28 semaines plus tard : jadis, j'avais un jeune collègue friand de films d'horreurs. Il m'a notamment initié aux films de zombis. J'en ai vu quelques uns, mais si l'on exceptent ceux volontairement comiques, ils sont généralement mauvais.
J'avais cependant bien aimé, 28 jours plus tard, qui avait un scénario un peu plus élaboré, mêlant histoire de survie et de rapports humains après l'apocalypse (notamment la tentative de viol).
La suite, 28 semaines plus tard donc, été diffusé hier soir sur RTL9. Avant de la regarder, les suites étant généralement plus mauvaises que l'original, je me renseignais sur les critiques du film via le net et celles-ci étaient plutôt élogieuse.
Ma femme ayant la volonté d'aller au lit seule, dans le but d'y dormir ( :'( ) je me dis "banco".
Les critiques certifiaient que le film commençait exactement à la suite du précédent, ce qui s'avéra faux. On reprend une autre intrigue (autres personnages et autres lieux, mais toujours en Grande Bretagne) durant l'épidémie de l'épisode 1. Mais cela est bien vite oublié, puisque à la place du jeune héros un peu perdu, mais héros tout de même, du premier volet, le protagoniste de ce début de film est une enflure qui abandonne sa femme aux zombies pour se tirer illico. Plutôt original.
Après cette première scène on arrive effectivement à la fin de l'épisode 1, quand tous les zombies sont morts de faim et que l'armée américaine (il n'y a plus assez d'anglais, de gallois et d'écossais pour former une armée) débarque. 2 nouveaux personnages arrivent aussi : le fils et la fille du lâche, propulsé on ne sait trop pourquoi et comment, grand possesseur d'un passe (multipasse) couvrant toute la zone protégé de Londres. Ce dernier raconte aux enfants qu'il a tout essayé pour sauver leur maman mais que bon, elle est morte quand même.
Le plus jeune demande à sa soeur de pouvoir récupérer une photo de leur mère en zone contaminée et on retrouve nos deux jeunes capablent de s'échapper de la zone protégée. Comment ? En courant sur une conduite qui longe l'un des rares ponts permettant de quitter la zone. Faut dire que c'est un peu C** de grillager un pont, d'y mettre des gardes (deux seulement), des barricades, pour laisser une conduite traverser le fleuve. Surtout que les ricains ont beaucoup de caméra, mais pas sur le pont.
Heureusement, un soldat dont on devine que c'est lui le héros du film, repère les fuyards pendant leur traversé, mais ne prévient pas les gardes du pont, préférant en avertir son pote pilote d'hélico (logique).
Les gamins arrivent chez eux, y trouve la photo de leur maman ainsi... que leur maman !
Les américains arrivent en hélico, sans que l'on sache comment ils ont retrouvé les gamins (hormis si leur père avait deviné leurs intentions) et embarquent tout ce beau monde.
Après examen clinique, on apprend que la maman a survécu aux zombies, sans être contaminée, car elle est immunisée mais désormais, porteuse saine.
Le père, rongeait par la culpabilité, engueulé par ses enfants et muni de son passe multi-passe, va traverser tout l'hôpital sans croiser personne pour embrasser sa femme, qui est d'après son docteur, la personne le plus importante qui soit, vu que son sang peut servir de base à un vaccin, d'où l'absence de gardiens. Logique !
Il se fait évidemment contaminer et croque donc sa femme, après lui avoir crevé les yeux (geste récurrent chez lui). Le zombie sort sans problème de l'hôpital, tue des gardes pas là à l'aller mais présent au retour, ouvre les portes sans doute encore déverrouillées de sa promenade à l'aller et se barre.
Le code rouge est déclaré, qui consiste à enfermer tous les civils dans les sous sols des bâtiments et d'éteindre la lumière. Pourquoi pas. Le fils de celui, qui est désormais le méchant du film, se retrouve séparé de sa soeur et enfermé avec tant d'autres dans le noir.
Et là qui arrive ? Papa-zombie ! Par où ? Par une seconde porte non gardée évidemment, munie de vitres, qui plus est. On devine la suite, il contamine un civil et donc, tous les civils parqués comme des boeufs à l'abattoir.
Et puis ? rien. Cela fait plus de 50 minutes écoulées, passées à s'ennuyer devant les invraisemblances d'une suite pas à la hauteur de l'original. J'ai éteint. Peut-être que la fin était mieux, en tout cas je suis aller rejoindre ma femme, qui dormait effectivement
