Décès de célébrités.
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Re: Décès de célébrités.
Le FC.Metz est sur le point de mourir ... Une énième fois ...
- geo alambic
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Re: Décès de célébrités.
Va falloir organiser des paris alors, ça commence à faire beaucoup et y aurait moyen de gagner un beau pactole.gigi57 a écrit :Le FC.Metz est sur le point de mourir ... Une énième fois ...
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Re: Décès de célébrités.
RIP John Caffey.... comme le café, sauf que ça s'écrit pas du tout pareil
- matt92
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Re: Décès de célébrités.
RIP :(
- Asurian57
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Re: Décès de célébrités.
Non.... C'est pas possible....
J'y crois pas... Il m'a fait pleurer dans "La ligne verte"...
J'y crois pas... Il m'a fait pleurer dans "La ligne verte"...
- geo alambic
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Re: Décès de célébrités.
Oui énorme prestation dans la Ligne Verte.
Mort bien jeune...
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- Amos
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Re: Décès de célébrités.
Christian Marin (Laverdure) nous a quittés.
L'acteur Christian Marin, l'inoubliable Laverdure de la série Les Chevaliers du Ciel et le fidèle
Merlot du Gendarme de Saint-Tropez, est décédé, aujourd'hui mercredi, à l'âge de 83 ans, dans un hôpital parisien.
http://www.leparisien.fr/actualite-peop ... 151488.php
L'acteur Christian Marin, l'inoubliable Laverdure de la série Les Chevaliers du Ciel et le fidèle
Merlot du Gendarme de Saint-Tropez, est décédé, aujourd'hui mercredi, à l'âge de 83 ans, dans un hôpital parisien.
http://www.leparisien.fr/actualite-peop ... 151488.php
- MisterKro
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Re: Décès de célébrités.
RIP...Amos a écrit :Christian Marin (Laverdure) nous a quittés.
L'acteur Christian Marin, l'inoubliable Laverdure de la série Les Chevaliers du Ciel et le fidèle
Merlot du Gendarme de Saint-Tropez, est décédé, aujourd'hui mercredi, à l'âge de 83 ans, dans un hôpital parisien.
http://www.leparisien.fr/actualite-peop ... 151488.php
Je ne pensais pas qu'il etait deja si age...
- sablonnais
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Re: Décès de célébrités.
à ce propos, un article du Répu d'août qui revient sur l'origine de Tangy et Laverdure et Les chevaliers du ciel.
Jacques Santi (Tanguy) est mort à 49 ans en 1988.
RL-publié le 19/08/2012 par Michel BITZER
Séries d’antan
Rude bataille dans les airs
Face à l’Américain Buck Danny et au Canadien Dan Cooper, Tanguy et Laverdure portèrent haut les couleurs de l’armée de l’air française en BD et à l’écran.
Outre sa boulimie – il scénarisa d’innombrables BD dont Barbe-Rouge, Blueberry, Jacques Le Gall, Marc Dacier et La patrouille des castors, et travailla également pour la télévision –, Jean-Michel Charlier était un fou d’aviation. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’auteur belge s’initia au pilotage dans un aéro-club de Liège, avec son ami dessinateur Victor Hubinon. Les deux hommes décrochèrent leur brevet professionnel et Charlier officia même, durant quelques mois, comme pilote sur DC3 et Convair pour la Sabena. Mais l’appel des bulles était trop fort pour ce futur docteur en droit. Et son expérience aéronautique s’avéra des plus utiles lorsqu’il imagina le personnage de Buck Danny en 1947.
A l’époque, il travaille pour la World Press, une agence créée par Georges Troisfontaines qui approvisionne en dessins et en bandes dessinées de nombreuses publications, dont celles du groupe Dupuis. Et dès leur apparition dans le n° 455 daté du 2 janvier 1947, les aventures du pilote de chasse de l’US Navy vont très vite devenir une série phare de Spirou. Avec ses collègues Sonny Tuckson et Jerry Tumbler, cet as du manche à balai collectionnera les exploits jusqu’en 2008 dans l’hebdomadaire – et dans une cinquantaine d’albums –, passant de la Guerre du Pacifique à la Corée, puis de l’ex-Yougoslavie à l’Afghanistan quand Francis Bergèse prendra la succession de Charlier à la disparition de celui-ci en 1989.
En attendant, l’engouement suscité par Buck Danny donne des idées à la concurrence. En 1954, Albert Weinberg lui offre un rival canadien en la personne du major Dan Cooper, pilote d’essai de la Royal Canadian Air Force. Il apparaît dans le n° 323 du Journal de Tintin du 30 décembre 1954 et il y fera étalage de son brio jusqu’en 1986, parallèlement à la publication d’une quarantaine d’albums. Et lorsque Charlier, Uderzo et Goscinny quittent la World Press en 1958 à la suite d’un conflit sur les droits d’auteur et créent dans la foulée le journal Pilote, les deux premiers nommés ne tardent guère à donner naissance à… deux nouveaux héros des airs.
