RL 31/08:Metz ne fait plus le voyage pour rien
Publié : 31 août 2009, 07:18
Metz ne fait plus le voyage pour rien
zoom
Matheus Vivian et les Messins ont eu l’opportunité de revenir de Nîmes avec trois points. Mais l’équipe d’Yvon Pouliquen a péché par manque d’efficacité. Photo MAXPPP
Au fond, difficile de savoir ce qui a posé le plus de problèmes aux Messins, hier : Nîmes, la chaleur étouffante, ou l’état déplorable du terrain. Un peu des trois, probablement. Le terrain et la chaleur étaient les mêmes pour tout le monde, ce qui ne sera bientôt plus vrai : une pelouse, une vraie, sera installée à partir d’aujourd’hui au stade des Costières (merci d’y avoir pensé), et le thermomètre finira bien par descendre sous les trente degrés, un jour ou l’autre.
En attendant, au milieu de la première mi-temps, hier, Jean-Charles Cailleux a accordé une pause réhydratation aux acteurs du match, ce en quoi Jean-Michel Cavalli a d’abord vu une offrande accordée aux Messins : à la différence de l’entraîneur nîmois, nous préférons y voir la preuve que les grosses chaleurs n’altèrent pas nécessairement le discernement des arbitres.
Rendez-vous sur l’herbe verte
En ce qui concerne l’adversaire, des équipes du calibre de Nîmes, Metz en rencontrera d’autres, dans les méandres désormais familiers de la Ligue 2. Avec un peu plus de conviction, de réalisme, d’adresse, de talent, rayer les mentions inutiles, il finira même par les battre : les occasions d’y parvenir ont été nombreuses, à 0-0 comme à 1-1. Mais c’est donc à 1-0 que Papiss Cissé a marqué, passe décisive de Victor Mendy, leur contribution la plus efficace à la production dominicale messine.
Du Gard, les Lorrains repartent donc avec un point en poche. C’est mieux que le grand rien de Vannes, pour ouvrir le championnat, le 7 août (3-0), mieux que le petit rien de Brest, le 17 août (2-1), Metz ne fait plus le voyage pour rien, mais ce score de parité ne constitue pas le reflet exact de ses aspirations, au vu des occasions qui se sont présentées. Défenseur vigilant et analyste lucide, Matheus Vivian a trouvé ces mots-là pour résumer la situation : « Dans l’état d’esprit, c’est super, car ces matches-là, la saison dernière, nous les perdions. Maintenant, si nous avions concédé autant d’occasions à notre adversaire, lui aurait sans doute gagné. »
En première mi-temps, la cinquième de la semaine pour les Messins, la chaleur a probablement agi comme une chape de plomb sur les intentions des uns et des autres. Dans ce contexte, il aurait du coup été intéressant de voir la tournure prise par ce match, si Mendy n’avait pas gâché son premier face à face avec Puydebois, dans le premier quart d’heure. C’est à peu près au même endroit, à un cratère près, que les Nîmois ont perdu le ballon amenant l’égalisation messine, en deuxième mi-temps. « Metz égalise sur un ballon perdu à cause de l’état du terrain, c’est regrettable car nous avions fait le plus difficile », relate Jean-Michel Cavalli. Le plus difficile, en l’occurrence, avait aussi été permis par un moment d’absence en défense, à la retombée d’un ballon transmis à Mandrichi, sans doute surpris en premier par la trajectoire de sa reprise, et Marichez en deuxième !
« Après l’égalisation, constate Yvon Pouliquen, nous avons la mainmise sur le jeu, deux ou trois belles opportunités, donc il y a des regrets de ne pas prendre trois points. Parfois, nous avons précipité les choses. Même si c’était compliqué, en y mettant plus de possibilité, on a vu qu’il était possible de bien jouer. » Pour l’efficacité, les Messins ont douze jours devant eux, après un mois d’août à sept matches : désormais, la Ligue 2 respecte aussi les trêves internationales. Rendez-vous le vendredi 11 septembre, pour retrouver Tours, ainsi que l’herbe verte et la fraîcheur de Saint-Symphorien.
