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Hand - D1 (F)
Metz, entre «calvaire» et espoir
Interrogé par le mensuel Hand Action dans son numéro de mai, Bertrand François, désormais ex-entraîneur de Metz, analyse son «échec», et même son «calvaire», avec un sens des responsabilités rare. Revenu en 2009 dans le club avec qui il avait été huit fois champion de France entre 1996 et 2006, il ne veut logiquement pas «endosser toutes les responsabilités». Mais il «reconnait des erreurs dans (son) managérat» et confie avoir «accepté certaines conditions sur lesquellles (il a) été en difficulté cette année.» «Je pensais pouvoir les gérer, être plus malin que les autres, ajoute-t-il. Je peux m'en prendre qu'à moi-même. Cela a fait l'object de conflit avec les joueuses.». Bref, «c'est (sa) pire année d'entraîneur», juge-t-il avant de conclure avec des propos rares dans le sport pro : «Maintenant, quelle confiance le milieu va encore m'accorder après tout ce qui s'est passsé cette année ? Je me suis fait tailler des croupières à juste titre. J'ai besoin de souffler et de digérer».
Il est vrai que Metz, malgré la victoire en Coupe de la Ligue, n'a pas été épargné cette saison : affaire Prokop et sortie dès le premier tour en Ligue des champions. Agression de l'entraîneur par un supporter monténégrin en Coupe des Coupes et élimination en demi-finales, choc tronqué face au Havre en Championnat et perte du titre national dès les demi-finales contre Toulon. Le club lorrain, qui perdra Camille Ayglon (Nîmes), Delphine Guehl et Isabelle Wendling (retraite) et accueillera Claudine Mendy (Le Havre) à l'intersaison, peut néanmoins finir la saison sur une note positive puisqu'il reste qualifié en demi-finale de la Coupe de France. Et ce sera sous les ordres de Dragan Majstorovic, l'entraîneur des garçons messins, intérimaire au profil original. «Je suis arrivé en France en 1992 suite à la guerre à Sarajevo, explique-t-il dans le Républicain Lorrain. J'ai mis six ans pour avoir des papiers. Aujourd'hui, je travaille à l'usine pour pouvoir cotiser. Travailler, c'est mon choix.»
Le fil rouge du METZ HANDBALL
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Toni Truand
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Toni Truand
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Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
Article du Répu datant un peu (6/05)
Dragan Majstorovic : « Je ne suis pas un pompier »
Dragan Majstorovic a dirigé son premier entraînement à la tête de l’équipe de Division 1 féminine, hier soir aux Arènes. Le successeur de Bertrand François, limogé lundi, a « un mois pour tout gagner ».
C omment avez-vous atterri sur le banc de l’équipe féminine de Metz Handball ? « Thierry Weizman m’a téléphoné lundi pour me proposer le poste. Il m’a fallu du courage, car ce n’est pas facile pour les joueuses, le club et moi-même de relever ce défi de fin de saison mais je suis au service de Metz Handball. Et, comme me l’a expliqué le président, la solution interne était la meilleure sur une courte période. »
• Justement, c’est la deuxième fois que l’on fait appel à vous pour un simple intérim. Frustré ? « Pas du tout. En 2004, j’avais remplacé Bertrand François, alors suspendu, pendant sept matches. Sept victoires. Et au bout, les filles avaient remporté le titre. Je ne suis pas un pompier qu’on appelle pour éteindre le feu. Disons que je suis un bénévole passionné, à disposition du club à tout moment. »
• Vous nous parlez un peu de vous ? « J’ai cinquante-neuf ans, je suis arrivé en France en 1992 suite à la guerre à Sarajevo. J’ai mis six ans pour avoir des papiers. Aujourd’hui, je travaille à l’usine pour pouvoir cotiser ; la retraite ? Je n’y pense pas. Travailler, c’est mon choix. Mon patron m’a donné un congé sans solde qui court jusqu’au 7 juin. J’espère que le 5, nous aurons soulevé la Coupe de France ! »
• Le président Weizman vous confie deux missions : ramener la Coupe de France à Metz et redonner confiance à certaines joueuses. Missions possibles ? « Bien sûr mais nous ne disposons pas de beaucoup de temps. Tout doit se régler dans l’urgence. Nous jouons Mios dimanche, pour la troisième place du championnat, avant le match retour la semaine suivante. Ensuite, les internationales s’en iront en stage avec l’équipe de France et on finira avec la Coupe de France. Nous avons un mois pour tout gagner. C’est tout de même la spécialité de Metz, de gagner… »
• Sentez-vous un malaise au sein de cette équipe ? « Je ne sais pas. C’est trop tôt pour le dire. J’ai besoin de temps et de discuter avec les filles pour savoir mais l’important, aujourd’hui, c’est de retrouver l’envie de jouer ensemble, d’avoir confiance en soi et dans les autres… »
« Le handball reste le handball »
