Re: Le topic des anciens messins
Publié : 26 avr. 2024, 16:07
Merci pour vos retours, et RdNetwork pour ton complément
Bilan :
Si l'on regarde la génération 1995 (année 2014-2015), on a sorti une génération assez exceptionnelle avec les 1996: Matthieu Udol, Gauthier Hein, Maxwell Cornet, Olivier Kemen, Umut Bozok soit 5 "top joueurs" ayant côtoyé la L1/L2 et on pourrait ajouter en parallèle Habib Diallo.
La meilleure génération de loin au club, devant les 1991 qui ont gagné la Gambardella en terme de densité de réussite.
La génération 1998 était bourrée de talent mais au final n'a pas eu la réussite escomptée, avec seul Youssef Maziz qu'on peut considérer comme joueur L1/L2.
A l'inverse, on a connu des générations très faibles avec parfois aucun joueur ayant connu un niveau équivalent L1/L2 plus d'une saison: 1995, 1997, 1999, 2001
Je propose de faire un petit classement synthétique pour évaluer le % de réussite en regroupant succinctement par niveau :
- Joueur ayant un côtoyé le haut niveau L1/L2 ou similaire, en y jouant régulièrement et plus d'une saison: "Top joueur"
- Joueur ayant côtoyé le NAT, Seraing, D1 étrangère davantage reconnu, en y jouant régulièrement et plus d'une saison : "Joueur intermédiaire"
- Joueur ayant côtoyé la N2, N3, D1 Lux et autres D1 : "Joueur standard"
D1 étrangère davantage reconnu: D1 Grec, D1 Ukraine, D1 Croate ...
Autres D1: D1 Lettonie, D1 Estonie, D1 Slovénie ...
• Top joueurs: Matthieu Udol (1996), Gauthier Hein (1996), Maxwell Cornet (1996), Umut Bozok (1996), Youssef Maziz (1998), Georges Mikautadze (2000), Kiliann Sildillia (2002) ...... soit 8% sur une base de 88 joueurs sorti du centre cité ci-dessus. Soit, en moyenne lissée, un joueur L1/L2 à minima toutes les 2 générations.
• Joueurs intermédiaires: j'en compte 13 soit 15%
• Joueurs standard: j'en compte 38 soit 43%
Et donc 34% qui jouent au niveau amateur régional ou bien qui ont arrêté leur carrière ou encore se sont reconverti.
En moyenne lissée donc pour une génération de 11 joueurs, on arrive à sortir difficilement un joueur L1/L2, pratiquement deux joueurs qui peuvent côtoyer le niveau National et avoir une carrière sympa, cinq joueurs qui évolueront majoritairement en N2/N3 ou Luxembourg, et 3 joueurs à minima qui basculeront vers le niveau Régional ou changeront de domaine.
Notons que le chiffre de bon joueur est biaisé par la génération 1996 et que la tendance sur les dernières est plutôt à un top joueur toutes les deux générations.
Quelques observations:
-> Beaucoup de joueurs qui n'arrivent pas à percer, se retrouvent au Luxembourg (18% actuellement des ex-pensionnaires), sans jouer forcément le haut de tableau.
-> Au final, il semble qu'assez peu de joueurs jouent dans des clubs Mosellan, principalement dû au fait que Amnéville, Sarreguemines, Forbach, APM Metz, ne sont pas en N2/N3, niveau majoritaire des jeunes sorti du centre. A voir la proportion de joueurs pouvant alimenter Thionville.
-> Parfois de très belles carrières post-réserve: médecin, analyste financier, banquier ...
-> Très peu de joueurs partent pour une carrière en amateur dans l'Ouest et le Nord de la France.
-> Très peu de joueurs partent en Italie, qui recrutent pourtant pas mal de jeunes en D3 par exemple. Idem pour la Belgique et l'Allemagne, pourtant frontaliers.
A contrario, l'Espagne semble être une destination un peu plus à la mode pour les dernières générations.
-> Une génération forte en jeune ... n'est pas toujours gage de réussite. Exemple avec les 1998, à contrario les 1996 ont bien réussi.
-> Les joueurs considérés les plus forts notamment techniquement en jeunes au poste offensif (Younes Bnou Marzouk, Belmin Muratovic, Mehmet Arslan, Vincent Thill, Maidine Douane) ont au final une réussite assez limitée.
-> On a peu de réussite au poste de gardiens. On sort également assez peu de défenseurs centraux et de milieux axiaux. On semble avoir plus de facultés à sortir des joueurs de couloirs.
-> Je n'ai pas calculé le % car dépendant également des joueurs qui ont quitté le centre avant le passage en réserve, mais être fort et au-dessus du lot en U17 n'est absolument pas un gage de réussite. En U19, on voit bien qu'un joueur au-dessus du lot a déjà des chances bien plus élevées de percer en PRO, et que c'est bien à partir de cette catégorie qu'on peut confirmer le potentiel d'un jeune.
-> On a réussi à sortir un ou deux très bons joueurs dernièrement (Mikautadze, Silidillia) alors que l'ensemble de la génération a une réussite très moyenne. Nouvelle tendance ?
