[Féminines] Woippy - Lyon à St Symphorien ?!
Publié : 06 févr. 2013, 10:48
Le FC Woippy (DH) accueillera le grand Lyon en seizièmes de finale, le 17 février. Une affiche qui devrait être délocalisée au stade Saint-Symphorien.
Cela devait arriver, tôt au tard. À force d’aller loin en Coupe de France, comme aucun autre club lorrain (8es de finale en 2010 et 2012, 16es en 2011 et 2013), les filles du FC Woippy multipliaient leurs chances d’affronter, un jour, l’Olympique Lyonnais. Elles viennent de tirer le gros lot en deux temps. Mercredi dernier, lors du tirage au sort des seizièmes, deux hommes de télévision le leur ont promis, à condition d’écarter Wittelsheim (DH alsacienne) en match en retard. Mission accomplie quatre jours plus tard, malgré une fin de rencontre stressante (3-2, deux buts encaissés dans les trois dernières minutes).
Dimanche en huit, le 17 février, le FCW, deuxième de Division d’Honneur (le troisième niveau chez les dames) et dernière équipe lorraine en lice, sera donc opposé au meilleur club de la planète. Et ce n’est pas qu’un effet d’annonce. Depuis que Jean-Michel Aulas a franchisé l’équipe féminine de la capitale des Gaules, il y a neuf ans, la vitrine à trophées de Gerland s’est garnie à une vitesse phénoménale : Mondial des clubs en décembre dernier, deux Ligues des Champions (2011 et 2012), six championnats de France d’affilée, série en cours. En D1, le roi Lyon, leader invaincu, laisse ses sujets s’écharper pour les accessits. « Ce sera la fête du football féminin mosellan et régional », salive Jean-François Morel, entraîneur du Cendrillon mosellan depuis près de dix ans.
Une idée « collégiale »
Mais au fait, sur quel terrain accueillir dignement Camille Abily, Lotta Schelin et la constellation de stars nationales et internationales dirigée par Patrice Lair ? « On pensait recevoir dans notre stade du Pâtis, pour récompenser le groupe et tous nos bénévoles », confie Jean Saumard, le président woippycien. Puis une idée « collégiale » a germé lundi soir, en interne. Le souvenir d’une vieille conversation avec René Lopez a aussi refait surface. « Si jamais vous tirez Lyon, le minimum serait le stade Saint-Symphorien », disait en substance le patron de la Ligue de Lorraine. Questions de standing, de sécurité, et de succès populaire garanti. Des problèmes qui ne se posaient pas il y a deux ans, lorsque Juvisy, l’autre représentant français en Coupe d’Europe, attirait à peine 125 curieux en banlieue messine…
Les temps ont changé. Les performances des Bleues et de l’OL ont sorti le foot au féminin de l’anonymat. Et les dirigeants de Woippy, où 30 % des 280 licenciés sont des licenciées, ont vite engagé les pourparlers avec leurs homologues du FC Metz. « C’est acquis à 80 % , affirme Jean Saumard. On s’est fixé jeudi comme date butoir ». Sauf coup de théâtre, les coéquipières de Marine Morel, étudiantes, lycéennes ou postières dans le civil, joueront le match de leur carrière à Saint-Symphorien. Un renvoi d’ascenseur, en quelque sorte. « On existe grâce au FC Metz , souligne le dirigeant woippycien. Il y a plus de vingt ans (en 1991), on avait récupéré leur section féminine », qui fermait alors ses portes…
L. H.
Republicain Lorrain
Cela devait arriver, tôt au tard. À force d’aller loin en Coupe de France, comme aucun autre club lorrain (8es de finale en 2010 et 2012, 16es en 2011 et 2013), les filles du FC Woippy multipliaient leurs chances d’affronter, un jour, l’Olympique Lyonnais. Elles viennent de tirer le gros lot en deux temps. Mercredi dernier, lors du tirage au sort des seizièmes, deux hommes de télévision le leur ont promis, à condition d’écarter Wittelsheim (DH alsacienne) en match en retard. Mission accomplie quatre jours plus tard, malgré une fin de rencontre stressante (3-2, deux buts encaissés dans les trois dernières minutes).
Dimanche en huit, le 17 février, le FCW, deuxième de Division d’Honneur (le troisième niveau chez les dames) et dernière équipe lorraine en lice, sera donc opposé au meilleur club de la planète. Et ce n’est pas qu’un effet d’annonce. Depuis que Jean-Michel Aulas a franchisé l’équipe féminine de la capitale des Gaules, il y a neuf ans, la vitrine à trophées de Gerland s’est garnie à une vitesse phénoménale : Mondial des clubs en décembre dernier, deux Ligues des Champions (2011 et 2012), six championnats de France d’affilée, série en cours. En D1, le roi Lyon, leader invaincu, laisse ses sujets s’écharper pour les accessits. « Ce sera la fête du football féminin mosellan et régional », salive Jean-François Morel, entraîneur du Cendrillon mosellan depuis près de dix ans.
Une idée « collégiale »
Mais au fait, sur quel terrain accueillir dignement Camille Abily, Lotta Schelin et la constellation de stars nationales et internationales dirigée par Patrice Lair ? « On pensait recevoir dans notre stade du Pâtis, pour récompenser le groupe et tous nos bénévoles », confie Jean Saumard, le président woippycien. Puis une idée « collégiale » a germé lundi soir, en interne. Le souvenir d’une vieille conversation avec René Lopez a aussi refait surface. « Si jamais vous tirez Lyon, le minimum serait le stade Saint-Symphorien », disait en substance le patron de la Ligue de Lorraine. Questions de standing, de sécurité, et de succès populaire garanti. Des problèmes qui ne se posaient pas il y a deux ans, lorsque Juvisy, l’autre représentant français en Coupe d’Europe, attirait à peine 125 curieux en banlieue messine…
Les temps ont changé. Les performances des Bleues et de l’OL ont sorti le foot au féminin de l’anonymat. Et les dirigeants de Woippy, où 30 % des 280 licenciés sont des licenciées, ont vite engagé les pourparlers avec leurs homologues du FC Metz. « C’est acquis à 80 % , affirme Jean Saumard. On s’est fixé jeudi comme date butoir ». Sauf coup de théâtre, les coéquipières de Marine Morel, étudiantes, lycéennes ou postières dans le civil, joueront le match de leur carrière à Saint-Symphorien. Un renvoi d’ascenseur, en quelque sorte. « On existe grâce au FC Metz , souligne le dirigeant woippycien. Il y a plus de vingt ans (en 1991), on avait récupéré leur section féminine », qui fermait alors ses portes…
L. H.
Republicain Lorrain