RL du 18/09/2009 : Biancalani : « Ne surtout pas se tromper
Publié : 18 sept. 2009, 05:48
Il a rejoint Metz le 6 août, quelques jours après avoir fêté ses trente-cinq ans, à la veille de la première journée de Ligue 2, le seul match de championnat auquel il n’a pas pris part cette saison. Quarante-trois jours plus tard, c’est un peu comme si Frédéric Biancalani avait toujours joué à Metz : en tout cas, il ne se trouve plus personne pour le rappeler à son passé quasi exclusivement nancéien…
• Si l’on vous dit que vous donnez l’impression d’être là depuis toujours, que répondez-vous : flagornerie ou réalité ?
« Je ne suis pas le mieux placé pour évoquer ce que les autres ressentent à mon sujet. Ce que je sais, au bout d’un mois et demi, c’est que je me sens bien ici. Mais ce n’était pas très difficile : je connaissais pas mal de joueurs, plusieurs dirigeants, ce qui a bien aidé à mon intégration. »
• Vous n’aviez jusqu’ici changé qu’une fois de club, le temps d’une parenthèse d’un an en Angleterre. Aviez-vous des craintes de ce côté ?
« Aucune. J’imaginais bien pouvoir apporter quelque chose et, surtout, j’avais envie de me prouver que j’en étais encore capable. Je ne m’étais pas résolu à arrêter. »
• Depuis, vous avez disputé cinq matches. Vous avez un âge où l’on peut porter un jugement sur ses propres prestations : quel est-il ?
« J’ai manqué de rythme et de repères sur le premier match, normal. A Nîmes, j’ai eu l’impression de subir, du début à la fin. Pour le reste, les copies sont relativement propres. »
• Et les prestations de votre équipe ?
« C’est pareil. Mitigées. Il y a eu de très bonnes choses, pas toujours sur 90 minutes, mais le principal constat nous incite à être plus décisifs, dans les deux zones de vérité. Nous subissons peu d’occasions, mais nous encaissons des buts et, à l’inverse, nous avons beaucoup d’occasions et nous n’en concrétisons pas assez. Comme nous ne sommes pas à l’abri de ce qui s’est passé contre Tours (1-1), il va falloir devenir plus tueurs devant le but… »
« Réussir une série ! »
• Pourtant, la défense a subi de profonds bouleversements, à l’inverse de l’attaque…
« Je ne sais pas si c’est curieux, et je ne peux pas parler de la saison dernière. Mais derrière, je crois que l’expérience de chacun a permis de trouver assez vite des automatismes. Il y a aussi la générosité et l’écoute de Mario Mutsch, qui font sa force et lui permettent de se fondre dans le groupe. »
• Contre Dijon, Metz dispute son septième match. Il est temps de se pencher sur le classement ?
« Oui. Quatre points de retard sur le troisième, c’est peu et beaucoup à la fois car nous pourrions vraiment être au contact des équipes de tête. Il devient important de prendre des points, de réussir une série. Face à Tours, nous n’avons pas abdiqué : c’est, je l’espère, la preuve que nous sommes sur la bonne voie. »
• Sentez-vous un besoin de matches plus, comment dire, prestigieux ?
« Peut-être. Je ne sais pas. En plus, j’ai du mal à identifier la valeur du championnat, sinon que Caen semble au-dessus du lot. »
• Et vous, la Ligue 1 vous manque ?
« C’est la vie. Il y aura Valenciennes mercredi en Coupe de la Ligue, c’est sympa et cela nous permettra de nous évaluer… »
• C’est un objectif particulièrement motivant, la Coupe de la Ligue ?
« Avant d’y penser, il y a Dijon, il ne faut pas se tromper d’objectif. Mais, c’est sûr, la Coupe de la Ligue peut favoriser une symbiose entre le public et son équipe. »
Sylvain VILLAUME.
• Si l’on vous dit que vous donnez l’impression d’être là depuis toujours, que répondez-vous : flagornerie ou réalité ?
« Je ne suis pas le mieux placé pour évoquer ce que les autres ressentent à mon sujet. Ce que je sais, au bout d’un mois et demi, c’est que je me sens bien ici. Mais ce n’était pas très difficile : je connaissais pas mal de joueurs, plusieurs dirigeants, ce qui a bien aidé à mon intégration. »
• Vous n’aviez jusqu’ici changé qu’une fois de club, le temps d’une parenthèse d’un an en Angleterre. Aviez-vous des craintes de ce côté ?
« Aucune. J’imaginais bien pouvoir apporter quelque chose et, surtout, j’avais envie de me prouver que j’en étais encore capable. Je ne m’étais pas résolu à arrêter. »
• Depuis, vous avez disputé cinq matches. Vous avez un âge où l’on peut porter un jugement sur ses propres prestations : quel est-il ?
« J’ai manqué de rythme et de repères sur le premier match, normal. A Nîmes, j’ai eu l’impression de subir, du début à la fin. Pour le reste, les copies sont relativement propres. »
• Et les prestations de votre équipe ?
« C’est pareil. Mitigées. Il y a eu de très bonnes choses, pas toujours sur 90 minutes, mais le principal constat nous incite à être plus décisifs, dans les deux zones de vérité. Nous subissons peu d’occasions, mais nous encaissons des buts et, à l’inverse, nous avons beaucoup d’occasions et nous n’en concrétisons pas assez. Comme nous ne sommes pas à l’abri de ce qui s’est passé contre Tours (1-1), il va falloir devenir plus tueurs devant le but… »
« Réussir une série ! »
• Pourtant, la défense a subi de profonds bouleversements, à l’inverse de l’attaque…
« Je ne sais pas si c’est curieux, et je ne peux pas parler de la saison dernière. Mais derrière, je crois que l’expérience de chacun a permis de trouver assez vite des automatismes. Il y a aussi la générosité et l’écoute de Mario Mutsch, qui font sa force et lui permettent de se fondre dans le groupe. »
• Contre Dijon, Metz dispute son septième match. Il est temps de se pencher sur le classement ?
« Oui. Quatre points de retard sur le troisième, c’est peu et beaucoup à la fois car nous pourrions vraiment être au contact des équipes de tête. Il devient important de prendre des points, de réussir une série. Face à Tours, nous n’avons pas abdiqué : c’est, je l’espère, la preuve que nous sommes sur la bonne voie. »
• Sentez-vous un besoin de matches plus, comment dire, prestigieux ?
« Peut-être. Je ne sais pas. En plus, j’ai du mal à identifier la valeur du championnat, sinon que Caen semble au-dessus du lot. »
• Et vous, la Ligue 1 vous manque ?
« C’est la vie. Il y aura Valenciennes mercredi en Coupe de la Ligue, c’est sympa et cela nous permettra de nous évaluer… »
• C’est un objectif particulièrement motivant, la Coupe de la Ligue ?
« Avant d’y penser, il y a Dijon, il ne faut pas se tromper d’objectif. Mais, c’est sûr, la Coupe de la Ligue peut favoriser une symbiose entre le public et son équipe. »
Sylvain VILLAUME.