Ils sont français, célibataires, officiers dans l’armée de l’air après avoir suivi l’enseignement de l’école de l’air à Salon-de-Provence, et ils s’appellent respectivement Michel Tanguy et Ernest Laverdure. Le premier, un grand brun athlétique, affiche un sérieux à toute épreuve qui lui vaudra de progresser dans la hiérarchie. Le second, un grand dadais maladroit, accumule les gaffes en même temps que les conquêtes féminines. Mais nos deux pilotes de chasse sont unis comme les doigts de la main. Et c’est ensemble qu’ils vont s’illustrer dans L’école des aigles, dès le premier numéro de Pilote du 29 octobre 1959. Tout frais émoulus de l’école de l’air, Tanguy et Laverdure sont affectés à Meknès – le Maroc est indépendant depuis 1956, mais la France y dispose encore de plusieurs bases aériennes – pour y parfaire leur formation. L’album sera publié en 1961 et vingt-quatre autres suivront jusqu’en 1988, tous scénarisés par Charlier alors que Jijé, Patrick Serres et Alexandre Coutelis prendront la suite d’Uderzo au dessin. Et Jean-Claude Laidin ajoutera deux ultimes aventures après le décès de Charlier.
Surtout, à la différence de leurs concurrents Buck Danny et Dan Cooper, Tanguy et Laverdure vont connaître la consécration du petit écran. En 1966, devant le succès de la BD, l’ORTF propose à Jean-Michel Charlier de l’adapter en série télévisée. Le scénariste belge dit banco. François Villiers – le frère du comédien Jean-Pierre Aumont – est choisi comme réalisateur, après avoir déjà tourné une douzaine de films dont L’eau vive avec Isabelle Aubret et Pierrot la tendresse avec Michel Simon. Reste à trouver les deux Chevaliers du ciel, puisque c’est ainsi que s’appellera la série. Pour le très sérieux Tanguy, la production choisit Jacques Santi, qui a promené son physique de jeune premier dans quelques comédies avant de décrocher le rôle principal de La princesse du rail à la télévision. Et pour Laverdure, le choix se porte sur Christian Marin, déjà bien connu pour le rôle d’Albert Merlot aux côtés de Louis de Funès dans Le gendarme de Saint-Tropez puis Le gendarme à New York.
Diffusé le 16 septembre 1967 sur la première chaîne, le premier épisode met d’embl ée le tandem aux prises avec le redoutable Monsieur X. Et si Johnny Hallyday chante dans le générique que « Les chevaliers du ciel/Parfois pensent à ce jour/Où ils verront leurs ailes/Se plier pour toujours », Tanguy et Laverdure multiplie les exploits, sur la base aérienne de Dijon, aux commandes d’un Mirage. Pour les deux saisons suivantes – diffusées en couleur sur la deuxième chaîne –, ils s’illustreront à Tahiti, dans le Sahara et même au Pérou. Et leur popularité contraindra les personnages de la BD à adopter les traits des deux comédiens ! Mais la série s’arrêtera au terme de trois saisons, après avoir aussi inspiré des romans-photos. Jacques Santi se tourne vers la caméra, devenant l’assistant de Claude Sautet et tournant Flag avant de décéder d’une tumeur au cerveau à l’âge de 49 ans. Christian Marin, lui, poursuit une carrière commencée au théâtre en 1951. Quant aux Nouveaux chevaliers du ciel – dix épisodes de 1988 à 1991 – et au film de Gérard Pirès en 2005, on les citera seulement pour l’anecdote.
par Michel BITZER
Jacques Santi (Tanguy) est mort à 49 ans en 1988.
RL-publié le 19/08/2012 par Michel BITZER
Séries d’antan
Rude bataille dans les airs
Face à l’Américain Buck Danny et au Canadien Dan Cooper, Tanguy et Laverdure portèrent haut les couleurs de l’armée de l’air française en BD et à l’écran.
Outre sa boulimie – il scénarisa d’innombrables BD dont Barbe-Rouge, Blueberry, Jacques Le Gall, Marc Dacier et La patrouille des castors, et travailla également pour la télévision –, Jean-Michel Charlier était un fou d’aviation. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’auteur belge s’initia au pilotage dans un aéro-club de Liège, avec son ami dessinateur Victor Hubinon. Les deux hommes décrochèrent leur brevet professionnel et Charlier officia même, durant quelques mois, comme pilote sur DC3 et Convair pour la Sabena. Mais l’appel des bulles était trop fort pour ce futur docteur en droit. Et son expérience aéronautique s’avéra des plus utiles lorsqu’il imagina le personnage de Buck Danny en 1947.
