Et bien pour la première fois depuis 25 ans que je les supporte, ce soir, une flamme s’est éteinte. Pourtant, ce FC Metz je l’ai dans la peau et même au sens propre, mais cette fois la déception est trop grande. On m’a souvent dit « roooh c’est que du foot » quand je faisais un peu la gueule après une enième défaite (ou purge cette saison). Et ils ont raison ces gens qui me disent cela. Sauf que pour moi, depuis 25 ans, ça a toujours été un peu plus que du foot. Ce club, il fait partie de mon équilibre en quelque sorte. Sauf que cette fois, cette saison et son épilogue, auront raison de tout ça. En 25 ans, j’en ai connu des déceptions, des descentes, des déculottés, mais j’ai toujours eu l’espoir de jours meilleurs. Aujourd’hui, l’espoir est parti en même temps qu’une enième relegation et ce club aura eu raison de ma passion pour ce sport magnifique que j’aime pourtant tellement. On m’y rependra sûrement un jour, lorsque le temps aura fait son effet pour laisser place aux souvenirs, mais pour la première fois en 25 ans, je n’attendrai pas avec impatience et espoir les jours meilleurs, scrutant journaux et réseaux.
Je suis triste ce soir, non pas par le résultat mais à cause du sentiment que j’éprouve. Le FC Metz sera toujours là, comme un phare, mais à partir d’aujourd’hui, je vais naviguer dans les grandes eaux et je ne regarderai cette lumière que comme un lointain point de repère.
