Re: Cyclisme
Publié : 22 juil. 2022, 23:57
100% d'accord avec toi Champ d'Or et pour pratiquer aussi du route à mon petit niveau, j'ai du mal à comprendre les vitesses pratiquées, les régénérations quotidiennes des corps, les mutations de certains coureurs, les absences d'autres (est-ce dû aux dernières perquisitions ?), les absences de stigmates facials suite à d'intenses efforts... je crois me revoir il y a 20 ans avec la clique us postal, deutsche Telekom ou plus récemment avec l'armada sky... d'ailleurs à ce sujet, Thomas est à mettre dans le même sac que les 2 mutants survitaminés car on ne peut pas passer de 150eme du tour à vainqueur. Si on est bon, on l'est dès ses premiers tours, pas à 30 ans passés. Qu'on dégage tous ces truands des pelotons et leurs ds sulfureux avec.champ d'or a écrit :La façon de courir de Thomas et ses défaillance me font penser qu'il est solide mais humain.nerolf55 a écrit :
Mais imaginons que Pogacar et Vingegaard ne soient pas là et que ce soit Geraint Thomas qui gagne le tour avec plus de 5 minutes d'avance sur son dauphin (c'est l'avance qu'il aura peut-être sur le 4eme à l'issue du contre la montre samedi) --> tu dis que Geraint Thomas manque de crédibilité?
Les 2 premiers du classement sont des extra terrestres, à finir des ascensions en sprint endiablé pour s'arracher la victoire. Malheureusement on risque d'avoir de mauvaises nouvelles dans quelques années.
Idem pour Van Aert, qui joue le maillot vert en début de Tour, gagne quand il veut, dégomme le peloton quand il se place en tête, fait des échappées en montagne et réussit encore à décrocher Pogacar de sa roue dans la montée finale,...
Pantani et Riis c'était du n'importe quoi aussi, idem pour Zulle, Dufaux,... le cyclisme des années 90 puait autant que celui des années 2000.PPR a écrit : Moi, c'est Pantani qui me mettait mal à l'aise, je n'ai pas besoin de vous rappeler pourquoi...
Je vous trouve quand même tatillon. Les deux de devant nous ont offert un spectacle formidable, avec des attaques, en descente, en montée (et pas dans les 800 derniers mètres de la dernière ascension), avec ou sans coéquipier, la jumbo visma a fait un travail formidable sur l'étape ou ils reprennent le maillot jaune (et c'était pas du tout un train à grande vitesse), on a eu de la lutte et du panache.
Les années d'avant, on avait une équipe surpuissante (Ineos, Us Postal) qui roulait toutes les étapes de la même façon: une allure d'enfer à leur cadence, et leur leader attaquait dans la dernière ascension. Chaque fois.
Cette année, évidemment que le spectacle est au rendez-vous et que d'un pur aspect divertissement on est largement au delà des attentes. Mais je fais du vélo de route, et franchement je n'arrive pas à m'emballer ni à m'identifier à ces machines de guerre qui tournent à autre chose que l'eau claire.
Vingegaard est le nouveau Froome, un coéquipier qui baladait son leader et devait l'attendre, jusqu'à lui même se propulser sur le devant de la scène car trop facile par rapport aux autres.
J'aime le vélo pour des Pidcock, des Pinot, des Yates, des Bardet, des baroudeurs ou des costauds capables de choisir leur étape et de tout y mettre pour la gagner, quitte à finir grupetto le lendemain.