A l’époque, il travaille pour la World Press, une agence créée par Georges Troisfontaines qui approvisionne en dessins et en bandes dessinées de nombreuses publications, dont celles du groupe Dupuis. Et dès leur apparition dans le n° 455 daté du 2 janvier 1947, les aventures du pilote de chasse de l’US Navy vont très vite devenir une série phare de Spirou. Avec ses collègues Sonny Tuckson et Jerry Tumbler, cet as du manche à balai collectionnera les exploits jusqu’en 2008 dans l’hebdomadaire – et dans une cinquantaine d’albums –, passant de la Guerre du Pacifique à la Corée, puis de l’ex-Yougoslavie à l’Afghanistan quand Francis Bergèse prendra la succession de Charlier à la disparition de celui-ci en 1989.
En attendant, l’engouement suscité par Buck Danny donne des idées à la concurrence. En 1954, Albert Weinberg lui offre un rival canadien en la personne du major Dan Cooper, pilote d’essai de la Royal Canadian Air Force. Il apparaît dans le n° 323 du Journal de Tintin du 30 décembre 1954 et il y fera étalage de son brio jusqu’en 1986, parallèlement à la publication d’une quarantaine d’albums. Et lorsque Charlier, Uderzo et Goscinny quittent la World Press en 1958 à la suite d’un conflit sur les droits d’auteur et créent dans la foulée le journal Pilote, les deux premiers nommés ne tardent guère à donner naissance à… deux nouveaux héros des airs.
Ils sont français, célibataires, officiers dans l’armée de l’air après avoir suivi l’enseignement de l’école de l’air à Salon-de-Provence, et ils s’appellent respectivement Michel Tanguy et Ernest Laverdure. Le premier, un grand brun athlétique, affiche un sérieux à toute épreuve qui lui vaudra de progresser dans la hiérarchie. Le second, un grand dadais maladroit, accumule les gaffes en même temps que les conquêtes féminines. Mais nos deux pilotes de chasse sont unis comme les doigts de la main. Et c’est ensemble qu’ils vont s’illustrer dans L’école des aigles, dès le premier numéro de Pilote du 29 octobre 1959. Tout frais émoulus de l’école de l’air, Tanguy et Laverdure sont affectés à Meknès – le Maroc est indépendant depuis 1956, mais la France y dispose encore de plusieurs bases aériennes – pour y parfaire leur formation. L’album sera publié en 1961 et vingt-quatre autres suivront jusqu’en 1988, tous scénarisés par Charlier alors que Jijé, Patrick Serres et Alexandre Coutelis prendront la suite d’Uderzo au dessin. Et Jean-Claude Laidin ajoutera deux ultimes aventures après le décès de Charlier.
Surtout, à la différence de leurs concurrents Buck Danny et Dan Cooper, Tanguy et Laverdure vont connaître la consécration du petit écran. En 1966, devant le succès de la BD, l’ORTF propose à Jean-Michel Charlier de l’adapter en série télévisée. Le scénariste belge dit banco. François Villiers – le frère du comédien Jean-Pierre Aumont – est choisi comme réalisateur, après avoir déjà tourné une douzaine de films dont L’eau vive avec Isabelle Aubret et Pierrot la tendresse avec Michel Simon. Reste à trouver les deux Chevaliers du ciel, puisque c’est ainsi que s’appellera la série. Pour le très sérieux Tanguy, la production choisit Jacques Santi, qui a promené son physique de jeune premier dans quelques comédies avant de décrocher le rôle principal de La princesse du rail à la télévision. Et pour Laverdure, le choix se porte sur Christian Marin, déjà bien connu pour le rôle d’Albert Merlot aux côtés de Louis de Funès dans Le gendarme de Saint-Tropez puis Le gendarme à New York.
Diffusé le 16 septembre 1967 sur la première chaîne, le premier épisode met d’embl ée le tandem aux prises avec le redoutable Monsieur X. Et si Johnny Hallyday chante dans le générique que « Les chevaliers du ciel/Parfois pensent à ce jour/Où ils verront leurs ailes/Se plier pour toujours », Tanguy et Laverdure multiplie les exploits, sur la base aérienne de Dijon, aux commandes d’un Mirage. Pour les deux saisons suivantes – diffusées en couleur sur la deuxième chaîne –, ils s’illustreront à Tahiti, dans le Sahara et même au Pérou. Et leur popularité contraindra les personnages de la BD à adopter les traits des deux comédiens ! Mais la série s’arrêtera au terme de trois saisons, après avoir aussi inspiré des romans-photos. Jacques Santi se tourne vers la caméra, devenant l’assistant de Claude Sautet et tournant Flag avant de décéder d’une tumeur au cerveau à l’âge de 49 ans. Christian Marin, lui, poursuit une carrière commencée au théâtre en 1951. Quant aux Nouveaux chevaliers du ciel – dix épisodes de 1988 à 1991 – et au film de Gérard Pirès en 2005, on les citera seulement pour l’anecdote.
par Michel BITZER
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