• Pensez-vous être l’homme de la situation ? Celui qui provoquera l’électrochoc tant désiré par le président ? « Je l’espère. Je ne vais pas m’inscrire dans la continuité de Bertrand François, bien sûr. Mais je vais garder le même rythme. Ce n’est pas le moment de se relâcher. »
• Jusqu’à présent, vous entraîniez les garçons en Nationale 2. Allez-vous leur tourner le dos ? « Il leur reste un match, dans dix jours à Grenoble. C’est mon adjoint qui a repris l’équipe. Le maintien est acquis, notre championnat est fini. Mais je les surveille, j’ai toujours l’œil… Je les retrouverai l’an prochain. »
• Entre le handball féminin et le handball masculin, votre cœur balance ? « Le handball reste le handball. Il n’y a que le mental qui diffère. Il faut par moment savoir être psychologue. »
• Connaissez-vous les filles personnellement ? « Je les croise. On s’entraîne et on joue avant elles avec les garçons. En 2004, lors de mon passage sur le banc, j’ai coaché Isabelle Wendling, Delphine Guehl, Katty Piéjos. Amandine Leynaud était déjà là, si je me souviens bien. Nous n’avons pas encore eu le temps de discuter, de réfléchir, mais on va le prendre. »
Marjorie BEURTON.
Publié le 06/05/2010
Dragan Majstorovic : « Je ne suis pas un pompier »
Dragan Majstorovic a dirigé son premier entraînement à la tête de l’équipe de Division 1 féminine, hier soir aux Arènes. Le successeur de Bertrand François, limogé lundi, a « un mois pour tout gagner ».
C omment avez-vous atterri sur le banc de l’équipe féminine de Metz Handball ? « Thierry Weizman m’a téléphoné lundi pour me proposer le poste. Il m’a fallu du courage, car ce n’est pas facile pour les joueuses, le club et moi-même de relever ce défi de fin de saison mais je suis au service de Metz Handball. Et, comme me l’a expliqué le président, la solution interne était la meilleure sur une courte période. »
• Justement, c’est la deuxième fois que l’on fait appel à vous pour un simple intérim. Frustré ? « Pas du tout. En 2004, j’avais remplacé Bertrand François, alors suspendu, pendant sept matches. Sept victoires. Et au bout, les filles avaient remporté le titre. Je ne suis pas un pompier qu’on appelle pour éteindre le feu. Disons que je suis un bénévole passionné, à disposition du club à tout moment. »
• Vous nous parlez un peu de vous ? « J’ai cinquante-neuf ans, je suis arrivé en France en 1992 suite à la guerre à Sarajevo. J’ai mis six ans pour avoir des papiers. Aujourd’hui, je travaille à l’usine pour pouvoir cotiser ; la retraite ? Je n’y pense pas. Travailler, c’est mon choix. Mon patron m’a donné un congé sans solde qui court jusqu’au 7 juin. J’espère que le 5, nous aurons soulevé la Coupe de France ! »
• Le président Weizman vous confie deux missions : ramener la Coupe de France à Metz et redonner confiance à certaines joueuses. Missions possibles ? « Bien sûr mais nous ne disposons pas de beaucoup de temps. Tout doit se régler dans l’urgence. Nous jouons Mios dimanche, pour la troisième place du championnat, avant le match retour la semaine suivante. Ensuite, les internationales s’en iront en stage avec l’équipe de France et on finira avec la Coupe de France. Nous avons un mois pour tout gagner. C’est tout de même la spécialité de Metz, de gagner… »
• Sentez-vous un malaise au sein de cette équipe ? « Je ne sais pas. C’est trop tôt pour le dire. J’ai besoin de temps et de discuter avec les filles pour savoir mais l’important, aujourd’hui, c’est de retrouver l’envie de jouer ensemble, d’avoir confiance en soi et dans les autres… »
« Le handball reste le handball »
• Pensez-vous être l’homme de la situation ? Celui qui provoquera l’électrochoc tant désiré par le président ? « Je l’espère. Je ne vais pas m’inscrire dans la continuité de Bertrand François, bien sûr. Mais je vais garder le même rythme. Ce n’est pas le moment de se relâcher. »
• Jusqu’à présent, vous entraîniez les garçons en Nationale 2. Allez-vous leur tourner le dos ? « Il leur reste un match, dans dix jours à Grenoble. C’est mon adjoint qui a repris l’équipe. Le maintien est acquis, notre championnat est fini. Mais je les surveille, j’ai toujours l’œil… Je les retrouverai l’an prochain. »
• Entre le handball féminin et le handball masculin, votre cœur balance ? « Le handball reste le handball. Il n’y a que le mental qui diffère. Il faut par moment savoir être psychologue. »
• Connaissez-vous les filles personnellement ? « Je les croise. On s’entraîne et on joue avant elles avec les garçons. En 2004, lors de mon passage sur le banc, j’ai coaché Isabelle Wendling, Delphine Guehl, Katty Piéjos. Amandine Leynaud était déjà là, si je me souviens bien. Nous n’avons pas encore eu le temps de discuter, de réfléchir, mais on va le prendre. »
Marjorie BEURTON.
