Messagepar Séb » 24 sept. 2009, 06:20
LA DÉFENSE
Marichez. Il a traversé la première période comme un long fleuve tranquille. Il a ensuite eu plusieurs occasions de briller, repoussant notamment la reprise à bout portant de Sanchez (70 e) ainsi que deux frappes qui prenaient la direction des filets dans le temps additionnel.
Gueye. S’il cherchait un terrain pour se rassurer, le Sénégalais l’a trouvé sur celui de son premier match de la saison. Après des débuts hésitants, marqués par quelques maladresses à la transmission du ballon, il a peu à peu repris du poil de la bête. Pour finir en beauté : il a évité à son camp de vivre une fin de match crispante en signant le deuxième but d’une frappe du droit sur un service de Pied (87 e).
Borbiconi. De retour après trois semaines d’indisponibilité, il a logiquement mis un certain temps avant de (re)trouver le rythme. D’où, sans doute, ces quelques passes en retrait imprudentes à destination de son gardien. Un tacle maîtrisé sur Bangoura (26 e) et une percée efficace dans le rideau valenciennois (30 e) l’ont remis sur les rails.
Vivian. Il s’est imposé en vrai patron défensif. Intraitable dans les duels, présent dans les airs, le Brésilien a, en outre, affiché une sérénité qui lui a parfois manqué depuis le coup d’envoi de la saison. Bref, un gros match.
Biancalani. Son choc, en tout début de match, avec Ben Khalfallah, n’a pas entamé son enthousiasme habituel.
LE MILIEU
Mendy. Il aurait sans doute dû bénéficier d’un penalty pour une charge irrégulière de Bong (17 e) dans la surface valenciennoise. Pour le reste, il a eu du mal à se mettre en évidence. Mario Mutsch lui a succédé (82 e).
Frechaut. Posté dans l’axe de la défense lors de ses premières sorties messines, le Portugais est monté d’un cran, pour retrouver un poste qui sied davantage à ses aspirations. Il l’a démontré en livrant un match complet. Et prometteur…
Johansen. Il a navigué de gauche à droite, touchant un grand nombre de ballon, pour la plupart savamment distribués. Il a aussi montré qu’il savait prendre ses responsabilités en frappant le penalty, qu’il a transformé sans sourciller (62 e).
Rocchi. L’arrivée de Frechaut à la récupération l’a libéré de certaines tâches défensives. Ce qui lui a permis d’être plus présent au-delà de la ligne médiane et de dévoiler, ainsi, une nouvelle facette de son potentiel.
Bessat. Généreux, il a essayé de provoquer le destin. Après quelques tentatives improductives, à l’image de ce relais inachevé avec Johansen (14 e) ou de ce ballon adressé et repris de la tête par Mendy (23 e), il est parvenu à ses fins : c’est sur l’un de ses centres que Ducurtioux a eu la main malheureuse, offrant le penalty (62 e).Son remplacement par Jérémy Pied (76 e) s’est révélé judicieux. Le Lyonnais a, en effet, signé la passe décisive du deuxième but messin (87 e).
L’ATTAQUE
Omotoyossi. Seul en pointe, il a le mérite de n’avoir jamais ménagé ses efforts pour peser sur la défense nordiste. Pour le reste, son manque d’automatismes avec ses coéquipiers est encore palpable dans certaines situations. Le Béninois court toujours après son premier but en compétition officielle. Remplacé par Papiss Cissé (76 e), auteur d’une frappe trop enlevée (86 e).
L’ADVERSAIRE. Bousculé dans ses certitudes par le pressing messin, Valenciennes a eu du mal à justifier sa supériorité hiérarchique. S’il n’a pas concédé beaucoup d’occasions jusqu’au premier but messin, il ne s’en est pas non plus créé beaucoup. Pujol, seul en pointe, a dû se sentir bien seul.
Cédric BROUT.