Re: Veillée d'armes (Billet d'humeur)
Publié : 31 mai 2023, 17:10
En tout cas que ça soit Ambroise ou Amsalem c'est toujours agréable de les lire.
Merci à eux pour leurs posts.
Merci à eux pour leurs posts.
http://www.forum-fcmetz.com/
https://forum-fcmetz.com/
Pour moi le problème de "société" n'est pas la critique, c'est plutôt l'incapacité des gens à débattre AVEC la critique. Les personnes ont une peur atroce du conflit (sous sa forme constructive) et l'idée de pouvoir avoir des visions différentes devient intolérables, risibles, pitoyables ou autre. Il n'est pas question d'échange ni d'écoute car du moment qu'il n'y a pas les mêmes idées, les mêmes valeurs, les gens deviennent ennemis et se mettent dans des cases et des postures défensives et le débat est clos après ce n'est que de la bataille rhétorique du "tu as dit que..." blablabla. Du coup impossible d'élever le débat avec du factuel et un échange pragmatique pour comprendre l'autre (ce qui n'induit absolument pas de partager son avis simplement de chercher à comprendre) les gens préfèrent couper court et ne pas se parler et rester sur des interprétations les uns des autres qui est plus rassurante que l'hypothèse très anxiogène de pouvoir...changer d'avis...ou pire...de remarquer qu'on était peut être dans le faux depuis longtemps (surtout quand ca touche à des bases don éducation).Metz_J a écrit :
Le problème c'est que les gens ne savent plus faire autre chose que critiquer. Et il n'y a jamais aucune sanction, personne pour les remettre à leur place et leur montrer leur proportion à en faire des caisses
L'esprit de corps c'est bien mais si tu n'a pas notre phénomène devant on serait loin des premières places.Lutin57. a écrit :C'est là où justement je ne suis absolument pas d'accord...Mikau est l'argument numéro 1 mais si nous en sommes là c'est grâce à l'esprit de corps de cette équipe et pas juste à une individualité.....cette équipe a décidé de se mettre "misère"et de donner les clefs de la conclusion à Georgrs mais c'est toute l'équipe qui a permis d'être là aujourd'hui.pirate57 a écrit :
Il ne faudra jamais oublier que si on est dans cette position c'est parce qu'on a un extraterreste devant qui s'appelle Georges Mikautadzé. Croyez moi que c'est pas demain qu'on aura un autre joueur de ce calibre.
Qd au message de Ams, évidemment en phase à 100% , la sérénité est un luxe de nos jours
Alors disons qu'il faut un esprit de corps avec un super buteurpirate57 a écrit :L'esprit de corps c'est bien mais si tu n'a pas notre phénomène devant on serait loin des premières places.Lutin57. a écrit :
C'est là où justement je ne suis absolument pas d'accord...Mikau est l'argument numéro 1 mais si nous en sommes là c'est grâce à l'esprit de corps de cette équipe et pas juste à une individualité.....cette équipe a décidé de se mettre "misère"et de donner les clefs de la conclusion à Georgrs mais c'est toute l'équipe qui a permis d'être là aujourd'hui.
Qd au message de Ams, évidemment en phase à 100% , la sérénité est un luxe de nos jours
Après je te rejoins sur un point , sur ce prochain match , nos désaccords on doit tous les jeter à la poubelle et faire l'union sacrée autour de l'équipe et de tout les composants du club. Et je finirais par un allez
Intéressant. Moins poétique qu'Ambroise mais pas dénué de bon sens. J'aime.Jahstrad a écrit :Pour moi le problème de "société" n'est pas la critique, c'est plutôt l'incapacité des gens à débattre AVEC la critique. Les personnes ont une peur atroce du conflit (sous sa forme constructive) et l'idée de pouvoir avoir des visions différentes devient intolérables, risibles, pitoyables ou autre. Il n'est pas question d'échange ni d'écoute car du moment qu'il n'y a pas les mêmes idées, les mêmes valeurs, les gens deviennent ennemis et se mettent dans des cases et des postures défensives et le débat est clos après ce n'est que de la bataille rhétorique du "tu as dit que..." blablabla. Du coup impossible d'élever le débat avec du factuel et un échange pragmatique pour comprendre l'autre (ce qui n'induit absolument pas de partager son avis simplement de chercher à comprendre) les gens préfèrent couper court et ne pas se parler et rester sur des interprétations les uns des autres qui est plus rassurante que l'hypothèse très anxiogène de pouvoir...changer d'avis...ou pire...de remarquer qu'on était peut être dans le faux depuis longtemps (surtout quand ca touche à des bases don éducation).Metz_J a écrit :
Le problème c'est que les gens ne savent plus faire autre chose que critiquer. Et il n'y a jamais aucune sanction, personne pour les remettre à leur place et leur montrer leur proportion à en faire des caisses
La critique n'est pas le sujet car elle n'est pas dissociable de l'humanité et ce que tu demandes s'appelle de la dictature .
Si je critique un truc on va me dire "tu vois tu fais que critiquer" ce a quoi je peux répondre " tu vois tu me critiques aussi"... du coup il faut aussi te "remettre à ta place" ?
Le souci c'est d'apprendre à composer avec et nous sommes clairement dans une époque défaillante à ce niveau mais je dirai sur la pente qui va vers le mieux, ça se sent déjà dans les approches politiques (à un niveau microscopique et souvent localement) ou dans les systèmes archaïques de management qui sont abandonnés à la pelle depuis un moment au profit d'approche qui se construit autour de la critique, du conflit de l'écoute, etc ou l'on remarque qu'en fait il se passe rien de grave si on pense différemment même sur des choses profondes et qu'au contraire c'est même constructif et bénéficiable de l'entendre et de construire ensemble malgré tout.
Mais bon on a encore beaucoup de chemin à faire et notamment pour que cette posture se diffuse plus largement, mais je crois que nous arrivons au bout de cette période noire de la communication composée uniquement de raccourcis, les réseaux sociaux ont tellement poussés le bouchon loin dans le domaine de la bêtise que les gens (à petites doses) commencent à réagir de plus en plus et à refuser les raccourcis et le cloisonnement.
Merci pour ce retourmessinmarseille a écrit : Intéressant. Moins poétique qu'Ambroise mais pas dénué de bon sens. J'aime.