Publié le 06/05/2010
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Outsiders
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Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
Toulon champion de France... Ou plutôt champion de France du mois de Mai...
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Toni Truand
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Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
Et Metz 3e.
Reste la coupe de France.
Reste la coupe de France.
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Bosoleclown
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Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
La Ligue voulait trouver un moyen de mettre fin à l'hégémonie de Metz c'est fait.Outsiders a écrit :Toulon champion de France... Ou plutôt champion de France du mois de Mai...
Sur la saison régulière elles restent les meilleures et je comprends pas du tout ce qui s'est passé avec Bertrand François...Si quelqu'un pouvait m'expliquer...
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granatrotes_herz
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- Localisation : Metz
Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
La LFH semble prendre le même virage que la LFP en football : tirage aux sorts "miracles" pour les coupes et choix du champion à l'avance...Bosoleclown a écrit :La Ligue voulait trouver un moyen de mettre fin à l'hégémonie de Metz c'est fait.Outsiders a écrit :Toulon champion de France... Ou plutôt champion de France du mois de Mai...
Sur la saison régulière elles restent les meilleures et je comprends pas du tout ce qui s'est passé avec Bertrand François...Si quelqu'un pouvait m'expliquer...
Moi aussi j'aimerai en savoir plus sur l'éviction de François, Weizman n'ayant pas été très clair dans la presse à ce sujet...
Sinon quand on compare la saison du Metz HB avec celle du FC Metz on note de tristes ressemblances :
- entraîneurs limogés
- objectifs en championnat non-atteints
- effectifs chamboulés à l'issue de la saison
Et la meilleure pour la fin, lue sur le site du MHB :
"Weizman : "L'apport de Cissé, Mendy, Kamto et Schmele""
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BRACASS
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Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
Il me semble avoir compris que le style François correspond assez au style Hantz en football..
Pour pouvoir diriger un collectif, il ne suffit pas d'être un excellent tacticien, le relationnel est tout aussi important.
A Metz, il aurait peut-être été judicieux d' associer François et Pouliquen pour que handball et football riment avec victoire.
Il n'en demeure pas moins que la saison su MHB, me semble nettement plus acceptable que celle de nos "footeux".
Pour pouvoir diriger un collectif, il ne suffit pas d'être un excellent tacticien, le relationnel est tout aussi important.
A Metz, il aurait peut-être été judicieux d' associer François et Pouliquen pour que handball et football riment avec victoire.
Il n'en demeure pas moins que la saison su MHB, me semble nettement plus acceptable que celle de nos "footeux".
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Chabala
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- Localisation : Metz
Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
Ce qui est étonnant c'est qu'on finit la saison avec +5 pts sur le 2eme et +17 pts (!!!) sur Toulon qui nous a battu en 1/2 finale ! Donc oui notre saison de Septembre à Mars est très bonne !BRACASS a écrit :Il me semble avoir compris que le style François correspond assez au style Hantz en football..
Pour pouvoir diriger un collectif, il ne suffit pas d'être un excellent tacticien, le relationnel est tout aussi important.
A Metz, il aurait peut-être été judicieux d' associer François et Pouliquen pour que handball et football riment avec victoire.
Il n'en demeure pas moins que la saison su MHB, me semble nettement plus acceptable que celle de nos "footeux".
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Chabala
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Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
CDF 1/2 finales :
TOULOUSE 25 - 28 METZ
Finale de la CDF le 5 juin à Paris Coubertin contre Le Havre
TOULOUSE 25 - 28 METZ
Finale de la CDF le 5 juin à Paris Coubertin contre Le Havre
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Toni Truand
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Re: Le fil rouge du METZ HANDBALL
PrésentChabala a écrit :CDF 1/2 finales :
TOULOUSE 25 - 28 METZ
Finale de la CDF le 5 juin à Paris Coubertin contre Le Havre
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