Bilan :
Si l'on regarde la génération 1995 (année 2014-2015), on a sorti une génération assez exceptionnelle avec les 1996: Matthieu Udol, Gauthier Hein, Maxwell Cornet, Olivier Kemen, Umut Bozok soit 5 "top joueurs" ayant côtoyé la L1/L2 et on pourrait ajouter en parallèle Habib Diallo.
La meilleure génération de loin au club, devant les 1991 qui ont gagné la Gambardella en terme de densité de réussite.
La génération 1998 était bourrée de talent mais au final n'a pas eu la réussite escomptée, avec seul Youssef Maziz qu'on peut considérer comme joueur L1/L2.
A l'inverse, on a connu des générations très faibles avec parfois aucun joueur ayant connu un niveau équivalent L1/L2 plus d'une saison: 1995, 1997, 1999, 2001
Je propose de faire un petit classement synthétique pour évaluer le % de réussite en regroupant succinctement par niveau :
- Joueur ayant un côtoyé le haut niveau L1/L2 ou similaire, en y jouant régulièrement et plus d'une saison: "Top joueur"
- Joueur ayant côtoyé le NAT, Seraing, D1 étrangère davantage reconnu, en y jouant régulièrement et plus d'une saison : "Joueur intermédiaire"
- Joueur ayant côtoyé la N2, N3, D1 Lux et autres D1 : "Joueur standard"
D1 étrangère davantage reconnu: D1 Grec, D1 Ukraine, D1 Croate ...
Autres D1: D1 Lettonie, D1 Estonie, D1 Slovénie ...
• Top joueurs: Matthieu Udol (1996), Gauthier Hein (1996), Maxwell Cornet (1996), Umut Bozok (1996), Youssef Maziz (1998), Georges Mikautadze (2000), Kiliann Sildillia (2002) ...... soit 8% sur une base de 88 joueurs sorti du centre cité ci-dessus. Soit, en moyenne lissée, un joueur L1/L2 à minima toutes les 2 générations.
• Joueurs intermédiaires: j'en compte 13 soit 15%
• Joueurs standard: j'en compte 38 soit 43%
Et donc 34% qui jouent au niveau amateur régional ou bien qui ont arrêté leur carrière ou encore se sont reconverti.
En moyenne lissée donc pour une génération de 11 joueurs, on arrive à sortir difficilement un joueur L1/L2, pratiquement deux joueurs qui peuvent côtoyer le niveau National et avoir une carrière sympa, cinq joueurs qui évolueront majoritairement en N2/N3 ou Luxembourg, et 3 joueurs à minima qui basculeront vers le niveau Régional ou changeront de domaine.
Notons que le chiffre de bon joueur est biaisé par la génération 1996 et que la tendance sur les dernières est plutôt à un top joueur toutes les deux générations.
Quelques observations:
-> Beaucoup de joueurs qui n'arrivent pas à percer, se retrouvent au Luxembourg (18% actuellement des ex-pensionnaires), sans jouer forcément le haut de tableau.
-> Au final, il semble qu'assez peu de joueurs jouent dans des clubs Mosellan, principalement dû au fait que Amnéville, Sarreguemines, Forbach, APM Metz, ne sont pas en N2/N3, niveau majoritaire des jeunes sorti du centre. A voir la proportion de joueurs pouvant alimenter Thionville.
-> Parfois de très belles carrières post-réserve: médecin, analyste financier, banquier ...
-> Très peu de joueurs partent pour une carrière en amateur dans l'Ouest et le Nord de la France.
-> Très peu de joueurs partent en Italie, qui recrutent pourtant pas mal de jeunes en D3 par exemple. Idem pour la Belgique et l'Allemagne, pourtant frontaliers.
A contrario, l'Espagne semble être une destination un peu plus à la mode pour les dernières générations.
-> Une génération forte en jeune ... n'est pas toujours gage de réussite. Exemple avec les 1998, à contrario les 1996 ont bien réussi.
-> Les joueurs considérés les plus forts notamment techniquement en jeunes au poste offensif (Younes Bnou Marzouk, Belmin Muratovic, Mehmet Arslan, Vincent Thill, Maidine Douane) ont au final une réussite assez limitée.
-> On a peu de réussite au poste de gardiens. On sort également assez peu de défenseurs centraux et de milieux axiaux. On semble avoir plus de facultés à sortir des joueurs de couloirs.
-> Je n'ai pas calculé le % car dépendant également des joueurs qui ont quitté le centre avant le passage en réserve, mais être fort et au-dessus du lot en U17 n'est absolument pas un gage de réussite. En U19, on voit bien qu'un joueur au-dessus du lot a déjà des chances bien plus élevées de percer en PRO, et que c'est bien à partir de cette catégorie qu'on peut confirmer le potentiel d'un jeune.
-> On a réussi à sortir un ou deux très bons joueurs dernièrement (Mikautadze, Silidillia) alors que l'ensemble de la génération a une réussite très moyenne. Nouvelle tendance ?