De notre envoyé spécial à Nîmes Sylvain VILLAUME.
Publié le 31/08/2009
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Matheus Vivian et les Messins ont eu l’opportunité de revenir de Nîmes avec trois points. Mais l’équipe d’Yvon Pouliquen a péché par manque d’efficacité. Photo MAXPPP
Au fond, difficile de savoir ce qui a posé le plus de problèmes aux Messins, hier : Nîmes, la chaleur étouffante, ou l’état déplorable du terrain. Un peu des trois, probablement. Le terrain et la chaleur étaient les mêmes pour tout le monde, ce qui ne sera bientôt plus vrai : une pelouse, une vraie, sera installée à partir d’aujourd’hui au stade des Costières (merci d’y avoir pensé), et le thermomètre finira bien par descendre sous les trente degrés, un jour ou l’autre.
En attendant, au milieu de la première mi-temps, hier, Jean-Charles Cailleux a accordé une pause réhydratation aux acteurs du match, ce en quoi Jean-Michel Cavalli a d’abord vu une offrande accordée aux Messins : à la différence de l’entraîneur nîmois, nous préférons y voir la preuve que les grosses chaleurs n’altèrent pas nécessairement le discernement des arbitres.
Rendez-vous sur l’herbe verte
En ce qui concerne l’adversaire, des équipes du calibre de Nîmes, Metz en rencontrera d’autres, dans les méandres désormais familiers de la Ligue 2. Avec un peu plus de conviction, de réalisme, d’adresse, de talent, rayer les mentions inutiles, il finira même par les battre : les occasions d’y parvenir ont été nombreuses, à 0-0 comme à 1-1. Mais c’est donc à 1-0 que Papiss Cissé a marqué, passe décisive de Victor Mendy, leur contribution la plus efficace à la production dominicale messine.
Du Gard, les Lorrains repartent donc avec un point en poche. C’est mieux que le grand rien de Vannes, pour ouvrir le championnat, le 7 août (3-0), mieux que le petit rien de Brest, le 17 août (2-1), Metz ne fait plus le voyage pour rien, mais ce score de parité ne constitue pas le reflet exact de ses aspirations, au vu des occasions qui se sont présentées. Défenseur vigilant et analyste lucide, Matheus Vivian a trouvé ces mots-là pour résumer la situation : « Dans l’état d’esprit, c’est super, car ces matches-là, la saison dernière, nous les perdions. Maintenant, si nous avions concédé autant d’occasions à notre adversaire, lui aurait sans doute gagné. »
En première mi-temps, la cinquième de la semaine pour les Messins, la chaleur a probablement agi comme une chape de plomb sur les intentions des uns et des autres. Dans ce contexte, il aurait du coup été intéressant de voir la tournure prise par ce match, si Mendy n’avait pas gâché son premier face à face avec Puydebois, dans le premier quart d’heure. C’est à peu près au même endroit, à un cratère près, que les Nîmois ont perdu le ballon amenant l’égalisation messine, en deuxième mi-temps. « Metz égalise sur un ballon perdu à cause de l’état du terrain, c’est regrettable car nous avions fait le plus difficile », relate Jean-Michel Cavalli. Le plus difficile, en l’occurrence, avait aussi été permis par un moment d’absence en défense, à la retombée d’un ballon transmis à Mandrichi, sans doute surpris en premier par la trajectoire de sa reprise, et Marichez en deuxième !
« Après l’égalisation, constate Yvon Pouliquen, nous avons la mainmise sur le jeu, deux ou trois belles opportunités, donc il y a des regrets de ne pas prendre trois points. Parfois, nous avons précipité les choses. Même si c’était compliqué, en y mettant plus de possibilité, on a vu qu’il était possible de bien jouer. » Pour l’efficacité, les Messins ont douze jours devant eux, après un mois d’août à sept matches : désormais, la Ligue 2 respecte aussi les trêves internationales. Rendez-vous le vendredi 11 septembre, pour retrouver Tours, ainsi que l’herbe verte et la fraîcheur de Saint-Symphorien.
De notre envoyé spécial à Nîmes Sylvain VILLAUME.
Publié le 31/08/2009