durer. »

« J’essayais d’aller bien mais il y avait quelque chose qui n’allait pas »

Ses crises d’angoisse avaient déjà pourri sa vie d’adolescent « très anxieux à la base », torturé par « des fardeaux qu’on porte difficilement sur les épaules ». « On vit tellement avec, qu’on ne se rend pas compte que ça nous limite, considère le milieu et capitaine de 29 ans du FC Metz, sans entrer dans les détails. Au quotidien, j’essayais d’aller bien mais je sentais qu’il y avait quelque chose qui me rattrapait et n’allait pas. Je ressentais pas mal de pression en étant jeune, il y avait l’école mais aussi le foot qui devenait sérieux (il a intégré le centre de formation messin à 12 ans). J’avais rencontré des psychologues à l’époque, mais… »

Après le drame de Tours, Gauthier Hein décide alors de « prendre les choses en mains ». « Je n’ai pas hésité à aller voir le docteur du club même si je me mettais un peu en danger, au début de ma carrière professionnelle, car je montrais mes failles, précise le natif de Thionville, en Moselle. Il fallait que j’aille mieux dans ma vie, c’était au-delà du foot. Le doc m’a orienté vers une psychologue, une pointure dans son domaine, l’épigénétique, les traumatismes transgénérationnels. »

« J’ai pu mettre des mots à mes maux »

Avec Corinne Collin Bellet, également autrice et conférencière canadienne, il se lance dans une thérapie, « en refaisant ma vie, de la petite enfance à l’adolescence pour libérer les émotions, revenir sur des choses qui ont pu laisser des traces ». « J’ai pu mettre des mots à mes maux, car elle a su briser les chaînes qui étaient en moi après plusieurs séances. Je ne faisais plus de crises d’angoisse, j’avais l’impression de vivre un peu plus normalement », ajoute celui qui n’en a pas fini avec son introspection.

À l’AJ Auxerre, où il signe un contrat de trois ans en 2020, le Mosellan se plie, comme les autres joueurs, à un test de personnalité proposé par Cécile Traverse, spécialiste en préparation mentale et compagne de Jean-Marc Furlan, entraîneur à l’époque.

« Au-delà des séances collectives de méditation, de visualisation, je me suis inscrit à des créneaux individuels, car j’avais encore des choses lourdes à porter, je sentais que je ne donnais pas tout par rapport à mon potentiel, explique-t-il. Est-ce que j’étais heureux, encore aligné avec les schémas de vie que j’avais en place ? C’est assez déstabilisant de remettre tout en question, mais je me mentais à moi-même. Je n’étais plus amoureux, et quand tu ne vibres pas dans ta sphère privée, tu ne peux pas espérer t’éclater sur un terrain devant 30 000 personnes. »

« Dans ma vie, je me bridais tout seul »

Il poursuit : « En parallèle, on a effectué tout un travail sur la préparation mentale par rapport au match. Elle m’a beaucoup aidé à aller chercher cette zone de flow, cet état de grâce dans lequel tu réussis tout ce que tu entreprends de manière fluide, sans en prendre conscience. Elle m’a aussi appris qu’il y a un équilibre à trouver entre le maître et l’artiste dans chacun de nous. Il y a celui qui contrôle, aime cadrer les choses, se rassurer, et celui qui fait les choses de manière instinctive, fait confiance à son intuition. Dans ma vie, j’étais trop dans : il faut faire ci, bien manger… Je me bridais tout seul. Au bout d’un an, j’étais un autre joueur, je voyais un autre Gauthier, quelqu’un de libéré, qui vit son truc à fond. C’est d’ailleurs à ce moment que je suis nommé pour le prix Puskas » (en 2021 ; récompensant le plus beau but de la saison et attribué par la Fifa).

Le maître à jouer des Grenats, auteur de cinq buts et deux passes décisives cette saison en Ligue 1, poursuit désormais seul sa recherche du bien-être intérieur à travers des techniques de respiration et méditation.

« Au quotidien, avant les matchs, à l’hôtel, sur mon lit. Ça peut paraître bête pour certains, mais je me recentre également sur moi-même en admirant la beauté d’un arbre, d’un paysage autour de moi, ou en allant marcher dans la nature et fermer les yeux pendant cinq minutes devant le soleil pour être un peu plus stable dans mes émotions », indique celui qui se nourrit de lecture « pour continuer d’apprendre » et souligne « l’importance de l’éducation de l’homme dans sa façon d’être ».

C’est donc « un homme un peu plus en paix » qui s’apprête à croiser le PSG sur sa route ce samedi (19 heures). « Auparavant, j’étais très dur envers moi, je ne m’autorisais pas à être pas bon, insiste-t-il. Et quand j’étais performant, je me mettais la pression en me disant qu’on allait me tomber dessus si je ne l’étais pas autant au prochain match. Je suis devenu le joueur que j’avais envie d’être quand j’étais petit, celui qui marque des buts à Saint-Symphorien devant son public, qui réussit de belles choses dans son sport. Je m’autorise à rêver plus grand. » En se sentant prêt à « lâcher les chevaux » face au champion d’Europe en titre.


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